Nous
reprenons la mer en direction de « Komodo Island », là où vit un
animal préhistorique que l’on ne peut voir que dans cette partie du
monde : le dragon de Komodo. Ce
reptilien aux dimensions impressionnantes se retrouve en situation d’existence précaire. En effet, on dénombre 80% de mâles et donc
20% de femelles. En plus, ce saurien
pratique le cannibalisme, diminuant ainsi grandement ses chances de renverser
la proportion des genres pour la survie de l’espèce. Une seule morsure de cet animal vous assure
une place au PARADIS car, la salive contient tellement de bactéries qu’on ne
connaît pas encore le moyen de combattre et de guérir lorsqu’il y a attaque de
cet animal, d’un temps révolu. Nous
voulons rassurer tout le monde… nous ne sommes pas descendus à terre pour voir
ce phénomène. Nous avions déjà fait
cette démarche il y a quelques années lors d’un précédent voyage. Nous consacrerons donc, cette journée à la
fainéantise sur un navire déserté par des gens plus audacieux. Imaginez-vous, même si c’est plus difficile
pour vous en ce moment de l’année, des chaises longues entourant une piscine,
un soleil libre de toute embuche responsable d’un 32oC et
l’impression d’être l’invité d’un riche armurier grec (non montréalais). Nous avons vraiment l’impression d’être seuls,
voyant de temps à autre, déambuler des
passants regardant droits devant eux de crainte de croiser un regard
désapprobateur de notre part. Nous
sommes rapidement ramenés à la réalité lorsque nous entendons le capitaine faire
ses commentaires journaliers sur la température, le vent et les conditions
maritimes avant la prochaine escale. On
retourne à l’eau, la réalité est devenue trop déprimante.
samedi 28 février 2015
Après Bali…
jeudi 26 février 2015
Bali…
Nous
venons de passer deux magnifiques journées à Bali. Nous avions fait, lors d’une précédente
croisière, la connaissance de « Badghiarta », un serveur avec qui
nous avions eu vraiment plusieurs atomes crochus (voyez-vous des reliquats
d’ancien prof. de sciences?). Denis, l’ami
avec qui nous partageons les croisières, a entretenu une correspondance assidue
nous méritant ainsi la chance d’avoir un guide particulier pour la visite de
Bali. Il faut dire aussi, qu’il y a
vingt ans (quand on voyage on a toujours vingt ans), lors d’un tour du monde,
sac à dos, nous avions foulé ce sol indonésien.
Donc, Badghiarta originaire de Bali, nous a amené dans des endroits hors
du tourisme commun mais, combien intéressants en ajoutant la petite histoire,
complément essentiel à la visite.
Première
journée…
Après
les retrouvailles, les accolades, les « happy to meet you », nous
embarquons dans un modèle de voiture que nous n’avons pas en Amérique de
nord. Dois-je préciser que la très
grande majorité des Balinais ont une taille plus modeste; ce qui fait que tout
est en fonction de cette particularité.
Voitures, trottoirs et vêtements pour Lilliputiens sont la norme. C’est la première fois que le genou rejoint
le front au moment de prendre ma place à l’arrière pour en perdre l’équilibre
en m’asseyant et provoquer un rire partagé par l’ensemble. Dans un réflexe de survie, je me replace et
je m’assois le plus confortablement possible car les cuisses, pointant les onze
heures, ne touchent pas au siège. Le
siège avant se referme, Adrienne prend place et on entend un concert de
claquements de portes donnant le signal du départ.
Deuxième
journée…
dimanche 22 février 2015
Première sortie…
Nous
nous préparons ce matin pour notre première sortie à terre. Comme de jeunes jouvenceaux, nous sommes
fébriles aux découvertes que nous allons faire.
On nous a fait tellement de belles promesses telles que : arbres
fruitiers à profusion, excursion à bord d’un train d’une autre époque,
transformation de café et dégustation de produits locaux. Nous prenons un petit déjeuner assez copieux
car, entre le moment du départ et le retour prévu pour 16h30, nous n’aurons que
la dite dégustation pour subvenir à notre besoin alimentaire du midi. Nous engloutissons bagels, saumon fumé,
céréales et quelques accompagnements afin de combler notre manque à
gagner. Voilà une bonne chose de faite, passons
à la suivante. Nous plaçons donc dans
notre sac à dos bouteilles d’eau, caméra, chandails (pour l’altitude…),
imperméable, anti moustique (comme s’il n’y en avait pas assez chez-nous il
faut venir en chercher ici) et médicaments de base en cas. Nous nous habillons en fonction du temps
qu’il fait soit un beau 26oC et vu que nous sommes plutôt habitués
d’agir en fonction d’un -26oC, vous comprendrez notre dilemme. Nous arrivons quand même à nos fins et nous
rejoignons le groupe pour un trajet d’un peu plus d’une heure au travers des camions
remorques, des voitures, des motos et des piétons sur des routes à peine plus
larges que la « rue du Trésor ».
En plus, merde, ils conduisent du mauvais côté de la chaussée.
En
passant nous tenons à souhaiter « Bonne Fête » à Madeleine et Nathalie.
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