mardi 21 février 2017

Il faut le faire...

(Pour les besoins de la cause, disons qu’à chaque fois qu’il faudra utiliser le terme « scanner » vous verrez un « beep »)

Cette année, nous avions demandé à notre agent de voyage, (la magnifique, la fantastique, la dévouée Audrey), de changer nos billets d’avion pour nous rendre à San Diego.  Il faut qu’on vous explique que nous avions décidé d’opter pour une nouvelle compagnie d’aviation, compte tenu que nous obtenions de meilleurs prix.  Nous partions quand même de Québec avec une escale à « New York » pour enfin se diriger vers la Californie.  Nous avions par contre, quelques inquiétudes car le temps alloué pour faire le transfert à New York était relativement court, connaissant le tatillonnage douanier américain.  Quelle ne fut pas notre surprise d’apprendre quatorze jours avant notre départ, que la compagnie avait changé ses heures de vols et que, par le fait même, restreignait davantage le temps accordé au transfert.  Un autre élément s’ajoutait à notre crainte de ne pas y arriver, c’est la nouvelle présidence américaine et le durcissement des conditions aux postes frontaliers.  On n’hésite plus et on mandate Audrey de faire des pieds et des mains pour améliorer la situation.  Notre magicienne de l’heure nous déniche un autre vol de Québec passant par Toronto pour enfin nous rendre à l’endroit convoité depuis longtemps.  Le temps entre les deux est plus raisonnable et nous permet d’arriver à nos fins.

Nous nous présentons à trois heures trente à l’aéroport de Québec pour prendre notre vol
vers Toronto prévu pour cinq heures (le matin).  Nous nous soumettons à toutes les exigences nécessaires avant l’embarquement.  Tout va bien et nous voilà dans la file pour la fouille traditionnelle sans oublier de faire « beep » avec notre carte d’embarquement avant d’entrer dans la file et de « beep » à nouveau après, comme pour être certain qu’il ne s’était rien produit entre les deux….  Après une heure et cinquante minutes de vol avec quelques turbulences (curieusement en passant au-dessus de Montréal nous avons senti les nombreux nids de poule).  Arrivée à l’aéroport Pearson nous commençons notre pèlerinage.  Il y a le « Chemin de Compostelle » et le chemin du terminal torontois.  Nous nous dirigeons donc, vers la section des douanes américaines.  Après un long détour à la recherche de la porte « F53 » pour notre embarquement final, nous apercevons, au loin, la douane américaine.  La préposée au triage fait « beep » avec notre carte, pour savoir si nous sommes bien à la bonne place pour passer au douanier qui vient de se libérer. Ce dernier qui fait un va et vient constant des yeux entre notre passeport et nous pour finalement nous dévisager sans oublier faire faire « beep » à notre carte (sécurité oblige).  Nous en avons terminé avec ce dernier mais avant de sortir de cet enclos, une autre préposée doit « beep » à nouveau.  Pourquoi?  Par la suite, nous déambulons dans un couloir d’appareils électroniques, mis à la disposition du voyageur un peu ahuri, pour une vérification supplémentaire.  Nous devons présenter notre passeport pour vérifier s’il s’agit bien de notre passeport et en profiter par la même occasion pour nous « photocopier » le portrait (j’ai bien dit photocopier car c’est de qualité photocopieuse usée et non photographique).  Par la suite, la machine nous éjecte un fac-similé à présenter avant de passer à la prochaine étape.  Mais attention, ne passe pas qui veut et comme il le veut car, un autre agent nous attend afin de nous délester de notre dernier document.   Malgré toutes ces précautions nous devons passer par le « beep » afin de franchir la prochaine étape.  Vaut mieux en rire car, nous ne sommes pas au bout de nos peines.  Il a fallu peu de temps où nous dûmes (que c’est bien dit) choisir entre le couloir de gauche ou de droite.   Ne soyez pas inquiets, une autre préposée nous attendait pour nous indiquer le chemin, moyennant un petit « beep » de notre document qui palissait de gêne.  Je crois qu’il y a un léger relâchement dans la sécurité américaine depuis l’avènement du nouveau président.  Je vous le dis, nous vivons une ère nouvelle.  Vous croyez que c’est terminer, et bien non et je vous laisse deviner le dernier « beep » qui nous permettra de nous envoler vers San Diego.



Arrivés sains et saufs à San Diego et une bonne nuit de sommeil, nous décidons d’aller explorer les environs de la ville d’accueil temporaire.  Ici vous pouvez vous procurer une passe journalière pour le transport en commun, toutes sortes confondus, pour la modique somme de cinq dollars.  L’occasion est trop belle et nous en profitons pour aller à la frontière du Mexique sans la traverser car, l’expérience précédente avait laisser des traces qui nous rendait un tantinet hésitant.  Nous revenons donc vers la grande ville et nous nous laissons porter jusqu’à la « Marina ».  Cette dernière abrite entre autre : quelques monuments commémoratifs de militaires ayant fait l’histoire, un hommage à Bob Hope pour son implication lors de la dernière grande guerre et le porte avion « Midway » que nous pouvons visiter moyennant vingt dollars américains par personne.  Nous avons plutôt opté pour un bon repas de poissons et fruits de mer pour le même prix.  Étant bien rassasiés, nous retournons vers le transport en commun pour nous diriger vers une autre région soit la vieille ville.  Un village d’antan à l’américaine où tous les musées sont gratuits dans un parc refaisant l’histoire abrégée du déracinement d’une tribu locale par les Espagnols, d’une guerre USA – Mexique et de l’implantation de la « Wells Fargo Company » qui nous ramenait à des souvenirs d’enfance.  Sentant que la fatigue s’imposait de plus en plus, nous décidâmes de revenir au bercail afin de refaire le plein pour demain.   Ah oui, j’oubliais de vous dire que tout ça s’est fait sous un ciel bleu de vingt degrés celcius.



En passant nous souhaitons bonne fête à Madeleine le 23 février prochain…

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