lundi 16 février 2015

C’est un départ…




Comme prévu, mon ami Jean qui, toujours fidèle à son habitude de faire la transition entre la maison et l’aéroport, était au rendez-vous.  Jusque là tout va bien, ce qui nous permet de pénétrer à l’intérieur de l’enceinte et de nous précipiter vers le bureau d’enregistrement comme si nous avions peur qu’il ne reste plus de place dans l’avion.  Il faut dire que tous nos sièges sont réservés mais, est-ce par crainte ou par habitude répondant à un quelconque réflexe pavlovien, je ne sais pas.   Aussitôt dit, aussitôt fait. Par la suite nous nous dirigeons vers la barrière du « non-retour », vous savez celle où on doit se dépouiller de tout afin d’accéder au quai d’embarquement.  Tout compte fait nous sommes là où nous devions être avec ou sans inquiétude.  Aussi bien en profiter pour aller saluer quelques membres de la famille qui attendent calmement leur départ pour une autre destination ensoleillée.  Après quelques échanges d’usage nous retournons près de nos complices de voyage.  La question de l’heure : « Pouvons-nous alléger notre habillement de départ sachant que maintenant nous serions, jusqu’à notre point d’arrivée, à l’abri de toutes intempéries…. »  On fonce et on prend la décision de vivre dangereusement et de passer de la plume d’oie au printemps.  On nous appelle pour l’embarquement en destination de Montréal, escale requise avant Londres.  On a bien fait tout est chaud et pressurisé comme convenu.  Excellent vol sans turbulence si ce n’est de se rendre compte qu’il y a une distance entre l’avion et la bâtisse.  Malheur, la porte s’ouvre et nous sommes invités à parcourir cet entre-deux par nos propres moyens.  C’est ici que le facteur éolien prend tout son sens.  Y fait fret en « calvette. »

 

La suite est plus agréable et un vol vers Londres sans anicroche.  Arrivés à destination vers 7h30 du matin, nous devons attendre jusqu’à 9h45 afin qu’on nous indique la porte d’embarquement pour notre destination finale.  9h45 l’enseigne change et nous voyons apparaître « porte 42 ».  Nous nous dirigeons promptement car nous avons quand même 15 minutes de marche et que l’embarquement est prévu pour 10h55.  Rendus près de la dite porte nous pouvons voir dans quel type d’avion nous serons pour les 13 prochaines heures : un « Airbus A380 ».  Un transporteur pouvant contenir de 470 à 803 passagers tout dépendant de la configuration.  La nôtre s’approchant plus du 800 car l’espace est très restreint.  Quand même, il reste que c’est un avion très stable et même si nous sommes assis près des moteurs (4 immenses), nous n’entendons rien.  Nous sommes bel et bien partis car un écran nous indique la vitesse, l’altitude et qu’il fait moins 52oC à l’extérieur.  Ça c’est sans tenir compte du facteur vent et c’est pour cette raison que nous décidons de rester à l’intérieur!  Quand même nous avons eu un excellent vol avec très peu de turbulence.  Nous arrivons à Singapore avec plein de soleil.  Par contre on ressemble vraiment à notre photo de passeport.  Toutes les formalités remplies nous nous dirigeons vers notre hôtel sur l’île de Sentosa.  Surprise le café est à 9$ et le verre de bière à 16$ et le buffet pour deux personnes est à 128$.  Pas besoin de vous dire que nous allons chercher ailleurs de quoi se sustenter.  Je m’y mets immédiatement et je vous reparlerai plus tard.

À oui j’oubliais de vous dire que de magnifiques paons se promènent le long de la piscine et qu’il fait 26oC avec quelques nuages.

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