lundi 29 janvier 2024

En voiture...

 

Certains trouvent curieux que nous retournions vers des destinations déjà vues. Plusieurs croient que l’intérêt s’estompe et qu’avec le temps, le tout devient de plus en plus platonique. N’en croyez rien, car il y a toujours à découvrir et à chaque fois, nous remarquons qu’il y a plusieurs facettes à une médaille (comme on dit). Trois croisières mises bout-à-bout, nous permettent de faire les Caraïbes de l’est, de l’ouest et du centre-sud. La totale quoi! Notre premier arrêt, « Half Moon Cay » aux Bahamas, est une île qu’Holland America a acquise afin d’avoir une plage privée. La compagnie n’a aménagé que 18 000 m2 sur les 10 km2

afin de conserver un cadre naturel à l’île. Après une belle journée ensoleillée, nous nous dirigeons vers « Grand Turk » qui, la dernière fois, ne nous avait pas impressionné plus qu’il faut, si ce n’est la plage à perte de vue. Cette fois nous décidons de nous enfoncer un peu plus à l’intérieur des terres. Nous prenons place, pour une visite de deux heures, dans notre « cart de golf » et partons à la découverte des trésors cachés qui n’attendent que nous. C’est à la queue leu leu, roulant à gauche pour respecter les exigences locales, que nous nous déplaçons à une vitesse telle que nous pouvons voir toutes les subtilités qui s’offrent à nous. La cueillette sera mince.... Deux arrêts étaient prévus. Le premier, au centre-ville où s’étaient réunis tous les marchands de souvenirs de l’île et au musée avec un seul présentoir et un bar bien garni. Après cette visite remarquable, nous faisons le chemin inverse mais, toujours à gauche, pour revenir au bercail. La seule chose intéressante dans ce parcours c’est le tour en CART....

Nous nous disions qu’il ne fallait pas commencer trop vite dans nos découvertes mais, je me dis qu’il doit y avoir un commencement partout. Le prochain arrêt sera en République Dominicaine, plus précisément à « Amber Cove ». Nous nous sommes inscrits à une excursion qui a pour titre « Vue sur la montagne et la ville ». Nous nous assurons du moyen de transport qui, après expérience, peut être un certain gage de succès. C’est à bord d’un camion à aire ouverte que nous embarquons comme si nous participions à un safari. Pas mauvais comme idée surtout, pour les photographes du groupe. Au début, tout allait et nous constatons que les rues sont étroites et que notre véhicule est large. Qu’à cela ne tienne car, les motos se faufilent et les autos concèdent. Notre guide qui, sûrement un jour, a dû être vacciné avec une aiguille de gramophone, ne cesse de nous inonder de détails sur l’environnement, les différents édifices, sa famille et les us et coutumes de la place. Très intéressant mais il nous manquait un peu de temps pour digérer le tout au fur et à mesure de l’énonciation. Pendant ce temps, nous ne nous rendions pas compte que nous grimpions sans cesse depuis plus de vingt minutes. Le moteur, dans son effort de nous amener à bon port, laissait entendre une modulation de gémissements

continues (il était sur le p’tit bœuf, comme diraient les anciens). Rendus à destination nous pouvons vous certifier que ça valait le coup. Nous avions une vue magnifique car, nous étions à 790 mètres d’altitude, soit le point le plus élevé de la région. Une réplique du « Christ Rédempteur » et un magnifique jardin botanique nous accueillent les bras ouverts. Notre guide nous invite à le suivre dans un parcours aménagé afin de nous parler de la flore locale. Un vrai petit « frère Marie-Victorin » qui nous tient en haleine pendant plus de trente minutes de descente contrôlée. Nous remontons à bord et nous commençons la descente. Nous constatons que les râlements mécaniques étaient justifiés et recroisons les ouvriers qui entretenaient les abords de la route à la hachette. Le temps est magnifique. Notre guide est infatigable et n’arrête pas de nous abreuver de renseignements, d’anecdotes et de descriptions de toutes sortes. Il nous fait découvrir un « Puerto Plata » que nous ignorions. Après un court passage dans certaines rues typiques ayant des ressemblances avec notre « Petit Champlain », nous retournons à notre super calèche pour le retour au navire. Demain nous serons en mer avant d’accoster à « Bonaire », petite commune néerlandaise à statut particulier.

jeudi 25 janvier 2024

Avant l'eau


 

Nous voilà dans notre très modeste chambre à « Fort Lauderdale ». Je dis modeste, pour ne pas dire vieillotte, désuète, dépassée et rétrograde. Ne riez pas, le transporteur n’était pas mieux. D’abord, en utilisant « Air Canada », nous ne savons jamais à quoi nous attendre avec la qualité, la ponctualité et le changement de dernières minutes dans les horaires. Je vous explique. Nous avions acheté un vol direct, Québec - Fort Lauderdale, au printemps dernier. Au courant de l’été, nous recevons un avis nous informant que, par souci d’économie, le vol direct était suspendu et que notre nouvel itinéraire devait passé par Montréal. Vous vous doutez bien qu’un vol de trois heures trente et un départ à une heure raisonnable, venaient de faire un bon dans le temps. Pour faire des économies et rentabiliser ses dires, Air Canada utilise deux avions et un détour vers Montréal sans oublier les cinq heures supplémentaires demandés aux voyageurs. Après la vérification douanière obligatoire, nous nous dirigeons vers la porte d’embarquement. Assis et en attente, les haut-parleurs retentissent pour une demande express d’une préposée d’Air Canada. Cette dernière, craignant un manque de place dans les compartiments de l’avion, recherche des volontaires qui accepteraient de placer leur bagage de cabine avec ceux pris en charge par le transporteur, tout en précisant, que nous pourrons les récupérer à destination. Connaissant la réputation du transporteur, la décision a été facile à prendre.

Vous ai-je déjà dit que l’aéroport « PET » était un amalgame d’ingéniosité avec un soupçon d’empathie pour le voyageur? Je crois que non et, je ne le dirai pas non plus. Après une très longue marche pour nous rendre à la douane américaine où nous devons reprendre tout le processus mais, cette fois, sans les souliers et sans la ceinture. Après ce passage obligé, un imposant douanier aux yeux sévères appuyé d’une barbe ancestrale, recherche le propriétaire d’un sac-à-dos venant de passer aux rayons X. Adrienne s’avance pour prendre le dit sac...

Le douanier : C’est à vous ce sac?

Adrienne : Oui, tout en faisant le geste pour le récupérer!

- NE TOUCHEZ PAS (d’un ton autoritaire). C’EST QUOI?

- C’est de l’eau qui nous a été remis sur notre premier vol.

- VOUS N’AVEZ PAD LE DROIT (toujours avec la même délicatesse). Nous n’osons plus bouger, bouche bée devant cette infraction....

Après les réprimandes d’usage, nous avons pu nous diriger vers le site d’embarquement. Pas de demande spéciale et sans bousculade nous nous dirigeons vers les places préalablement désignées. Notre « Airbus » n’est plein qu’au deux tiers (toute une économie...). L’agent de bord, avant de donner les consignes de sécurité, précise qu’ « Air Canada » vient d’acheter cet appareil et qu’il est possible que les systèmes d’info divertissement aient des ratés. Nous espérions que ce problème n’était pas généralisé. Contre toute attente, le vol s’est très bien passé, ce qui met fin aux petits malheurs de début de voyage. Deux jours tranquilles dans un hôtel bien situé avec plein de bons petits restaurants nous préparent bien à la vie que nous aurons dans les prochains jours. 

mardi 16 janvier 2024

Salut l'hiver, bonjour soleil...

 

Bonjour tout le monde.  Un été un peu triste, un automne qui ne finissait plus de finir et un hiver tardif qui reprend le temps perdu, nous font signe qu'il est temps pour nous de partir.  Nous voilà près d'un autre départ vers des cieux plus cléments.  Vous pouvez visualiser, ci-dessous, notre parcours pour les prochains jours en mer.  Nous reviendrons, si vous acceptez, vous raconter notre quotidien.  Nous partons de Québec lundi matin.  Nous avions un vol direct au départ, avec "Air Canada" mais, par souci d'économie ils ont changé notre itinéraire en ajoutant une escale à Montréal et bien entendu avec notre consentement forcé.