lundi 19 mars 2018

Manille la chaude…




Nous nous préparons pour notre visite de Manille, en assistant aux différentes conférences sur le sujet.  Après la présentation des lieux les plus intéressants à voir, nous nous arrêtons sur la vielle ville de Manille.  Cette dernière se trouve à moins d’un kilomètre du port.  Mais, comme pour nous décourager ou nous encourager à prendre une visite guidée organisé par « Holland America », l’animateur nous signale la présence importante de « pick pocket » imminents.  Un bout de présentation et encore l’avertissement d’un environnement dangereux.  Ce commentaire revenait comme le mot « stop » pour terminer les phrases dans un télégramme.  Nous nous regardons et, sans mot dire, nous nous rappelons que nous avions déjà connu pareille situation.  Après ce court instant d’hésitation, nous nous penchons sur la carte pour déterminer notre parcours pour le lendemain. 

On nous avait promis une journée chaude et humide et je peux vous assurer que nous avons été gâtés de ce côté.  Un beau 32o C nous a tenu compagnie tout au long de notre visite de la vieille ville.  Nous marchions, au début, dans les rues avec une certaine méfiance.  Les hommes avec les sacs à dos en avant et nos dames à l’arrière faisant le guet et prètes à intervenir à tout moment.  Il n’a pas fallu longtemps pour comprendre que ce n’était qu’une technique de vente sous pression.  Outre les propriétaires de petits taxis locaux qui tentent de vous intéresser à choisir leur tour guidé de la ville, c’est le calme plat.  Nous sommes surpris de leur persévérance à vouloir obtenir notre faveur car, même s’ils sont conscients de la réponse précédente, ils insistent pour nous faire leur baratin (d’ailleurs tous semblables les uns aux autres).  Si l’offre est sensiblement la même, les moyens de transport diffèrent énormément.  Vous avez le choix entre : le taxi traditionnel climatisé, un siège sur roue placé latéralement à une bicyclette ou une motocyclette, ou encore une espèce de calèche avec des chevaux miniatures.  Nous persistons, quand même, à suivre notre première idée et faire la visite par nos propres moyens, soit une randonnée pédestre à l’intérieur des murs.      
 
Après un bon deux kilomètres de marche sous un soleil de plomb, nous apercevons le « Fort Santiago ».  Ce dernier construit par les conquistadors espagnols sur le site d’un vieux fort musulman.  Pour pouvoir le visiter nous devons payer un tribut, qui pour nous n’est pas un problème, mais il n’accepte que des pesos philippins.  Impossible de payer avec de l’argent américain (faut dire que ces jours-ci je les comprends un peu).  Nous avons dû accepter cette contrainte et après quelques clichés souvenirs nous permettant de rapprocher temporairement l’objectif désiré mais non assouvi, nous poursuivons notre parcours.  Nous nous dirigeons vers la « Cathédrale-Basilique Métropolitaine de Manille » dont le début de la première construction remonte en 1581.  Elle fut détruite par un tremblement de terre et reconstruite avec toute sa grandeur.  Vous souvenez-vous le temps ou lorsque nous pénétrions dans une église nous devions nous décoiffer et les dames devaient se couvrir?  Ici tous et toutes doivent se découvrir en signe de respect.  Cette cathédrale inspire le respect par sa grandeur et sa simplicité.  Nous poursuivons notre visite sans être importunés par quiconque et lorsque nous voulions nous assurer du chemin à suivre, nous abordions un affable policier nous donnant le renseignement avec toute simplicité.  Nous continuons de déambuler dans les rues ne nous laissant guider que par notre environnement physique et architectural.  Et voilà, juste devant nous, l’église « San Augustin » construite en 1571, ce qui en fait la plus vieille structure des Philippines.  La chance est de notre côté car nous sommes arrivés au même moment qu’une préparation de mariage.  Les filles d’honneur, grandes ou petites, sont vêtues du même style de robe bourgogne.  Pour les hommes, une espèce de tunique laissant entrevoir la blancheur éclatante de leur chemise.  Tous et chacun étaient fiers d’être là.  On aurait voulu être de la fête mais nous devions poursuivre notre chemin jusqu’au « Parc Rizal ».  Ce parc renferme les monuments importants de la ville incluant celui du révolutionnaire Dr José Rizal.  Magnifique parc bordée de part et d’autre de petits jardins thématiques et c’est ici que se terminera notre périple pour aujourd’hui. 

Demain nous aurons une journée en mer avant d’arriver à Taïwan anciennement « Formose ».

1 commentaire: