lundi 2 mars 2020

Toute une envolé...



Voilà mon ami Dany qui arrive comme promis, pour nous amener à l’aéroport.  On aurait dit qu’il était caché pas très loin afin de respecter la ponctualité de l’instant demandé.  Nous plaçons les valises dans le coffre et j’aide Adrienne à monter au deuxième étage du camion pour nous diriger vers l’aéroport.  Arrivés sur place, nous nous dirigeons vers « l’horaire des départs » pour nous faire confirmer que notre vol partira à l’heure convenue.  Nous passerons un peu plus de vingt-et-une heures en l’air.  Tout va bien.  On annonce le début de l’embarquement et tout se déroule normalement.  Attachés, prêts pour le décollage, nous attendons que le commandant annonce le départ, dans une langue que lui seul connaît.  Cinq, dix, quinze minutes s’écoulent sur cette inactivité irritante.  Tout-à-coup, nous voyons poindre, dans l’allée, une agente de bord avançant d’un pas résolu à dénouer l’énigme.  Elle s’arrête précisément au siège où se trouvait un Mexicain bien arrosé.  Elle demande poliment mais, fermement, à la personne de le suivre.  Elle a dû l’inviter chez-elle car, nous avons dû attendre qu’il récupère ses valises…..  Enfin, 16h25 nous partons comme presque prévu.  Outre quelques heures de repos en attente du prochain vol, nous serons assignés à un siège servant de couchette pour les quelques heures à venir.

Nous voulons bien essayer de nous conformer à l’habitacle mais, le corps ne comprend rien.  Il est vrai que nous pouvons entrer dans un profond sommeil.  Il est profond mais pas nécessairement réparateur.  Je me réveille à toutes les fois avec des courbatures et des douleurs qui me font regretter de m’être laisser aller à la fatigue.  Je regarde autour de moi pour me rendre compte qu’il fait noir comme chez le loup, rien ne bouge.  Merde il reste encore 11 heures de vol.  Je cherche, tout en tenant compte des expériences passées, une nouvelle position qui me permettra d’avoir un meilleur résultat au réveil.  C’est peine perdue….  Mange, dort, boit, mange, dort, boit c’est tout l’exercice que nous pouvons faire en attendant de remettre les pieds sur terre.  Onze heures trente le 27 février, nous atterrissons comme prévu (mince consolation, direz-vous, mais pour nous ça fait toute la différence).
 
Les formalités passées, nous prenons la navette qui nous amènera à notre hôtel le « City Life ».  En plein centre-ville, tout près de la « Sky Tower », de la Cathédrale St-Patrick et de différentes autres attractions que nous nous promettons de voir le lendemain.  Pour le moment, douche et vêtements plus appropriés s’imposent.  Pour donner suite à des rafraîchissements mérités, nous explorons les alentours.  Une grande artère pleine de magasins de toutes sortes où se greffent de part et d’autre de petites rues piétonnes parsemées de terrasses et de brasseries à l’Irlandaise.  Après avoir fait le tour pour évaluer et se mettre l’eau à la bouche (ou une bière), nous nous arrêtons à un petit bar qui n’offre que des bières néo-zélandaises.  « À Rome, on fait comme les Romains » et nous nous installons à une table un peu bancale, sur le trottoir face à l’édifice pour déguster ce champagne des pauvres.  Nous ne savons où donner de la tête tellement le choix est impressionnant.  Qu’à cela ne tienne, le garçon nous apporte quelques échantillons afin de nous permettre de faire un meilleur choix.  Il y a des beaux moments dans la vie comme par exemple : « prendre une bière sur une terrasse à l’autre bout du monde tout en essayant de résoudre le problème du corona virus ».  Après cette dégustation, nous retournons sur nos pas car, nous avions remarqué un petit bistro qui se vantait d’avoir le meilleur « Fish & Chips » de la ville.  Nous ne pouvons vous dire si c’est le meilleur mais, nous avons déguster un plat succulent et au-delà de nos attentes.  Il était à ce point à la hauteur que nous avons récidiver le lendemain.

Nous n’avons pas seulement ingurgité bière et nourriture.  Entre chaque repas nous nous déplacions au gré des côtes, des rues et des ruelles pour visiter certains points d’intérêt préétablis comme le « Sky Tower » haut de 328 mètres ce qui en fait la plus haute structure dans l’hémisphère sud.  Par temps clair, elle permet de voir à plus de 100 km.  Outre la tour, il y a la cathédrale anglicane « St-Matthew » avec une architecture riche dans sa sobriété, des parcs de verdures et des jardins de roses arborant un certain déclin, étant sur la fin de leur saison chaude.  Mais le plus intéressant à voir ici c’est la diversité culturelle qui semble s’amalgamer dans un même moule et tous et chacun vit à la néo-zélandaise.  Un autre phénomène un peu spécial, c’est la présence de plusieurs petits bistros, restos cachés dans l’arrière-cour d’édifices impersonnels et n’ayant comme annonce qu’un simple menu sur un mur ou un chevalet.  Je vous assure que la curiosité d’aller au fond des choses a bien meilleur goût.  Je suis persuadé que l’on peut rester plusieurs semaines sans connaître tous les fonds de cour….  Demain nous embarquons sur le Maasdam pour le début de la croisière.  Ah oui, puisque nous sommes demain je peux vous assurer que la fin du monde n’était pas pour hier.

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