mercredi 24 octobre 2012

Bonjour tout le monde,

Dans quelques mois nous repartirons pour une autre croisière.  Celle-ci nous amènera en Amérique du Sud, plus précisément au Brésil et ce, pendant le carnaval de Rio que nous pourrons apprécier pendant au moins trois jours.  Bien entendu, nous aurons fait quelques escales tout le long de la côte pour se rendre à cette fête.  Par la suite nous dirigerons vers l'Amérique du Nord mais, nous ferons un petit détour par l'Amazone.  Tout ceci dans une croisière de 49 jours, quel bonheur.

mardi 3 avril 2012

Sur le retour...

Déjà deux jours que nous sommes en mer et tout va bien.  Le Seigneur est bon de nous offrir une mer si calme.  Deux jours que nous filons à plein régime et nous n’avons pas encore vu de terre, seulement  de l’eau que de l’eau sur tous les horizons, on en a des frissons de voir cette immensité.  Nous nous dirigeons toujours vers l’hémisphère nord et vers 5 heures du matin nous avons passé à nouveau l’équateur.  Nous avons fait un magnifique voyage et la dernière île nous laisse encore un souvenir des plus marquants et des plus agréables.  « Captain from the bridge » (il a quand même un drôle de nom : « from the bridge »), nous annonce que nous aurons une mer calme et sans trop de nuage. 

Le capitaine a dû communiquer avec le bureau de météorologie du Canada car il s’est royalement trompé.  Nous avons traversé, en après-midi, une pluie abondante.  Il fallait voir le tableau.  De l’eau en bas, de l’eau autour réduisant grandement la visibilité et les nuages sombres très bas nous pourchassant.  On se serait cru dans ces petites boules que l’on agite pour voir apparaître la neige, mais sans la musique.  Nous avons eu droit à une démonstration de survie en mer par l’équipage.  Ils n’ont pas ménagé leurs efforts.  Un immense baril a été lancé dans la piscine et lorsqu’on demanda à une passagère de tirer sur la corde le tout explosa pour permettre à un pneumatique de se développer.  Ces canots sont conçus pour accepter 25 personnes avec tout le matériel nécessaire pour attendre les secours.  Après avoir fait un tour dans le dit canot, je dois avouer que j’aimerais mieux être dans les « tenders » avec 149 autres individus.  Vous vous demandez pourquoi?  Si je vous dis : non-motorisé et sans plancher rigide (on dirait qu’on marche sur un trampoline), vous permettront de me comprendre.  Bien entendu, si c’est le seul moyen de me permettre d’être un peu plus à l’abri je crois que je n’hésiterais pas à y pénétrer, mais si vous voulez mon avis, tout compte fait j’aimerais mieux que le « Rotterdam » me ramène à bon port.

Comme à tous les soirs, nous allons à la salle à dîner pour le repas du soir et vers 8h45 on se dirige vers la salle de spectacle.  Un spectacle différent et de qualité à chaque soir.  Après le spectacle nous décidons de marcher un peu sur le pont avant d’aller à notre cabine.  Quelle déception pour Adrienne, le capitaine a mis un interdit sur l’accès au pont promenade dû à la force des vents.  Nous nous résignons donc à nous diriger vers notre cabine.   La localisation centrale de celle-ci atténue grandement les effets d’une mer n peu houleuse.  Nous passons une très bonne nuit et comme tous les matins je me prépare pour ma marche forcée.  Je me dirige d’un pas confiant, accompagné d’Elvis, vers la sortie.  Même déception que la veille; l’interdiction n’est pas levée.  À ce moment je n’ai pas d’autre choix que de retourner dormir….

Onze heures et nous pouvons maintenant marcher sur le pont.  Même si la vélocité du vent a diminué beaucoup il faut faire un effort pour avancer, mais quelle récompense lorsque vous entreprenez le retour.  On a l’impression que nous sommes un peu plus légers et porté par le vent (Adrienne plus que moi, mais je suis là pour la retenir).   Le reste de la journée se passe bien.

Nous sommes dans le dernier droit et nous nous rapprochons de San Diego.  Il n’y a pas que le temps de navigation qui nous rappelle cette dure réalité, mais le changement de température est plus significatif.  Nous avions, il y a quelques jours encore, des températures voisinant les 30 degrés Celsius et le capitaine vient de nous annoncer que demain les prévisions étaient de 16 degrés.  Tout un choc et j’espère qu’à Québec on prend cette souffrance en considération et on espère que les amis prieront pour un changement favorable.  C’est là qu’on va reconnaître les vrais amis.

mercredi 28 mars 2012

Iles Marquises

J’ai peut-être laissé croire par mes écrits que j’étais un peu déçu par les paysages ou les endroits visités.  Il n’en n’est rien.  Le fait est que souvent l’imaginaire et le réel ne sont pas au même niveau.  Mais tous ces endroits sont exotiques et les Polynésiens comblent rapidement la différence.

Nous voilà à « Nuku Hiva » dans les « Îles Marquises ».  Ici tout est au-delà de nos attentes.  Tous les rêves passés ne pouvaient atteindre ce niveau de beauté.  C’est une île enchanteresse peu importe où l’on pose notre regard, on est en admiration.  On ne cesse de s’extasier devant la hauteur des pics et la rudesse des lignes qui s’entremêlent avec une harmonie inégalée.  Même si je me répète je dois dire que c’est un paysage à couper le souffle.  Je dois avouer que je n’ai jamais vu autant de force et de beauté réuneis dans un même lieu.  Nous débarquons avec l’intention de découvrir d’autres facettes de cette île magnifique.  Après quelques instants à argumenter avec la préposée de l’information touristique, nous concluons une entente avec Léontine pour un tour guidé.  Elle nous avoue, un peu gênée, qu’elle est contente de pouvoir faire la tournée en français. 

Je vous ai dit que le paysage était très accidenté et nous n’avons pas tardé à nous en rendre compte.  Immédiatement la camionnette Mazda (4 places mais nous étions 5) s’engage dans une montée à faire pâlir la « côte Salaberry », mais avec la différence qu’elle tourne sans cesse et qu’elle n’en finit plus de s’étendre sur des kilomètres et des kilomètres.  On comprend maintenant pourquoi que tous habitants se déplacent dans l’île en 4x4.  On s’arrête dans un tournant pour prendre des photos d’un point de vue unique.  On s’émerveille encore et encore.  On continue et à un autre tournant c’est encore l’extase.  Si le paradis terrestre existe sur terre et bien il est ici.  Tout ce qui a été montée doit être descendu par des chemins aussi abrupts et torturés nous plongeant dans une vallée où le tsunami, l’an passé, est venu faire ses ravages.  Mais le paysage s’est reconstruit comme pour faire un pied de nez à une autre force naturelle.  On repart tel un lacet sur une chaussure dans une autre montée vertigineuse et un peu plus cahoteuse, car nous quittons le bitume pour la terre battue délavée par un orage survenu quelques heures auparavant.  Au cours de notre parcours nous croisons voitures, chevaux en liberté et cochons (ici l’épandage se fait directement).  Après quelques détours avec leurs vues imprenables, nous débouchons sur le site archéologique « Hikokua » datant de siècles précédant la venue des Espagnols.  Quelques instants plus tard on rencontre la mairesse « Yvonne Katupa » qui garde jalousement, à l’intérieur d’une salle patrimoniale, des artéfacts rappelant une histoire encore bien vivante.

Malheureusement, toute chose ayant une fin, nous devons revenir à notre point de départ, car Léontine a d’autres engagements en après-midi.  Nous reprenons les mêmes chemins, mais un peu plus rapidement ce qui donne un autre aspect à cette route sinueuse.  On terminera notre course à quelques kilomètres de notre point de départ afin d’admirer les sculptures en bois dans la cathédrale et un autre site archéologique.  C’est ici que Léontine nous abandonne et nous laisse revenir par nos propres moyens.  Chemin faisant nous nous arrêtons pour prendre une bière qui aura trois bons effets : pose pipi, échange avec des enseignants marquisiens et passage d’un orage qu’on a pu admirer de l’intérieur.  On se répète sans cesse : que c’est beau, que c’est beau.

Nous partons dans quelques heures pour 6 jours en mer afin de parcourir les 5264 km qui nous séparent de San Diego.  Ce sera mon dernier article avant San Diego.

Nana (au revoir)

mardi 27 mars 2012

Moorea

Il n’en faudra pas beaucoup plus pour que nous nous imaginions que le monde ne se compose que d’atolls, d’îles, de paysages magnifiques, d’eau turquoise et de poissons exotiques aux couleurs flamboyantes.  Sans vouloir écœurer personne, comme dirait ma blonde, les faits sont là et notre lot quotidien est marqué de la sorte.  Comme dirait Manon Talazac : « Que la vie est dure sans confiture »….  L’île de « Moorea », ne fait pas exception et nous offre encore un paysage à couper le souffle.  L’une des plus belles îles de Polynésie avec ses pics sculptés par l’érosion qui s’étirent vers de superbes plages de sable blanc.

À Moorea on compte 11 000 habitants qui vivent à proximité du lagon dans de petits bourgs.  Ils vivent d’agriculture (ananas) ou du tourisme.  Pour nous c’est de leur dernière activité que nous avons profité.  En effet nous sommes allés nager parmi les raies et les requins.  Ma blonde veut que je vous rassure tout de suite en précisant que ces requins sont inoffensifs pour les humains.  Mesurant un peu plus d’un mètre ils n’attaquent pas les grosses personnes (c’est pourquoi Adrienne est restée dans la pirogue).  C’est vraiment impressionnant de voir, grâce à la clarté de l’eau, cette forme si souvent crainte, nagée presque sans mouvement et avec une certaine indifférence, autour de nous.  Leurs compagnons d’eau aux battements d’ailes gracieux, les raies, viennent nous caresser avec douceur et tendresse.  On dirait qu’ils sont recouverts d’un mélange de velours et de soie.  Ils nous caressent la jambe tel un chat qui quémande une quelconque pitance de son maître. J’oubliais de vous dire que la température de l’eau et de l’air sont identiques créant ainsi une sensation de bien-être et éliminant aussi toute hésitation habituelle face à cet élément.

Après une nuit passée en mer, le « Rotterdam » mouille l’ancre au large de « Rangiroa ».  Un collier de 240 « motu » (îlots) au total, forme l’atoll.  Avec ses 225 km de pourtour, Rangiroa est le plus grand atoll des Tuamotu.  On dit que son lagon pourrait contenir la totalité de l’île de Tahiti.  Un atoll étant une accumulation de coraux qui forme la partie émergeante solide, on comprend vite que l’eau potable ne s’obtient que par la transformation de l’eau de mer ou la récolte de l’eau de pluie  Les habitants de ces motu vivent de l’industrie perlière ou de la pêche.  La hauteur maximum émergeante ne dépasse pas les 5 mètres.  Ces motu sont donc à la merci du déchainement de « Dame Pacifique ».  Un tsunami couvrirait complètement sa surface, emportant avec elle ses 3 000 habitants.  Ici il n’y a aucun moyen de se protéger d’un tel phénomène.  Demain sera une journée complète en mer avant d’atteindre notre dernière destination terrestre, avant San Diego : « Les Marquises ».

lundi 26 mars 2012

Papeete

Nous voilà à Papeete et je ne sais pas encore si je dois être déçu ou content.  On rêve pendant des années à des « Vahinés » vous offrant un collier de fleurs et vous accueillant en chantant tout en effectuant un mouvement du bassin, qui pour nous, est de l’histoire ancienne.  Il en est tout autrement et le fait est qu’il y a eu des travaux entre le début de mon rêve et ma venue sur place.  Papeete est une très grosse ville avec toutes ses commodités ainsi que ses inconvénients modernes.    Après ce retour à la réalité d’aujourd’hui, nous nous dirigeons vers le bureau d’informations touristiques pour avoir une idée de notre itinéraire.  Nous nous lançons tête baissée à la recherche des points d’intérêts définis par la préposée.  Une carte plus grande que nature avec des schémas des différents bâtiments (pour que le touriste moyen s’y retrouve plus facilement) et les noms de rues imprimés en gros caractères gras.  Le problème c’est que les gens de la place ne s’orientent pas avec le nom des rues mais avec les magasins.  On comprend vite pourquoi, les noms de rue ne sont inscrits qu’à un coin de rue sur trois et pas nécessairement identifiant les deux sens.  On s’est perdu et ça été le début du plaisir.

Après trois fois le même parcours (de A à B, de B à A et enfin de A à B), l’homme se décide à demander de l’aide.  Les Tahitiens s’empressent, le sourire aux lèvres, à vous aider.  Le nôtre apparaît lorsque nous entendons : vous êtes canadiens? Ou encore mieux vous êtes Québécois?  On passe à travers un marché de fruits et légumes, quelques étals de magnifiques poissons ainsi que des plats locaux qui vous donnent l’eau à la bouche.  On a tout vu ce que l’on devait voir et plus.  C’est aussi ici qu’on apprend que Bougainville est venu sur cette île avant Cook et que le naturaliste qui était du voyage avec lui, donna son nom, quelques années plus tard, à une plante du Brésil soit : le bougainvillier.  On se dirige par la suite vers une cathédrale, car c’est un point d’intérêt à ne pas manquer.  Arrivés sur place nous constatons qu’il y a un office religieux.  On entre, on s’assoit et voilà qu’une chorale nous lance un magnifique chant religieux en tahitien.  Fantastique….

En après-midi, nous réservons les services de « Maman Diana » pour nous faire découvrir une autre partie de l’île.  On y découvre un paysage plus sauvage, une magnifique cascade de plus 200 mètres de haut à travers une forêt de bambous, de caramboles et d’autres fruits exotiques.  Sur le chemin du retour, « Maman Diana » nous amène au « trou du souffleur ».  Imaginez la mer qui s’engouffre dans un tunnel et qu’au bout de sa course l’eau n’a d’autre sortie qu’une très mince fissure provoquant un sifflement grave accompagné d’un jet de vapeur d’eau à faire pâlir tout « canard d’autrefois ».  Une « Maman Diana » très généreuse qui aurait voulu nous accueillir chez-elle, mais il aurait fallu y rester pour la nuit.  Pour nous, c’était impossible car le « Rotterdam » lève l’ancre à 5 heures du matin pour sa prochaine destination.  Nous lui avons promis que la prochaine fois on exigerait du capitaine qu’il reste au moins deux jours complets.  La « Madame » était contente.

vendredi 23 mars 2012

On s'approche de Tahiti...

Enfin après deux ruptures de courant, j’ai pu mettre sur le site les deux derniers articles que j’avais écrits.  Une satisfaction partagée avec ma blonde, elle pourra magasiner à son aise et moi j’aurai le sentiment du devoir accompli.  Nous sommes arrivés à 8h00 sur l’île de « Raiatea » une des îles de la Société en Polynésie française.  Demain nous serons à « « Bora Bora » toujours en Polynésie française mais plus dans les îles de la Société.  Les gens ici sont gentils et surtout parlent le même dialecte que nous.  C’est drôle de voir les Américains regarder tout autour avec un air de « qui peut m’aider?  Qui comprend ce langage? ».  On a, comme dit ma blonde, une petite revanche.  On fonctionne ici avec des « francs du Pacifique » qui valent approximativement le centième de notre dollar. 

En vingt minutes nous avons fait le tour de la ville, mais il fait bon flâner et jaser avec les gens de la place.  Nous rapportons vanille et paréos qui sont significatifs de l’endroit; surtout que la vanille est cultivée ici.  La mer est belle et les couleurs de l’eau nous font rêver.  Elles ressemblent étrangement à celles de nos piscines avec la différence qu’ici : c’est vraiment naturel.  Malgré tout ça, je crois qu’il faut être né ici pour y vivre et ne pas avoir connu la vie nord-américaine.

Après 5 heures de déplacement, nous sommes amarrés (usque ad mare) au large de Bora Bora.  Les tenders seront en service toute la nuit pour permettre à des clients d’aller en ville.  Quelques voyageurs ont décidé de coucher dans des huttes sur pilotis construites dans la lagune, même si ça coûte la peau des fesses.  C’est comme si des gens décidaient, une fin de semaine, de louer un appartement dans le vieux Québec même si leur appartement est à Québec, Ste-Foy ou Val-Bélair.  C’est incroyable. (Clin d’œil à des amies et amis.)  La Perle du Pacifique, comme la surnomma le capitaine Cook, est située à 240 km de Tahiti.  Avec une superficie de 36 km carré l’île est surplombée par trois pics érodés vieux de 7 millions d’années.  Ce qui est agréable sur cette île c’est le sourire et la langue parlée qui devient une musique à nos oreilles.  Étrangement c’est grâce aux militaires américains lors de la deuxième guerre mondiale que l’île a repris un essor.  La construction d’un aérodrome et l’arrivée de l’électricité a grandement aidé au développement et à la connaissance de ce coin de pays.   Ici il n’y a aucune rivière ni autres sources d’eau douce et la désalinisation de l’eau de mer sert au remplissage des piscines ou usage similaire car l’eau n’est pas potable.  Elle est transportée de Tahiti par citerne jusqu’à Bora Bora.

La beauté de ses paysages cache, par contre, une certaine pauvreté.  Certaines chaînes d’hôtel ont acheté des îlots voisins ou les plus beaux endroits dans la lagune pour en faire un paradis artificiel où vous louer une chambre pour 1200 dollars américains la nuit ou même un appartement dans la lagune pour la modique somme de 10 000 dollars la nuit.  Ici, comme ailleurs, l’argent est un maître impersonnel.  Ajoutez à ceci une instabilité politique et vous aurez ce désenchantement.

mercredi 21 mars 2012

cook island

Dans cette croisière, les distances entre les différentes escales sont grandes donc, le temps passé en mer est plus important. La conséquence est que pour les transmissions internet nous devons utiliser le satellite et ce dernier est capricieux surtout si « dame nature » se met de la partie (comme on dit…). Hier encore (on croirait entendre Charles Aznavour), pas d’internet autre que par satellite. Pas de « café internet », pas de McDonald avec « Wi-Fi » gratuit, d’ailleurs pas de McDonald tout court, enfin un endroit qui a su résister. Espérons qu’à la prochaine escale il y ait un café internet.

Donc hier nous étions dans les « Îles Cook » qui sont un pays indépendant associé avec la Nouvelle-Zélande et nommé ainsi en l’honneur du Capitaine James Cook. L’île que nous avons visitée se nomme : « Rarotonga ». Magnifique petite île avec une circonférence de 32 km. Une route en fait le tour et comme la vitesse maximum que vous pouvez rouler est 50 km/h, vous comprendrez qu’on en fait vite le tour. Une conduite à gauche qui démontre son lien encore avec la Nouvelle-Zélande, une route étroite, un magnifique paysage et une attitude d’insulaire vous aide à ne pas dépasser la vitesse permise. Une île où le tourisme est la première source de revenu, la pêche la deuxième et enfin l’agriculture arrive au troisième rang. Des arbres fruitiers tels que papaye, banane, mangue, goyave et carambole longent la route et vous rappelle que vous êtes sur une île de rêve. Un autre fruit est produit sur cette île : le « noni ». Un fruit au goût désagréable, mais concentré en vitamines de toutes sortes et dont les études préliminaires semblent indiquer qu’il pourrait être efficace dans le traitement du cancer. Il est même commercialisé aux États-Unis comme coupe-faim. Un autre fait particulier sur cette île est : le cocotier. On ne fait pas la cueillette et les noix de coco subissent, comme la pomme de Newton, les lois de la gravité. Nous devons donc nous méfier de cette similitude possible (le principe physique serait respecté, mais la conséquence médicale serait différente).

Les « Cookies » ou « Cookislanders » sont des « Maoris ». Les Maoris ont colonisés plusieurs iles du Pacifique. Ce qui peut être considéré comme un exploit, c’est la distance parcourue et le type d’embarcation (de long canot étroit taillé dans un seul arbre) utilisée pour faire de si grandes distances. Je vous laisse le plaisir de voir sur une carte le trajet et la distance parcourus pour atteindre les Iles Cook en provenance de la Nouvelle-Zélande.