samedi 29 avril 2023

C’est presque fini…

Notre dernière escale, avant de quitter la chaleur, a été « Cabo San Lucas » au Mexique.  Nous avons décidé, ce matin, d’embarquer à bord d’un bateau pirate qui nous a d’abord

amenés voir les rochers de la place, nous nous sentions comme à un Percé mexicanisé.  Par la suite, le capitaine nous a amené dans un coin où nous pouvions faire de la baignade et du « snorkeling ».  Le début de la saison touristique à Cabo San Lucas se situe entre le début avril et la fin septembre.  La raison de cette restriction est que l’eau est trop froide en dehors de cette période.  Après une tentative, je peux vous affirmer que la connexion pour le chauffe-eau n’était pas encore réparée.  Je suis un peu chochotte sur ce point et je me suis donc contenté de regarder les ours polaires se débattre autour du navire.  Après dix minutes de torture (c’est ce que je crois) mon ami revient à la raison et m’annonce que je n’ai pas raté grand-chose, comme on dit.  Lorsque le cuisto a constaté que tous les clients étaient revenus à bord, alors il s’est afféré à déballer ce que sera notre repas.  Tortillas de poulet, pasta à la ??, salsa, guacamole et croustilles accompagnés de boissons à volonté, le tout sera notre lot pour le
moment.  Nous ne le dirons jamais assez, les Mexicains savent comment faire la salsa et le guacamole.  Le repas terminé, les pirates se sont transformés en danseurs de rue et en athlètes accomplis pour nous divertir.  Tout à coup le bateau pirate se met en mouvement et se dirige directement sur d’autres embarcations qui se sont agglomérées au large.  Le capitaine revient-il à des amours d’un lointain passé?  Se lance-t-il à l’abordage pour une récolte d’or et de bijoux?  Tous les gens sont debout, un peu inquiets, jusqu’au moment où nous apercevons un doigt pointé dans une direction et un balbutiement qui attire l’attention.  Il parait qu’il y aurait des baleines dans le coin ce qui expliquerait le regroupement inhabituel en plein milieu de nulle part.  Après un certain temps, le capitaine rebrousse chemin car il n’y avait plus d’action.  Peut-être sommes-nous en présence d’un « cache-à-l’eau »?...  Nous revenons vers notre port d’attache après plusieurs bons moments passés en mer.  Nous retournons sur le Niew Amsterdam pour continuer notre route vers San Diego d’abord, et, par la suite vers Victoria et finalement Vancouver qui sera la fin de notre parcours pour cette année.


Dès que nous avons quitté la côte mexicaine, nous avons pu constater la fraicheur qui nous envahissait.  Les températures sont passées d’une moyenne de trente degrés Celsius à une moyenne plus près de seize degrés.  Nous ne nous plaignons pas mais, nous trouvons la transition un peu brusque.  Espérons que lorsque nous serons à San Diego nous aurons un petit moment de répit pour nous permettre, pour une Xième fois, de marcher dans les rues et de découvrir d’autres petits coins intéressants.  Auparavant nous devrons passer par la douane américaine car nous sommes considérés comme étant en transition provenant d’un autre pays et passant par les USA.  Autrement dit, tous les nouveaux, ceux qui débarquent et ceux qui sont en « transit » doivent impérativement passer par la vérification douanière.  Imaginez la scène.  Plus de deux milles passagers en plus des membres d’équipage doivent se présenter en personne devant le douanier.  Cinq cents passagers terminaient leur périple ici et ils ont pu passer devant les autorités selon les heures de sortie qui leur étaient attribuées.  Par la suite, malheureusement, la responsable de l’organisation a annoncé que tous les autres passagers pouvaient se présenter.  Je n’ai pas besoin de vous dire que, ce manque de planification a provoqué une file d’attente de près d’un demi-kilomètre, sachant que la file faisait les deux côtés du navire et qu’il faut faire trois tours pour obtenir 1,6 kilomètre.  Nous avons fini par voir l’officiel américain qui a réglé la situation en trente secondes après avoir fait le parcours du combattant de plus de quarante minutes.  Nous sentions une tension plus évidente chez certains « suivants qui suivaient un suivant », comme dirait Jacques Brel.  Aussitôt ces règles respectées nous avons pu retourner en ville et nous rappeler de bons moments.  Demain, nous commençons un périple de deux jours en mer avant d’atteindre l’Île de Vancouver.  Je crois bien, à moins d’événements cocasses à raconter, que mon placotage se terminerait ici pour cette année.


1 commentaire:

  1. Allô chers amis grands voyageurs...Je viens de lire en rafale tes 3 derniers messages Robert. Que dire??? Simplement: C'EST DU BONBON. J'adore lire ces anecdotes teintées d'humour, d'histoire et +++. Bon retour à la maison. Au plaisir de vous revoir!!! xx

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