D’abord un gros merci à
tous ceux et celles qui nous écrivent pour nous donner des nouvelles de la
« Nouvelle-France ». On se
sent tellement seul loin de nos attaches.
On pense souvent à vous qui êtes obligés de subir des changements
brusques de températures pendant que nous, nous nous forçons à rester au soleil
en voie d’expiation. Le monde est mal
fait parfois. Qu’entends-je
soudain? Mais je ne rêve pas c’est une
magnifique voix d’une femme de couleur accompagnée par un saxophone tout aussi
langoureux qui envahit le pont et nous berce doucement. Mais laissons là ces tracasseries musicales
et revenons à des choses plus sérieuses.
« Recife »
bâtie sur les presqu’îles des deltas de deux fleuves et abritée derrière la
barrière de récifs qui lui donna son nom, aime être considérée comme « la
Venise du Brésil » (extrait JPMGuides, Brésil). Mais soyons honnêtes, mis à part quelques
canaux et ponts éparses sous l’œil vigilant d’églises baroques, nous devons
arrêter là la comparaison. Recife
demeure une ville accueillante avec des attraits historiques et touristiques
intéressants à visiter mais… comme chez-nous, ce n’est jamais le bon moment
pour des rénovations et des rafraichissements de toutes sortes. Le « Theatro Santa Isabel » inauguré
en 1850 où a été proclamée la fin de l’esclavage : en réparation; le
« Casa da Cultura de Recife » dont l’intérieur était une
ancienne prison avec une cour centrale : en réparation; la première
« Synagogue » en Amérique : fermée pour réparation. Finalement nous n’étions pas au bon endroit
au bon moment. Heureusement que la
majorité des Brésiliens sont catholiques et pratiquants ce qui nous a permis de
contempler quelques chefs d’œuvre à travers ses cathédrales et ses églises. Un autre fait intéressant à noter est, que
nous pouvons déambuler dans les rues librement et ainsi prendre un bain de
foule. Ici et là l’installation des
décorations en vue du « Carnaval » vont bon train et nous obligent,
parfois, à faire un détour substantiel. Banderoles
de toutes les couleurs, figurines surdimensionnées ornant les rues vous
rappellent que « l’heure J » approche.
Après une autre journée
en mer nous arrivons à « Maceió » situé à près de 300 km de Recife. Cette ville doit ses débuts à des plantations
de canne à sucre et aux usines de transformation de ce nectar. Au XIXe siècle, la ville connut un
essor lorsque des navires transportant du bois en provenance de la baie
« Jaraguá » y accostèrent.
Maceió commença à exporter du sucre, du tabac, de la noix de coco, du
cuir et quelques épices. Grâce à ce
développement elle est devenue la capitale de l’état en 1830 et a continué de
prospérer. Le centre culturel et
historique est à peine à 3 km du port et nous offre entre autre le
« Palacio do Governo » face à la spacieuse « Praça do
Martirios » qui est constamment en mouvement. Pour s’y rendre il faut se faufiler à travers
la foule sur des trottoirs étroits en pavés rendus inégaux par le poids du
temps. Au fil de notre course nous
sommes interpellés par un enseigne nous rappelant un 34o C et la
nécessité de remplacer l’eau évaporée.
Tout au long de notre déambulation nous déposons notre regard tout
autour et nous constatons que nous sommes dans la vieille partie de la ville. Ici se succèdent magasins de toutes sortes
encadrant « Igreja Bom Jesus dos Martirios » (Église du Bon Jésus des
Martyrs) avec sa façade en tuiles de céramique du Portugal, ces tuiles artisanales
bleus et blanches sont typiques de l’architecture ecclésiastique portugaise.
C’est le moment de
faire un arrêt et de contempler le génie et le travail humain (on y trouve
aussi un peu d’ombre et de fraicheur). Mais
nous devons quitter ce havre de paix pour revenir au navire. Nous empruntons un autre chemin plaçant
Adrienne dans un état d’inquiétude « orientationnelle ». Rapidement on se félicite de cette initiative
qui nous fait découvrir une autre partie de la ville avec une animation
différente. Ici les magasins ont leurs
portes toutes grandes ouvertes comme pour permettre aux marchands ambulants
moins fortunés, de pouvoir profiter de la climatisation excédentaire. Afin de dissiper les inquiétudes d’Adrienne j’emprunte
une autre rue qui nous amène près de la mer et nous permet de voir le
navire. Tout va bien et nous revenons à
bon port sains et saufs.
Demain, retour en mer
en direction de « Vitoria ».
Bonjour vous deux,peut-être que l'on subit la température, mais nous on ne sue pas à grosse goutte.On n'a pas besoin d'expier à cause de cela.Je trouve que vous aller loin pour expier.Profitez des églises pour vos dévotions et à genoux de temps à autres.
RépondreSupprimerRobert,ne fait pas esprès pour stressé Adrienne!!!!!!!
Nic et Nor