Nous
nous préparons pour notre visite de Manille, en assistant aux différentes
conférences sur le sujet. Après la
présentation des lieux les plus intéressants à voir, nous nous arrêtons sur la
vielle ville de Manille. Cette dernière
se trouve à moins d’un kilomètre du port. Mais, comme pour nous décourager ou nous
encourager à prendre une visite guidée organisé par « Holland America »,
l’animateur nous signale la présence importante de « pick pocket » imminents. Un bout de présentation et encore
l’avertissement d’un environnement dangereux.
Ce commentaire revenait comme le mot « stop » pour terminer
les phrases dans un télégramme. Nous
nous regardons et, sans mot dire, nous nous rappelons que nous avions déjà
connu pareille situation. Après ce court
instant d’hésitation, nous nous penchons sur la carte pour déterminer notre
parcours pour le lendemain.
On
nous avait promis une journée chaude et humide et je peux vous assurer que nous
avons été gâtés de ce côté. Un beau 32o
C nous a tenu compagnie tout au long de notre visite de la vieille ville. Nous marchions, au début, dans les rues avec
une certaine méfiance. Les hommes avec
les sacs à dos en avant et nos dames à l’arrière faisant le guet et prètes à
intervenir à tout moment. Il n’a pas
fallu longtemps pour comprendre que ce n’était qu’une technique de vente sous
pression. Outre les propriétaires de
petits taxis locaux qui tentent de vous intéresser à choisir leur tour guidé de
la ville, c’est le calme plat. Nous
sommes surpris de leur persévérance à vouloir obtenir notre faveur car, même
s’ils sont conscients de la réponse précédente, ils insistent pour nous faire
leur baratin (d’ailleurs tous semblables les uns aux autres). Si l’offre est sensiblement la même, les
moyens de transport diffèrent énormément.
Vous avez le choix entre : le taxi traditionnel climatisé, un siège
sur roue placé latéralement à une bicyclette ou une motocyclette, ou encore une
espèce de calèche avec des chevaux miniatures.
Nous persistons, quand même, à suivre notre première idée et faire la
visite par nos propres moyens, soit une randonnée pédestre à l’intérieur des
murs.
Après
un bon deux kilomètres de marche sous un soleil de plomb, nous apercevons le
« Fort Santiago ». Ce
dernier construit par les conquistadors espagnols sur le site d’un vieux fort
musulman. Pour pouvoir le visiter nous
devons payer un tribut, qui pour nous n’est pas un problème, mais il n’accepte
que des pesos philippins. Impossible de
payer avec de l’argent américain (faut dire que ces jours-ci je les comprends
un peu). Nous avons dû accepter cette
contrainte et après quelques clichés souvenirs nous permettant de rapprocher
temporairement l’objectif désiré mais non assouvi, nous poursuivons notre
parcours. Nous nous dirigeons vers la
« Cathédrale-Basilique Métropolitaine de Manille » dont le début de
la première construction remonte en 1581.
Elle fut détruite par un tremblement de terre et reconstruite avec toute
sa grandeur. Vous souvenez-vous le temps
ou lorsque nous pénétrions dans une église nous devions nous décoiffer et les
dames devaient se couvrir? Ici tous et
toutes doivent se découvrir en signe de respect. Cette cathédrale inspire le respect par sa
grandeur et sa simplicité. Nous
poursuivons notre visite sans être importunés par quiconque et lorsque nous
voulions nous assurer du chemin à suivre, nous abordions un affable policier
nous donnant le renseignement avec toute simplicité. Nous continuons de déambuler dans les rues ne
nous laissant guider que par notre environnement physique et
architectural. Et voilà, juste devant
nous, l’église « San Augustin » construite en 1571, ce qui en fait la
plus vieille structure des Philippines.
La chance est de notre côté car nous sommes arrivés au même moment
qu’une préparation de mariage. Les
filles d’honneur, grandes ou petites, sont vêtues du même style de robe
bourgogne. Pour les hommes, une espèce
de tunique laissant entrevoir la blancheur éclatante de leur chemise. Tous et chacun étaient fiers d’être là. On aurait voulu être de la fête mais nous
devions poursuivre notre chemin jusqu’au « Parc Rizal ». Ce parc renferme les monuments importants de
la ville incluant celui du révolutionnaire Dr José Rizal. Magnifique parc bordée de part et d’autre de
petits jardins thématiques et c’est ici que se terminera notre périple pour
aujourd’hui.
Demain
nous aurons une journée en mer avant d’arriver à Taïwan anciennement
« Formose ».
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