vendredi 8 mars 2013

Mes trois îles...


Mon île de plages…
Voilà que notre voyage tire à sa fin.  Nos prochaines destinations ne seront plus sur le continent mais plutôt vers quelques îles plus connues que je qualifierais d’île de plages, île de nature et île de doublé.  Malheureusement tout ceci nous amène à notre point de départ, Fort Lauderdale, en nous permettant de fermer la boucle.  Nous ferons un premier arrêt sur « l’Île de la Barbade ».  J’entends déjà certains dire que c’est moins exotique et que l’intérêt doit être moindre…pour de tel endroit.  Faux, car une journée sur la plage avec comme perspective de l’eau cristalline d’un vert à faire pâlir l’émeraude n’est pas à dédaigner, surtout que dans l’eau de mer tout flotte même moi.  De toute façon, même si nous avions voulu visiter la ville et ses attraits historiques ou touristiques, « c’eut été difficile » comme dirait l’autre car, tout est fermé le dimanche à la Barbade.  Cet espace transformé momentanément en ville fantôme nous laisse un peu perplexe lorsque nous entendons des harmonies s’échapper, probablement, d’un édifice rassembleur.  Nous cherchons à en savoir un peu plus en pourchassant du regard, tel un radar, l’endroit d’où s’échappent ces vocalises.  Nous nous arrêtons sur une évidence : une « Église Pentecôtiste » animé par un prédicateur, aidé de hauts parleurs, lançant la bonne parole au-delà du gospel des fidèles présents.  Le spectacle  commence vraiment avec ces dames sortant de l’office vêtues de grandes jupes blanches sans un pli et parsemées de dentelles par-ci par-là, d’un haut tout aussi blanc, coiffées dignement et souvent gantées pour compléter l’ensemble.  Les hommes et les enfants compètent comme dans un tableau de Monet, couleur, gaieté, harmonie et chaleur humaine.  C’est fou ce que l’on peut voir lorsqu’on daigne lever les yeux…vers le ciel.  Pour le moment c’est la mer qui nous attire car, ne dit-on pas que l’homme retourne toujours vers sa « mer » un jour ou l’autre.

Mon île de nature…
De la Barbade à « Roseau en Dominique » il y aura une nuit de navigation au instrument parce que la nuit en pleine mer « c’est noir comme chez le loup » (fait-il vraiment plus noir chez le loup qu’ailleurs?).  Par contre l’île « La Dominique » ne se laisse pas découvrir sans effort.  Une petite île de de 47 km de long et de 16 km de large située entre la Guadeloupe et la Martinique et dominée par quelques sommets des plus élevés des Caraïbes.  C’est mon île de nature avec ses mornes, sa luxuriante forêt pluviale et ses 365 rivières qui coulent et cascadent à travers la forêt.  Nous voulons explorer ce trésor naturel et c’est pourquoi nous concluons une entente avec un chauffeur de taxi sur un parcours et son coût.  Tout au long du parcours nous apprenons que cette petite île de 750 km carrés abrite près de soixante-quinze mille habitants, que la première économie de l’île est l’agriculture et que l’industrie touristique est bonne deuxième.  On s’engage dans une route en lacets pour atteindre le sommet du « Morne Bruce » qui nous permet d’avoir une magnifique vue sur la ville et son jardin botanique.  Nous reprenons la route toujours aussi sinueuse qui nous amène à l’entrée du parc national puis nous nous enfonçons dans le sentier à la recherche de deux magnifiques cascades dans un cadre enchanteur.  Nous reprenons la route pour nous diriger vers un autre  parc national celui du « Morne Trois Pitons » où nous pourrons y voir une autre cascade et son  bassin d’eau de couleur émeraude, des sources d’eau sulfureuse bouillonnante, de végétation exceptionnelle ainsi qu’un petit paradis (oups! encore une fois…) pour les ornithologues. 

Mon île de doublé…
Saint-Martin / Sint Maarten (soit en français ou en hollandais) est une île où on y voit tout en double.  Deux pays, deux drapeaux, deux capitales, deux centrales électriques…et tout ça dans 87 km carrés scindée depuis 1648 entre la France et la Hollande.  Cette île est un paradis des achats hors taxe.  C’est vraiment le touriste qui est la seule économie locale pour les deux nationalités.  Aucune culture ou production locale si ce n’est quelques petits jardins particuliers.  Tous les fruits, légumes ou autres denrées de consommation sont importés.  On accoste du côté hollandais où immédiatement on se retrouve face à l’inévitable envie de consommer.  Tout est en fonction d’y laisser notre argent sans pour autant nous apporter quelque chose de nouveau ou d’exotique.  Le côté français est plus rêveur et semble vouloir paresser au soleil avec langueur.  Ici il fait bon de s’attarder à table avec un bon repas de fruits de mer.  Par contre il y a ici un avantage à ne pas négliger; on y parle la langue de Molière.  Chaque insulaire possède, automatiquement, les deux nationalités tout en gardant sa langue d’origine et empruntant l’anglais pour communiquer entre eux.  Une île où on fait rapidement le tour et qui possède quelques 36 plages.

C’était mon dernier texte mais, nous avons parcouru 22 872 km pour écrire ces mots.  Si ça vous a plu, je vous donne rendez-vous l’an prochain pour une autre croisière.  Départ de Hong Kong pour parcourir une partie du Vietnam, du Cambodge, de l’Inde, de la Birmanie et de la Thaïlande….

1 commentaire:

  1. Hello vous deux,

    Merci encore pour ces récits.

    Un beau retour chez nous et.... à l'an prochain (pour la suite de la vacance)!!!

    À très bientôt par contre, pour une prochaine rencontre.

    À +,

    Louise

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