Nous voilà accostés au port d'Aruba. Cette petite île de 32 km de long par 10 km de large faisait partie, avec les îles de Bonaire et Curaçao, d'un ensemble d'anciennes colonies néerlandaises des Antilles situées au nord de la côte du Vénézuela. Elles ont obtenu leur autonomie en 1954. La première réflexion qui nous vient en tête lorsque nous déambulons dans les rues, sont les couleurs pastels qui habillent les maisons de style néerlandais. Tout au long des rues commerciales, nous sommes abordés par des gens qui vous invitent, sans agression, à pénétrer à l'intérieur des commerce qui leur sont attitrés. Une autre attraction un peu spéciale, ce sont ces chevaux grandeurs natures en porcelaine bleu royal que nous retrouvons par-ci, par-là. Ces chevaux sont un symbole de fierté et d'indépendance qui représente bien Aruba. Tout en déambulant dans les rues sous un soleil de plomb, nous remarquons des rails en plein milieu du centre ville. Sur notre retour nous longeons l'une de celles-ci jusqu'à son point de départ. C'est là que nous remarquons le garage d'où pouvaient
Nous avons décidé de prendre le petit déjeuner plus tôt ce matin car le navire quittera le port à treize heures aujourd'hui ce qui nous laisse peu de temps pour visiter. La raison principale de ce temps écourté est que nous avons rendez-vous demain pour la traversée du "Canal de Panama". Nous prenons une navette qui nous amène à la sortie du port. Par contre, pour la transition entre le port et la ville, les Carthagénois se sont montrés ingénieux et brillants. Nous sommes amenés à passer par un petit jardin zoologique où nous pouvons voir se déplacer librement des flamants roses, des paons très fiers voulant nous impressionner et des haras, en couple, arborants de multiples couleurs et volant au-dessus de nos têtes. Quelques photos plus loin, nous sortons de ce petit paradis pour nous retrouver dans une jungle humaine avec une chaleur et une humidité écrasante. Nous négocions avec quelques chauffeurs de taxi pour une courte visite et pour nous assurer qu'il restera avec nous tout au long du parcours et qu'il nous ramènera à bon port pour onze heures et trente.
Nous nous déplaçons lentement à bord d'un véhicule "Renault" à air martyrisé à travers des rues trop étroites pour supporter trois voitures de large et pourtant, ils le font. À tout moment nous sommes dépassés à gauche, à droite, devant par une moto qui ne veut, sous aucun prétexte, ralentir son allure. Personne ne cède d'espace et semble dire : "Tu passeras à ton tour et ce n'est pas maintenant". Chez-nous, un tel comportement hériterait d'un concert de klaxon accompagné de la liturgie habituelle. Ici, pas un mot, pas un son, pas de gestes d'impatience juste le respect d'une règle peu orthodoxe. Avec tout ce désordre et cette lenteur nous commençons à craindre le retour. Pas de problème, nous rassure notre chauffeur car, ce sera plus rapide dans l'autre sens. Il faut vraiment faire un acte de foi. Non
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