vendredi 23 mars 2018

Taïwan ou Formose…


D’abord, je voudrais revenir sur notre dernière destination, soit Manille.  Un petit détail que j’avais omis de mentionner à propos de la profession d’électricien.  Pour plusieurs, électricien n’est pas une profession mais un métier.  Pour tous ces sceptiques, il faudrait qu’ils viennent faire un tour dans les rues de Manille, pour se rendre compte qu’il vaut mieux les traiter avec plus d’égard.  On dit qu’une photo vaut mille mots, et bien constater par vous-mêmes.

Après une journée en mer d’un calme plat, nous sommes arrivés à Taïwan.  C’est au XVIe siècle, que les Portugais longèrent la côte est de l’île.  Ils ont été tellement impressionnés par la beauté de ce qu’ils voyaient, qu’ils s’exclamèrent: « formosa ».   Ce mot servira longtemps d’identification pour cette île.  En 1624 il y eut l’invasion par le Hollandais.  Pendant cette période, des colons hollandais échangèrent, aux indigènes, une parcelle de terrain pour cinq cents mètres de tissus.  Avec la venue des Hollandais, apparurent des hôpitaux, un marché public, des entrepôts et de bien d’autres structures d’affaires.  En 1653, ils construisirent « Fort Provincia » pour pallier à certains incidents guerriers.  En 1862, un terrible tremblement de terre, dans la partie sud et centrale de Taïwan, détruisait la majorité des monuments et édifices érigés par les Hollandais.  En 1895, ce fut l’invasion des Japonais jusqu’à la guerre 39-45 et Taïwan, par la suite, fut libéré par les Américains.  Autre fait important pour Taïwan c’est qu’elle a hébergé « Chiang Kai-Shek » lors de son exile.

Pour notre part, la visite s’est faite en deux temps.  En mandarin, (qui est la langue officielle
de Taïwan), « nan » veut dire sud et « pei » désigne le nord.  Donc la première journée nous avons visité une partie de Taïnan (situé dans le sud) qui est la plus vieille ville de Taïwan.  En nous dirigeant vers la « Chikan Tower » où autrefois était situé le « Fort Provincia hollandais » qui a été détruit par le tremblement de terre.  En cours de route, nous remarquons que pas une parcelle de terrain n’est laissée à l’abandon.  Dans les zones habitées, les constructions semblent être coulées dans un bloc monolithique séparé que par les rues ou les avenues.  Les milieux industriels présentent, cependant, un tout autre aspect.  Les complexes industriels sont entourés par des rizières ou par quelques plantations existantes ou en devenir.  Sur la route, la discipline et le respect de l’autre sont remarquables.  Après quarante-cinq minutes de route, nous arrivons à la « Chikan Tower » qui fut un château au temps des Hollandais, une pagode pendant la dynastie Qing et un hôpital durant l’occupation japonaise.  Un très beau jardin nous accueille et nous offre deux magnifiques et imposants pavillons à l’architecture chinoise particulière.  Après avoir laissé notre imagination se faire plein de scénarios au fil de notre visite, nous retournons à l’autocar qui nous amènera au « Temple de Confucius ».  D’ailleurs Confucius a dit un jour : « Quiconque se couche avec les fesses qui piquent, se lève avec les doigts qui… ».  Autant la « Chikan Tower » était érigée pour résister à des assauts militaires, autant le « Temple de Confucius » inspire la méditation, le recueillement et la zenitude.  Tous les bâtiments et les aménagements favorisent l’harmonie chez les êtres qui la fréquentent.  L’alignement des « chakras » étant terminé, nous nous dirigeons vers le « Sanctuaire de Koxinga ».  Ce dernier fut construit en 1874 en mémoire de Koxinga qui libéra la Taïwan de l’occupation hollandaise.  Nous visitons par nous-mêmes ce sanctuaire.  Je dois vous dire que je commence à trouver que l’architecture et les jardins ont comme un petit quelque chose de déjà-vu.  La visite terminée, nous retournons au navire et nous voyagerons de nuit afin de nous rendre au nord de l’île, pour visiter la ville de « Taïpei ».

Aujourd’hui nous visiterons Taïpei sous la grisaille et la pluie.  Comme pour la veille, nous nous limiterons à trois visites importantes soient : « Chiang Kai-Shek Memorial Hall, le National Palace Museum et Taïpei 101 »;  compte-tenue de la distance que nous devons parcourir avant de commencer les visites. Notre premier arrêt nous amène au « National Palace Museum ».  Nous sommes impressionnés par le nombre de visiteurs et la capacité qu’a le musée de procurer à chacun et chacune, des écouteurs qui permettront à notre guide de ne pas perdre la voix d’ici la fin de la visite.  Ce musée a la réputation de posséder la plus grande collection d’art et de trésors chinois.  Nous quittons ce magnifique musée pour nous diriger vers une impressionnante construction, le CKS Memorial Hall qui est ouvert au public depuis 1980.  Construit en hommage au dernier président, ce magnifique complexe nous ramène dans le passé par ses reconstitutions de moments importants de la vie de CKS.  L’exposition sur plusieurs thèmes nous est présentée afin de nous faire mieux connaître la période et l’évolution de la construction du site.  Nous retournons à l’extérieur afin de gravir les marches qui nous amèneront au bronze de CKS.  Il y a 89 marches, en souvenir de l’âge du décès de son père.  Pour ma part, j’ai préféré retourner à l’intérieur et faire l’ascension de façon mécanique et d’apprécier davantage l’œuvre.  Après quarante-cinq minutes d’attente car il y avait une personne du groupe qui s’était égarée, nous nous dirigeons vers la « Taïpei 101 » pour un arrêt photo seulement.  C’est l’un des plus hauts gratte-ciels au monde dont l’architecture ressemble à une tige de bambou attaché par un élégant ruban à chaque étage.  Impressionnantes ces constructions mais, je ne peux m’empêcher de penser aux « Tours jumelles » et au film « La Tour Infernale ».  Demain nous arriverons à « Okinawa » au Japon vers deux heures de l’après-midi.

1 commentaire:

  1. Comment expliquer que parmi l'ensemble des informations, 2 sont rapidement mémorisées.Devinez un peu lesquelles? Eh oui, vous avez vu juste.. Parole de Confucius et photo de vous deux��

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