lundi 11 février 2013

Rio de Janeiro...


Aujourd’hui, première journée à « Rio de Janeiro ».  Première journée pas exactement comme on l’imaginait.  Comme nous arrivions en plein carnaval et que cette ville comprend plus de 12 millions d’habitants, nous avions décidé de prendre une excursion.  En plus, les gens deviennent dans un état second pour cette occasion, c’est pourquoi nous avions mis toutes les chances de notre côté afin de voir le plus de choses possibles.  Mais nous avions oublié un adversaire de taille en « l’agence touristique brésilienne » qui est totalement dépourvue  d’organisation. 

Donc nous attendons avec patience le départ d’un groupe qui, comme nous, avait choisi de monter aux pieds du « Cristo Redentor », emblème mondialement reconnu.    Normalement, lorsqu’on dit « aux pieds » on s’attend à être au même niveau.   Mais non ce colosse se situe à 710 mètres au-dessus du niveau de la mer.  Pour y arriver deux choix s’offrent à nous soit : le parcours en lacet à bord d’un minibus ou la montée directe par le train électrique à crémaillère.  Nous, nous avions le bonheur de faire le parcours direct et d’y aller à un moment où la température serait plus clémente.  Mais, le sort en avait décidé autrement.  Arrivés sur place à 10h10, nous apprenons que l’embarquement ne se ferait pas avant 13h20.  Nous avons fait du sur place au gros soleil pendant plus de trois heures.  Un mécontentement général s’installa progressivement avec les arguments nous permettant de nous en convaincre, ce qui fut fait (C.Q.F.D.).  La température de fusion intérieure augmentait au même rythme que celle de l’extérieure.  Au moment de l’explosion, notre guide nous annonce que c’est à notre tour.  Un apaisement momentané se fit sentir nous permettant de parcourir le serpentin aboutissant au tourniquet tant attendu.  Mais surprise, le tourniquet ne tourne plus et un autre délai de vingt minutes nous fut imposé.  Le confinement dans un espace de plus en plus restreint et les derniers arrivés qui donnent l’impression de pousser comme pour s’assurer d’être dans le prochain train, réactivent le débat négatif.  Après un autre vingt minutes d’ascension le spectacle qui s’offre à nous est unique.  Un géant de 31 mètres qui a les bras ouverts sur 27 mètres, vous invite à l’admirer.  Ce « Christ » de 1 145 tonnes, protège la ville.  Peu importe l’endroit où nous sommes, il est présent.  Tous et chacun veulent se faire photographier dans la même position, les bras en croix, mais aucun ne résiste aussi longtemps que Lui.  On pourrait croire qu’il ouvre les bras pour vous inciter à admirer Rio qu’on pourrait nommer à ce moment « la magnifique, la splendide ».  Un apaisement se fit soudainement sentir chez certains membres du groupe.

Demain nous avons une autre excursion et nous craignons un peu le même scénario (c’est probablement la manière brésilienne de faire les choses).  Nous irons quand même car, nous ne sommes pas venus jusqu’ici pour faire nos difficiles.  La sagesse venant avec l’âge nous apprend « que l’eau que l’on met dans notre vin nous permet d’en prendre plus » dicton cité pour la première fois par le « grand-père de Boucar Diouf ». 

La nuit portant conseil nous nous retrouvons au « showroom » pour un nouveau départ.  La journée débute sur une bonne note car, forts de l’expérience de la veille, nous partons à l’heure et nous nous dirigeons directement au pied du « Sugar Loaf ».  Une ascension de 395 mètres au-dessus de la baie « Guanabara » qui se fera en deux temps dans des téléphériques.  Le « Christ » de la veille a dû avoir des effets sur ma blonde face au téléphérique et son vide.  Elle se précipite à l’intérieur afin d’avoir une place près du bord ne voulant pas manquer un instant de la vision imprenable qui s’offre à elle d’abord et par la suite, à moi.  L’ascension se fait en deux temps trois mouvements et nous nous retrouvons au sommet du monde cariocain.  De cette hauteur on peut y voir un autre coin de Rio : des pics rocheux entrecoupés de plages magnifiques au sable doré recouvertes de points de couleurs comme si le Seigneur voulait indiquer les emplacements à rechercher.  Les plages « Ipanema », « Copacabana » où les fins de semaine on peut y retrouver jusqu’à 300 000 baigneurs, s’étendent devant nous.  Des chemins de sable mouillé se retrouvent à tous les 100 mètres afin de permettre aux futurs baigneurs de pouvoir se rapprocher de la mer sans brûlure excessive (température au sol : 36o C).  On y découvre un amalgame d’espaces verts, de constructions et de plages aussi loin que notre regard peut se poser.  Une belle journée qui a bien commencé et qui s’est terminée tout aussi bien.  C’est bien pour dire : quand on veut on peut, même les Brésiliens….

Congé d’écriture pour demain….  On se perd dans Rio.

1 commentaire:

  1. Bonjour vous deux, profité bien des couleurs de Rio. Connaissant ta douce, je suis surpris que tu n'ais pas parlé de vertige la concernant. C'est donc qu'elle a fait cela en beauté!!!!!

    Encore une fois bon voyage. Ici la température joue encore au yoyo d'une journée à l'autre et parfois dans la même journée (de -20 à -4).

    Nic et Nor

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