vendredi 31 janvier 2014

Départ de Toronto...

Nous sommes partis de Toronto à 10H15, soit 20 minutes plus tard que prévu.  Vous croyez peut-être que c’est dû à quelques retardataires possibles?  Mais non, c’est le capitaine qui nous annonce qu’on est trop lourd pour décoller et que le seul truc qu’il a trouvé pour remédier à la situation est de brûler du kérosène pour s’alléger avant le décollage.  Est-il au courant que nous avons un vol de quinze heures et demie à faire?  Ne serait-il pas mieux de sacrifier quelques bagages et de s’assurer que l’indicateur d’essence n’atteigne pas la réserve avant notre pose au sol?  Je ne fais quand même pas trop de farce avec ça afin de ne pas inquiéter outre mesure ma douce.  Bon, ça y est, j’ai comme l’impression qu’à Québec on s’inquiète….  Arrêtez!   Au moment où  vous lisez ces quelques lignes, nous sommes déjà arrivés à destination.  Donc nous décollons en retard mais, avec une ascension assez rapide comme pour reprendre le temps perdu et  atteindre très rapidement les 10 000 mètres d’altitude pour le voyage. 

Après avoir regardé deux films (Louis Cyr et Jappeloup) et subit de bonnes turbulences, je décide de me brancher sur les cartes de notre vol en temps réel.  Je m’aperçois que nous survolons le Groenland à une vitesse de 914 km/heure (Jacques, ça c’est mieux que ton CHAT…).  Vous rendez-vous compte qu’au moment où je vous écris c’est quelques lignes nous survolons cette calotte polaire et que nous sommes parties depuis six heures trente (soit le temps qu’il faut pour aller à Paris) et qu’il nous reste encore 9 heures de vol à faire.   D’ailleurs nos fesses commencent à nous le faire sentir et nous obligent à faire quelques pas afin de reprendre leur forme….  Ma blonde dort tout en me serrant la main à chaque turbulence comme pour me dire qu’elle s’en est rendue compte, elle aussi.  Heureusement elle a de bons moments de repos quand même entre chaque séquence.  Tourne d’un bord, tourne de l’autre, marche un peu pour échapper à l’ennui du trajet, dors, réveille et redors, mange, boit et redors.  Il nous a fallu être patients mais, enfin l’annonce de « relever nos sièges et de boucler nos ceintures » scintille.  Nous approchons de notre but et le capitaine nous annonce que nous serons dans le nouvel an chinois, en même temps qu’il fait un beau 23oC.

Les formalités douanières terminées, nous prenons le train qui nous amène au centre-ville.  De là, la navette nous amène directement à l’hôtel.  Il est 16H30 le 30 janvier et n’oubliez pas que nous sommes partie de Toronto le 29 janvier à 10H15 (partie de Québec pour Toronto à 5h25).  On a comme un petit décalage qui accompagne l’apparente fatigue….  Une douche, un petit « somme » d’une heure et hop on est prêt pour une petite visite d’orientation des alentours.  Presque tous les restaurants sont fermés (à cause du nouvel an) mais, comme chez-nous, le McDo est un bon dépanneur qui nous permet de nous sustenter momentanément.  On se reprendra demain pour les repas à la saveur locale.  Je ne sais pas comment c’est arrivé mais, tout d’un coup un sérieux coup de barre nous oblige à changer nos projets pour la soirée.   Sans trop tergiverser nous nous dirigeons vers notre plumard pour un bon dix heures de sommeil.  Demain, nous commencerons la visite de la ville….


Bonne nuit…   

samedi 25 janvier 2014

Un nouveau départ...

Bonjour tout le monde,

Eh! bien oui nous récidivons encore.  Nous partons le 29 janvier prochain pour Hong Kong afin d'embarquer sur le "Volendam" de Holland America pour une nouvelle croisière dans des pays asiatiques.




J'entends déjà des commentaires tel que: "Il devient moins volubile avec l'âge, pourtant c'est le contraire qui devrait se produire" ou "Enfin, il est plus empathique et plus compréhensif à notre égard, nous qui devons subir les affres de l'hiver et lui se plaignant de la chaleur d'un quelconque 30 degrés."  Eh bien, à tous ces détracteurs je dis : "Ne soyez pas si pessimistes car je vous promets de vous tenir au courant de tous ces désagréables changements climatiques qui affectent tant notre belle planète..."  Nous vous laissons avec toutes vos commissions sans enquête, vos chartes ostentatoires, vos vortex et l'attente de notre retour le 5 mars prochain (on revient pour faire le carême avec vous...).