Aujourd’hui, première
journée à « Rio de Janeiro ».
Première journée pas exactement comme on l’imaginait. Comme nous arrivions en plein carnaval et que
cette ville comprend plus de 12 millions d’habitants, nous avions décidé de
prendre une excursion. En plus, les gens
deviennent dans un état second pour cette occasion, c’est pourquoi nous avions
mis toutes les chances de notre côté afin de voir le plus de choses possibles. Mais nous avions oublié un adversaire de
taille en « l’agence touristique brésilienne » qui est totalement
dépourvue d’organisation.
Donc nous attendons
avec patience le départ d’un groupe qui, comme nous, avait choisi de monter aux
pieds du « Cristo Redentor », emblème mondialement reconnu. Normalement, lorsqu’on dit « aux pieds »
on s’attend à être au même niveau. Mais
non ce colosse se situe à 710 mètres au-dessus du niveau de la mer. Pour y arriver deux choix s’offrent à nous
soit : le parcours en lacet à bord d’un minibus ou la montée directe par
le train électrique à crémaillère. Nous,
nous avions le bonheur de faire le parcours direct et d’y aller à un moment où
la température serait plus clémente. Mais,
le sort en avait décidé autrement.
Arrivés sur place à 10h10, nous apprenons que l’embarquement ne se ferait
pas avant 13h20. Nous avons fait du sur
place au gros soleil pendant plus de trois heures. Un mécontentement général s’installa
progressivement avec les arguments nous permettant de nous en convaincre, ce
qui fut fait (C.Q.F.D.). La température
de fusion intérieure augmentait au même rythme que celle de l’extérieure. Au moment de l’explosion, notre guide nous
annonce que c’est à notre tour. Un apaisement
momentané se fit sentir nous permettant de parcourir le serpentin aboutissant
au tourniquet tant attendu. Mais
surprise, le tourniquet ne tourne plus et un autre délai de vingt minutes nous
fut imposé. Le confinement dans un
espace de plus en plus restreint et les derniers arrivés qui donnent
l’impression de pousser comme pour s’assurer d’être dans le prochain train,
réactivent le débat négatif. Après un
autre vingt minutes d’ascension le spectacle qui s’offre à nous est
unique. Un géant de 31 mètres qui a les
bras ouverts sur 27 mètres, vous invite à l’admirer. Ce « Christ » de 1 145 tonnes,
protège la ville. Peu importe l’endroit
où nous sommes, il est présent. Tous et
chacun veulent se faire photographier dans la même position, les bras en croix,
mais aucun ne résiste aussi longtemps que Lui.
On pourrait croire qu’il ouvre les bras pour vous inciter à admirer Rio
qu’on pourrait nommer à ce moment « la magnifique, la splendide ». Un apaisement se fit soudainement sentir chez
certains membres du groupe.
Demain nous avons une
autre excursion et nous craignons un peu le même scénario (c’est probablement
la manière brésilienne de faire les choses).
Nous irons quand même car, nous ne sommes pas venus jusqu’ici pour faire
nos difficiles. La sagesse venant avec
l’âge nous apprend « que l’eau que l’on met dans notre vin nous permet
d’en prendre plus » dicton cité pour la première fois par le
« grand-père de Boucar Diouf ».
Congé d’écriture pour
demain…. On se perd dans Rio.
Bonjour vous deux, profité bien des couleurs de Rio. Connaissant ta douce, je suis surpris que tu n'ais pas parlé de vertige la concernant. C'est donc qu'elle a fait cela en beauté!!!!!
RépondreSupprimerEncore une fois bon voyage. Ici la température joue encore au yoyo d'une journée à l'autre et parfois dans la même journée (de -20 à -4).
Nic et Nor