Navré
d’apprendre qu'à Québec la neige est de plus en plus présente. Ici c’est la consternation et nous sommes
désolés de ne pouvoir participer plus activement à votre bonheur et à vos activités. Adrienne veut que je m’excuse pour mon
« « arrogance » mais, ne connaissant pas ce mot, je me dis que
c’est sûrement une observation timide qui me permet de poursuivre.
Lundi, le 21 janvier nous débarquons
sur l’île « Grand Cayman ».
Cette île représente les trois quarts de la masse terrestre des îles
Cayman, avec une superficie de 460 km carrés.
En fait, c’est la plus importante des îles avec ses 52 000
habitants et sa capitale est « George Town ». Les îles « Cayman » furent
découvertes par Christophe Colomb en 1503.
À ce moment, il vit une grande quantité de tortues autour des
différentes îles et nomma cet endroit « Las Tortugas » en cet
honneur. Dans les siècles qui suivirent,
les îles étaient surtout visités par les pirates et les chasseurs de tortues
mais, pas de résidents permanents jusqu’en 1660 où, quelques déserteurs de
l’armée britannique en provenance de la Jamaïque, s’y établirent. Ces
îles sont entourées par de nombreux récifs qui ont été la cause de naufrages donnant
naissance, par le fait même, à la principale occupation du temps : le
pillage. Le plus grand désastre eu lieu
en 1794 lorsqu’un navire frappa un récif et causant une réaction en chaine de
naufrages de 9 autres vaisseaux.
Aujourd’hui, les cartes marines sont de meilleures qualités et rendent
ces événements plus rares.
Pour notre visite culturelle nous
avions pris une excursion afin de voir un élevage de tortues vertes. Conscient de la disparition possible de cette
espèce marine, une ferme d’élevage vit le jour.
La « Green Turtle Farm », première ferme d’élevage de tortues
vertes au monde, assure ainsi le ravitaillement en viande, cuir et écailles. De cette manière, on contribue à la
protection de cette espèce menacée. Pour
ma part je n’avais jamais vu de tortues marines aussi grosses d’aussi
prêt. Malgré tout je dois dire que
c’était quand même un peu décevant car, l’élevage n’a pas le cachet du naturel,
de l’imprévu. C’est comme, lorsque par
un heureux hasard vous voyez apparaître une forme quelconque et que vous criez
pour que votre entourage bénéficie de votre vision mais, que cette dernière
disparaît aussitôt, laissant les autres un peu pantois et sceptiques.
Après la visite, sur le chemin du
retour, nous nous sommes arrêtés pour admirer une plage magnifique. La « Seven Mile Beach » qui affiche
une mer d’un bleu vert invitant et une plage au sable immaculé comme dans les
films ou dans nos rêves. Plus loin un
tout autre spectacle s’offre à nos yeux.
« Go to Hell » comme on
dit ici, nous amène dans un endroit recouvert de roches noires ressemblant à des flammes maudites sortant du
sol. Cette formation rocheuse est le
résultat de la combinaison de roches poreuses et de pluies acides. Nous poursuivons notre route pour revenir à
la capitale « George Town ». Vues
les dimensions de l’île on en a vite fait le tour. Comme c’est un endroit majeur pour des
évasions fiscales, on se promène à travers banques de toutes sortes (quand on en
a vu une on les a toutes vues) et de nombreux magasins de bijoux (plus
spécialement des diamants). Ce n’est
vraiment pas la place pour les magasins à rabais.
Demain journée en mer…
Bonjour Robert, Adrienne a peut-être raison pour ton arrogance. C'est peut-être ce qui fait ton charme. Je vient de tomber dans le mélodrame!!!!!!
RépondreSupprimerNous ce n'est pas la neige mais le froid, 3e journéé à -20 à -25, cela nous conserve mais dans la maison.
Nic et Nor