mercredi 23 janvier 2013

Grand Cayman...


Navré d’apprendre qu'à Québec la neige est de plus en plus présente.  Ici c’est la consternation et nous sommes désolés de ne pouvoir participer plus activement à votre bonheur et à vos activités.  Adrienne veut que je m’excuse pour mon « « arrogance » mais, ne connaissant pas ce mot, je me dis que c’est sûrement une observation timide qui me permet de poursuivre.

Lundi, le 21 janvier nous débarquons sur l’île « Grand Cayman ».  Cette île représente les trois quarts de la masse terrestre des îles Cayman, avec une superficie de 460 km carrés.  En fait, c’est la plus importante des îles avec ses 52 000 habitants et sa capitale est « George Town ».  Les îles « Cayman » furent découvertes par Christophe Colomb en 1503.  À ce moment, il vit une grande quantité de tortues autour des différentes îles et nomma cet endroit « Las Tortugas » en cet honneur.  Dans les siècles qui suivirent, les îles étaient surtout visités par les pirates et les chasseurs de tortues mais, pas de résidents permanents jusqu’en 1660 où, quelques déserteurs de l’armée britannique en provenance de la Jamaïque, s’y établirent.  Ces îles sont entourées par de nombreux récifs qui ont été la cause de naufrages donnant naissance, par le fait même, à la principale occupation du temps : le pillage.  Le plus grand désastre eu lieu en 1794 lorsqu’un navire frappa un récif et causant une réaction en chaine de naufrages de 9 autres vaisseaux.  Aujourd’hui, les cartes marines sont de meilleures qualités et rendent ces événements plus rares.

Pour notre visite culturelle nous avions pris une excursion afin de voir un élevage de tortues vertes.  Conscient de la disparition possible de cette espèce marine, une ferme d’élevage vit le jour.  La « Green Turtle Farm », première ferme d’élevage de tortues vertes au monde, assure ainsi le ravitaillement en viande, cuir et écailles.  De cette manière, on contribue à la protection de cette espèce menacée.  Pour ma part je n’avais jamais vu de tortues marines aussi grosses d’aussi prêt.  Malgré tout je dois dire que c’était quand même un peu décevant car, l’élevage n’a pas le cachet du naturel, de l’imprévu.  C’est comme, lorsque par un heureux hasard vous voyez apparaître une forme quelconque et que vous criez pour que votre entourage bénéficie de votre vision mais, que cette dernière disparaît aussitôt, laissant les autres un peu pantois et sceptiques.

Après la visite, sur le chemin du retour, nous nous sommes arrêtés pour admirer une plage magnifique.  La « Seven Mile Beach » qui affiche une mer d’un bleu vert invitant et une plage au sable immaculé comme dans les films ou dans nos rêves.  Plus loin un tout autre spectacle s’offre à nos yeux.  « Go to  Hell » comme on dit ici, nous amène dans un endroit recouvert de roches noires  ressemblant à des flammes maudites sortant du sol.  Cette formation rocheuse est le résultat de la combinaison de roches poreuses et de pluies acides.  Nous poursuivons notre route pour revenir à la capitale « George Town ».  Vues les dimensions de l’île on en a vite fait le tour.  Comme c’est un endroit majeur pour des évasions fiscales, on se promène à travers banques de toutes sortes (quand on en a vu une on les a toutes vues) et de nombreux magasins de bijoux (plus spécialement des diamants).  Ce n’est vraiment pas la place pour les magasins à rabais.

Demain journée en mer…

1 commentaire:

  1. Bonjour Robert, Adrienne a peut-être raison pour ton arrogance. C'est peut-être ce qui fait ton charme. Je vient de tomber dans le mélodrame!!!!!!

    Nous ce n'est pas la neige mais le froid, 3e journéé à -20 à -25, cela nous conserve mais dans la maison.

    Nic et Nor

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