D’abord, je voudrais revenir
sur notre dernière destination, soit Manille.
Un petit détail que j’avais omis de mentionner à propos de la profession
d’électricien. Pour plusieurs,
électricien n’est pas une profession mais un métier. Pour tous ces sceptiques, il faudrait qu’ils
viennent faire un tour dans les rues de Manille, pour se rendre compte qu’il
vaut mieux les traiter avec plus d’égard.
On dit qu’une photo vaut mille mots, et bien constater par vous-mêmes.
Après une journée en mer d’un
calme plat, nous sommes arrivés à Taïwan.
C’est au XVIe siècle, que les Portugais longèrent la côte est
de l’île. Ils ont été tellement
impressionnés par la beauté de ce qu’ils voyaient, qu’ils s’exclamèrent:
« formosa ». Ce mot servira longtemps d’identification pour
cette île. En 1624 il y eut l’invasion
par le Hollandais. Pendant cette
période, des colons hollandais échangèrent, aux indigènes, une parcelle de
terrain pour cinq cents mètres de tissus.
Avec la venue des Hollandais, apparurent des hôpitaux, un marché public,
des entrepôts et de bien d’autres structures d’affaires. En 1653, ils construisirent « Fort
Provincia » pour pallier à certains incidents guerriers. En 1862, un terrible tremblement de terre,
dans la partie sud et centrale de Taïwan, détruisait la majorité des monuments
et édifices érigés par les Hollandais.
En 1895, ce fut l’invasion des Japonais jusqu’à la guerre 39-45 et
Taïwan, par la suite, fut libéré par les Américains. Autre fait important pour Taïwan c’est
qu’elle a hébergé « Chiang Kai-Shek » lors de son exile.
Pour notre part, la visite
s’est faite en deux temps. En mandarin,
(qui est la langue officielle
de Taïwan), « nan » veut dire sud et
« pei » désigne le nord. Donc
la première journée nous avons visité une partie de Taïnan (situé dans le sud)
qui est la plus vieille ville de Taïwan.
En nous dirigeant vers la « Chikan Tower » où autrefois était
situé le « Fort Provincia hollandais » qui a été détruit par le
tremblement de terre. En cours de route,
nous remarquons que pas une parcelle de terrain n’est laissée à l’abandon. Dans les zones habitées, les constructions
semblent être coulées dans un bloc monolithique séparé que par les rues ou les
avenues. Les milieux industriels
présentent, cependant, un tout autre aspect.
Les complexes industriels sont entourés par des rizières ou par quelques
plantations existantes ou en devenir. Sur
la route, la discipline et le respect de l’autre sont remarquables. Après quarante-cinq minutes de route, nous
arrivons à la « Chikan Tower » qui fut un château au temps des
Hollandais, une pagode pendant la dynastie Qing et un hôpital durant
l’occupation japonaise. Un très beau
jardin nous accueille et nous offre deux magnifiques et imposants pavillons à
l’architecture chinoise particulière. Après avoir laissé notre imagination se faire
plein de scénarios au fil de notre visite, nous retournons à l’autocar qui nous
amènera au « Temple de Confucius ».
D’ailleurs Confucius a dit un jour : « Quiconque se couche
avec les fesses qui piquent, se lève avec les doigts qui… ». Autant la « Chikan Tower » était
érigée pour résister à des assauts militaires, autant le « Temple de
Confucius » inspire la méditation, le recueillement et la zenitude. Tous les bâtiments et les aménagements
favorisent l’harmonie chez les êtres qui la fréquentent. L’alignement des « chakras » étant
terminé, nous nous dirigeons vers le « Sanctuaire de Koxinga ». Ce dernier fut construit en 1874 en mémoire de
Koxinga qui libéra la Taïwan de l’occupation hollandaise. Nous visitons par nous-mêmes ce
sanctuaire. Je dois vous dire que je
commence à trouver que l’architecture et les jardins ont comme un petit
quelque chose de déjà-vu. La visite
terminée, nous retournons au navire et nous voyagerons de nuit afin de nous
rendre au nord de l’île, pour visiter la ville de « Taïpei ».
Aujourd’hui nous visiterons Taïpei
sous la grisaille et la pluie. Comme
pour la veille, nous nous limiterons à trois visites importantes soient :
« Chiang Kai-Shek Memorial Hall, le National Palace Museum et Taïpei
101 »; compte-tenue de la distance
que nous devons parcourir avant de commencer les visites. Notre premier arrêt
nous amène au « National Palace Museum ». Nous sommes impressionnés par le nombre de
visiteurs et la capacité qu’a le musée de procurer à chacun et chacune, des
écouteurs qui permettront à notre guide de ne pas perdre la voix d’ici la fin
de la visite. Ce musée a la réputation
de posséder la plus grande collection d’art et de trésors chinois. Nous quittons ce magnifique musée pour nous
diriger vers une impressionnante construction, le CKS Memorial Hall qui est
ouvert au public depuis 1980. Construit
en hommage au dernier président, ce magnifique complexe nous ramène dans le
passé par ses reconstitutions de moments importants de la vie de CKS. L’exposition sur plusieurs thèmes nous est
présentée afin de nous faire mieux connaître la période et l’évolution de la
construction du site. Nous retournons à
l’extérieur afin de gravir les marches qui nous amèneront au bronze de CKS. Il y a 89 marches, en souvenir de l’âge du
décès de son père. Pour ma part, j’ai
préféré retourner à l’intérieur et faire l’ascension de façon mécanique et
d’apprécier davantage l’œuvre. Après
quarante-cinq minutes d’attente car il y avait une personne du groupe qui
s’était égarée, nous nous dirigeons vers la « Taïpei 101 » pour un
arrêt photo seulement. C’est l’un des
plus hauts gratte-ciels au monde dont l’architecture ressemble à une tige de
bambou attaché par un élégant ruban à chaque étage. Impressionnantes ces constructions mais, je
ne peux m’empêcher de penser aux « Tours jumelles » et au film
« La Tour Infernale ». Demain
nous arriverons à « Okinawa » au Japon vers deux heures de
l’après-midi.
Comment expliquer que parmi l'ensemble des informations, 2 sont rapidement mémorisées.Devinez un peu lesquelles? Eh oui, vous avez vu juste.. Parole de Confucius et photo de vous deux��
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