Nous avons quitté "Moorea" pour nous établir momentanément à "Fakarava, Tuamoti". Là aussi, c'est une bien belle petite île verdoyante et accidentée, ce qui est le propre, d'ailleurs, des îles volcaniques. Cette fois-ci nous sommes accostés au port, donc nous pouvons sortir et revenir à notre guise. Nous nous souvenons qu'il y a plein de petits magasins pour les touristes et les gens de la place, ce qui fait un heureux mélange à parcourir. Le soleil qui nous accompagne, prend plaisir à marquer sa présence. Nous profitons des ombres projetées pour nous éclipser et avancer davantage. Le soleil est accompagné, aujourd'hui, pas sa grande amie "l'humidité". Ils ont un accord tacite et s'en donnent à coeur joie pour nous rappeler de ne pas nous plaindre lorsque nous reviendrons au pays. Les portes grandes ouvertes, des boutiques et magasins, nous invitent à partager une climatisation déficiente qui n'arrive pas à respecter les termes de son contrat. L'attrait d'achat possible nous incite à fureter de plus près mais, la promiscuité des lieux s'impose à un tel point, qu'il est plus agréable d'être à l'extérieur. Nous poursuivons quelques instants pour nous retrouver devant une quincaillerie, un marché d'alimentation et quelques magasins servant de pauses en direction du navire. J'aime bien le soleil mais, l'intensité de son amour me fatigue un peu, je dois dire. Nous ferons une nouvelle tentative demain en espérant que "l'humidité" reste à la maison. Après une nuit de repos, nous réexaminons la situation. Malheureusement, c'est le soleil qui est resté couché, ce qui fait que l'humidité nous arrose avec délicatesse et persévérance. En après-midi, fatigué d'être en douceur, dame humidité se fait accompagner par le vent qui a décidé de jouer à "qui est le plus fort". Le bruit se fait sentir de plus en plus et la visibilité nous empêche de percevoir le décor. Il pleut des cordes et le vent est à écorner les boeufs, comme on dirait chez-nous. Nous partons ce soir pour une autre île, mais demain nous serons en mer.
mardi 11 mars 2025
Plus ça va....
jeudi 6 mars 2025
En route vers....
Deux jours déjà, depuis ma dernière publication et je m'ennuie de ne pas avoir quelques choses à raconter. Lors de mon dernier envoie, vous étiez le 28 février et nous le premier mars. Présentement nous sommes dimanche le 2 mars et ce n'est que demain que nous reviendrons dans l'espace temps du même deux mars que vous car nous traverserons la "ligne du changement de date" une autre fois. Selon Wikipédia: "La ligne de changement de date est une ligne imaginaire, à la surface de la Terre, qui zigzague autour du 180e méridien (est et ouest) dans l'océan Pacifique ; son rôle est d'indiquer l'endroit où il est nécessaire de changer de date quand on la traverse". C'est pour cette raison que vous pouvez avoir des nouvelles de la nouvelle année de l'Australie pendant que nous, nous nous préparons pour la nôtre. À cause de l'imprévu, nous passons plus de jours en mer que prévus. Un navire c'est un "tous inclus" qui se déplace d'un point A à un point B. Il y a plein d'activités, de conférences sur plusieurs sujets se rapportant à notre itinéraire, des concerts, des spectacles et des spécialités dignes de bons restaurants. De plus, deux fois par jour, une équipe vient faire le ménage et préparer notre chambre. Si c'est pas des vacances ça.... C'est un peu comme un voyage organisé mais, sans se taper les valises à tous les jours.
Nous nous approchons de la Polynésie Française et nous serons bientôt (encore deux dodos) à Papeete pour deux jours. Je ne veux pas vous parler de la température d'ici car, je connais le contexte de Québec par les nouvelles des journaux du coin. Mais, juste pour vous encourager, des jours meilleurs sont à venir et vous pourrez connaître des journées de 28 degrés comme ici.
Ce matin 4 mars, nous sommes un peu fébriles car nous pourrons toucher la terre ferme depuis un bon bout. Nous sommes venus ici plus d'une fois ce qui fait que nous avons pu visiter à pied les alentours et les régions plus éloignées avec "Madame Mon Mari", comme nous l'avions si affectueusement surnommée. Donc cette fois-ci nous décidons de trouver un endroit où nous pourrons faire du "snorkeling". Après un bon petit déjeuner et les préparatifs nécessaires, nous partons à la recherche du taxi qui nous amènera à destination. Pendant que nous nous apprêtions à sortir, les hauts-parleurs s'activent pour nous faire part d'un message important. Nous ne pouvons sortir du navire avec de la nourriture, des plantes ou quelques articles qui pourraient nuire à l'agriculture de l'île. Autrement dit, ici nous devons manger local si nous sommes hors du navire. Bien, croyez-le ou non, il y a des passagers qui ont tenté leur chance.
vendredi 28 février 2025
Encore une urgence...
Nous quittons l'archipel d'Hawaï après un dernier arrêt à "Nawiliwili Kaui". Pour vous donner
jeudi 27 février 2025
Honolulu et suite...
mardi 25 février 2025
Terre
Au réveil, nous constatons que le "Koningsdam" s'accroche de toutes ses amarres à l'emplacement désigné. Nous avons prévue une visite organisée pour aller voir deux points d'intérêt pour nous. Mais, vu que la rencontre n'a lieu qu'en après-midi, nous profitons de ce moment qui nous est offert. Petit déjeuner sans stress, moments personnels d'oisiveté permettant un décrochage sporadique qui se fait distraire par les bruits environnants incontrôlables. Un décrochage parfait qui oblige, à tout instant, à vérifier l'heure qui s'écoule plus lentement qu'à l'habitude. Enfin, nous allons nous sustenter un tantinet car la visite durera cinq heures. Nous sommes pris en charge à 12 h 45 comme prévu et nous embarquons à l'intérieur d'un fleuron québécois et j'ai nommé un autocar "Prévost". Ce dernier nous amène à
mercredi 19 février 2025
Enfin en mer...
Enfin nous sommes embarqués à bord du "Koningsdam" qui nous amènera vers des cieux plus cléments. En effet, la température à San Diego n'a guère dépassé le 15 degrés Celcius et plutôt pluvieux depuis notre arrivée. Mais, suite à ce que nous pouvons lire dans les divers journaux électroniques, nous sommes quand même mieux ici. C'est un peu inhabituel, à ce temps-ci de l'année, ces conditions météorologiques. Mais, voilà que nous sommes à bord et il ne nous reste plus qu'à nous laisser aller, après tout, nous sommes en vacances. J'entends d'ici des commentaires du genre: "Tu es à la retraite donc tu es toujours en vacances". Non, moi je vous dis que ma retraite a besoin de vacances. De toute façon nous serons en mer pour les cinq prochaines journées. Hawaï, c'est loin de la côte et il faut souffrir un peu pour avoir du soleil. Je ne sais pas si vous avez remarqué mais, dans "HawaÏ 5-0" il fait toujours beau, pourquoi ce ne serait pas pareil pour nous? En prévision de notre prochain séjour sur les îles du "Hula", nous avons pris le temps de regarder les excusions possibles et de faire un choix. C'est en regardant "Blue Hawaï" avec Elvis, la semaine dernière, que nous nous sommes rendus compte que nous n'avions jamais visité une plantation d'ananas et que le meilleur endroit pour ce faire, est ici. Bien entendu, les ananas seront accompagnés par d'autres curiosités dans le forfait.
Les ananas devront attendre parce que nous devons naviguer pendant encore quelques jours avant de mettre les pieds sur la terre ferme. C'est loin et de plus le navire avance à pas de tortue comme si le capitaine se serait absenté et que les employés restants ne savent pas comment suivre un GPS. Par contre nous, nous ne restons pas à rien faire, quand même. Nous occupons nos heures de loisir à respecter un certain horaire afin de pas tomber dans l'oisiveté. Nous nous efforçons d'énoncer des remarques sur la plupart des passagers passant
devant nous ou, nous assistons à un spectacle qui se déploie au gré de nos déplacements. Au bout d'un moment nous atteignons l'extrémité du navire et nous n'avons pas le choix de continuer et d'insister pour nous rendre à notre table pour le repas du soir. Ici, nous devons accepter d'avoir l'humilité de nous faire servir et de laisser le contrôle à d'autres. Que c'est difficile, surtout pour Adrienne. Pour moi, je dois dire que je me laisse aller assez facilement à cette contrainte. Ce soir, c'est soirée de gala ce qui veut dire "un peu plus habillé". Nous tronquons le "T-shirt" pour la chemise que nous pouvons accompagner d'une boucle "November" ou cravate, le "pull over" pour le blouson et les accompagnements appropriés. Les dames font de même dans l'élaboration de leur tenue vestimentaire et nous déambulons fiers comme des paons vers la salle à manger.
Les jours passent et la température devient de plus en plus agréable comme pour nous annoncer notre arrivée prochaine à "Kona". Tout en m'appliquant à vous écrire je vois apparaître, à intervalle régulier, ma blonde qui fait sa marche quotidienne sur le pont supérieur avec la complicité "d'Adamo" qui rythme son pas. Et je me replonge dans l'écriture espérant un jour avoir "le prix Médicis", me consacrant une place dans le monde sans cesse grandissant des influenceurs modernes.
Dans mes recherches, voici un texte, encore pertinent et qui en dit long sur la situation internationale: CLIQUEZ ICI