lundi 9 mars 2015

Malaisie où es-tu?…

Nous avons accosté ce matin à « Port Klang » situé à 40 km de Kuala Lumpur en Malaisie.  Nous avions fait le choix, pour cette escale, de ne pas prendre d’excursions proposées par Holland America mais, plutôt de négocier un programme avec un taxi local.  Nous avions fait escale ici l’an dernier et nous avions eu la chance d’aller voir Kuala Lumpur avec ses « Petronas Towers » et toutes ces impressionnantes structures du même genre.  Nous voulions voir autre chose car, la Malaisie est en évolution constante, afin de devenir une plaque tournante pour toute l’Asie.  Nous n’avons pas pu prendre d’entente avec un chauffeur de taxi car, ici, il y a comme un monopole contrôlant cette activité.   Nous avons dü prendre un contrat avec le contrôleur (très contrôlant), qui déterminait quel taxi pouvait faire notre bonheur.  Impossible de faire autrement et nous savions à quoi nous attendre, car les prix  affichés étaient basés sur le nombre de personnes et non sur la distance à parcourir.  Encore une fois, faut-il vous le préciser, la taille des voitures est en fonction des habitants de la place en général.  Nous devons donc partager à cinq passagers (certains diront cinq et demi…), la place normalement attribuée pour quatre dans une Toyota, parce que nous amenons toujours le chauffeur avec nous.  Si nous voulions prendre une plus grande voiture capable d’aménager six adultes nous devions payer le double du prix pour quatre.  Nous avons donc fait consensus d’une distribution de trois sur une banquette arrière pour permettre au chauffeur de nous accompagner.

Nous avions le choix entre une voiture, toujours genre Toyota, plus confortable avec un guide parlant un peu l’anglais, ou un meilleur interprète mais conduisant une plus vieille et moins confortable limousine.  Là, encore, nous avons fait consensus pour le confort sacrifiant la connaissance momentanée que nous pouvions récupérer via les différentes documentations que nous avions nous même (Adrienne) apportées.  Dans le peu de mots shakespeariens que possédait notre guide, il nous apprend que les Indiens font tous partie de la mafia, que les musulmans sont trop strictes, que la police est inutile car elle dort tout le temps et que seuls les Chinois sont parfaits.  Vous aurez compris que notre chauffeur était chinois.  Un conducteur parfait se disputant au cellulaire dans une langue que nous ne comprenions pas, qui s’arrachait les poils du nez avec force et peut-être même autre chose et qui déblatérait sur tout le monde et le gouvernement qui lui prenait tout son argent.  Par contre, il faut être franc, il nous a amené là où nous voulions.  Après cinquante minutes, pour parcourir à peine trente kilomètres car, nous avons fait partie d’un magnifique bouchon malaisien, nous arrivons à la ville de « Putrajaya ». 

Une ville aux édifices modernes, abritant principalement les différents ministères du gouvernement avec un air de vantardise comme pour tromper ou inciter les éventuels investisseurs.  Un peu plus loin sur le même boulevard, une immense mosquée pouvant permettre à 8 000 fidèles masculins et 2 000 fidèles voilées à l’étage supérieur, de pouvoir s’agenouiller devant le prophète.  Cette même mosquée pourrait permettre à 25 000 autres fidèles de pouvoir remplir leurs obligations à l’extérieur, si nécessaire.  On vous permet de visiter, à condition d’être vêtu convenablement selon les règles, ce qui veut dire que vous devez passer par le vestiaire où, selon le cas, on vous couvrira d’une cape rouge opaque.  Cette dernière faite d’un tissu épais et rouge, couvrant les dames de la tête aux pieds ne laissant aucune équivoque sur leur identité.  À quelques mètres de là, les bureaux du premier ministre s’harmonisent avec le voisinage portant coupole et couleurs comme pour ne pas déplaire à l’œil ou à l’environnement.  Notre chauffeur, qui ne portait pas les musulmans dans son cœur, n’avait que des mosquées à nous présenter.  Nous décidons de retourner dans le bouchon et de revenir au navire en nous disant que demain sera un meilleur jour.

Le lendemain, nous avons repris nos vieilles habitudes en cherchant l’aubaine pour visiter « Langkawi ».  Un confort accru dans une « vannette » dont l’air climatisé nous faisait oublier la réalité extérieure, un chauffeur connaissant son île et capable de nous la présenter.  Un tour de l’île, tranquille, combinant attrait touristique, nature, attrape-touristes et bord de mer qui se laissent apprécier moyennant, à certains endroits, l’effort nécessaire pour l’apprécier.  Une de ces journées où vous n’avez rien d’extraordinaire à décrire mais, une journée qui vous fait du bien juste pour vous, avant d’entreprendre trois jours de mer.  Prochaine destination « Colombo » au « Sri Lanka, anciennement le Ceylan ».


P.S.  Notre directeur de la programmation nous a annoncé ce soir que nous ne ferons pas l’escale en Égypte tel que convenu.  La raison est qu’il y a présentement des difficultés pour assurer la sécurité des passagers à cause des derniers événements survenus sur des touristes en Égypte.  Pour pallier à ce changement inattendu nous ferons une escale en « Ajaccio en Corse ».  On n’est vraiment pas chanceux…surtout que le capitaine, pour s’excuser, nous offre bières et vins dans un souper spécial.

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