mardi 10 avril 2018

De retour…



Depuis deux jours, nous refoulons le sol japonais.  Contrairement à Naha et Nagasaki, la température est plus désagréable, plus déplaisante comme si elle voulait nous faire sentir coupable d’avoir quitté les terres du soleil levant.  Nous, on n’y peut rien car, sur un navire c’est le capitaine qui a toujours le dernier mot.  C’est ce même capitaine qui, hier, nous annonçait une journée avec des possibilités de pluie.  Comme à Québec, nous nous disons que les météorologues se trompent souvent dans leurs prédictions et que nous verrons bien demain sur place.  Dès notre réveil, nous nous enquérons de la température, par le truchement de la caméra cachée à l’avant du navire.  Merde, « il pleut des cordes » comme disait ma mère.  Adrienne met les imperméables et les ponchos dans le sac à dos, en espérant ne pas devoir nous en servir.  Nous avions décidé d’aller visiter un jardin japonais qui, semble-t-il, est l’un des plus beaux du Japon.  Après avoir respecté les exigences douanières, nous décidons de prendre une passe journalière de transport en commun et pouvoir ajuster nos actions en fonction de dame nature.  Nous embarquons dans la navette qui nous amènera au point de départ du parcours convoité.  La pluie est bien installée et impose ses règles tout au long du parcours de la navette.  Nous arrivons à destination et nous nous affublons de cette enveloppe de latex qui enlèvent toute fierté à celui ou celle qui la porte.  Malgré tout, la pluie est tellement intense que nous avons l’impression que l’eau s’infiltre partout et que le niveau de la mer va augmenter bientôt.  Nous attendons, sous cette douche non désirée que le bus qui nous amènera au jardin « Senganen-mae », nous permette un moment de répit.  Après un bon quinze minutes d’humidité relative assez élevée, nous nous infiltrons par l’arrière (ici c’est la façon de faire) dans l’autobus salvatrice.  Quatre arrêts plus loin, nous sommes obligés de débarquer car nous sommes rendus au terminus.  Nous avançons quelques pas afin de prendre celui qui débutera la tournée.  Quelle ne fut pas notre surprise de voir que c’est le même bus avec le même chauffeur, qui, il y a quelques secondes, nous remerciait d’avoir choisi son bus.  Le temps passe si vite….  Ce qui nous émerveille ici, c’est de voir la politesse des chauffeurs et le respect pour l’usager!  Le ciel laisse paraitre une éclaircie, une accalmie qui nous permet d’élaborer des scénarios de lumière et de paysage à admirer.  Arrivés à notre destination, nous débarquons mais, le malheur s’acharne sur nous et voilà que la pluie recommence de plus belle.  Nous n’hésitons pas et nous resautons dans le bus qui a trop attendu avant de partir.  Nous regarderons la ville à travers des vitres embuées par des voyageurs détrempés.  Heureusement nous pourrons nous reprendre dans une autre ville et espérons que mère nature sera plus clémente pour la suite.

« Beppu », nous récidivons et nous reprenons une passe d’un jour qui, nous permettra de faire le tour des six attractions de la place.  Ce que nous ne savions pas, c’est qu’il n’y avait qu’un seul autocar et que nous devions attendre qu’il fasse le tour pour le reprendre.  Le temps était incertain et le thermomètre peine à s’élever au-dessus de 10o C.  C’est sûrement pour cette raison que la plupart des utilisateurs, embarquaient mais n’en ressortaient qu’après un tour complet.  Nous devons vous dire que ça ne nous laissait que très peu de place dans ce véhicule, qui est une version réduite des standards nord-américains.  Nous réduisons le plus possible l’espace que nous occuperions et nous attendons patiemment que l’on nous libère au prochain arrêt.  Nous ne regrettons pas notre patience car, rendu à destination et après avoir emprunté le sentier bien aménagé, nous avons pu admirer un magnifique paysage de bord de mer qui s’offrait à nous.  Tout au long de l’ascension ou des parcours en palier, nous faisions des arrêts stratégiques (afin de reprendre mon souffle…) et pour prendre des photos qui deviendront intemporelles.  Le devoir accompli, nous reprenons la file pour l’embarquement dans l’autocar qui tarde à venir.  Le temps file et l’espace dans le bus diminue de plus en plus, ce qui nous encourage à réévaluer la situation et à préférer ne débarquer qu’à la fin du parcours.  Demain nous serons à « Osaka » et nous croyons que nous aurons plus de chance.

Osaka, sera notre dernière réelle destination au Japon.  Nous avons deux intérêts


touristiques qui nous intéressent vraiment à Osaka.  Le premier est : le « Château d’Osaka », qui est l’une des attractions les plus remarquable du Japon.  Ce château a joué un rôle important dans la réunification du Japon au XVIième siècle et il est resté un centre de pouvoir pour la région depuis la deuxième guerre mondiale.  La journée est presque ensoleillée et nous prenons le nécessaire pour affronter tout changement possible car, il n’est pas question de passer outre cette visite.  À peine à cinq cents mètres du navire nous prenons le métro qui nous amènera presqu’à la porte de ce joyau nippon.  Il nous en coûtera 280¥ (3,20$) par personne pour parcourir cette distance.  Des préposés à la billetterie, s’assurent avec politesse et déférence que nous fassions le bon choix.  Tantôt sous terre, tantôt au-dessus, nous arrivons à destination.  Revenus à la surface, nous apercevons à travers les branches et les cerisiers en fleurs, une forme un peu particulière qui ne peut qu’appartenir à un temps révolu.  Nous nous dirigeons vers cette structure qui se définit et s’impose de plus, en plus au fur et à mesure de notre approche.  Arrivés sur place, nous ne pouvons qu’être admiratifs devant l’architecture et l’aménagement des défenses du château.  La hauteur, l’épaisseur des murs ainsi que la largeur du canal séparant la forteresse de la ville nous orientent vers des scénarios possibles des difficultés que devaient avoir des envahisseurs potentiels.  Le château qui surplombe ces forteresses se retrouve à l’intérieur d’une enceinte tout aussi impressionnante, d’un aspect défensif.  Nous décidons de visiter l’intérieur et nous pourrons gravir les sept étages, après avoir acquitté les droits de passage.  Deux choix s’offrent à nous, soit utiliser notre propre pouvoir, soit le pouvoir mécanique d’un ascenseur à sens unique.  Nous choisissons l’ascension rapide dès que nous sommes à l’intérieur mais avant d’arriver à ce nirvana, nous devons être patients.  La qualité des expositions compense largement pour la difficulté qu’ont nos genoux à accepter les dénivellements répétitifs pour revenir à notre point de départ.  Après avoir arpenté de long en large autant l’intérieur que l’extérieur, nous nous dirigeons vers la station de métro, afin de pouvoir aller vers notre deuxième choix de visite.  Notre choix s’était arrêté vers l’aquarium d’Osaka, qui est considéré comme le plus gros au niveau mondial.  Pour 4000¥ (45$), nous pénétrons à l’intérieur d’un édifice de sept étages qui abrite plus de 580 différentes espèces de créatures de la mer.  Après avoir franchi un corridor vitré où nous avons l’impression d’être examiné avec une certaine indifférence par des créatures de formes et de couleurs différentes, nous gravissons au moyen d’un escalier roulant, les sept étages pour débuter la visite.  Tout au haut, la visite commence en franchissant un milieu qui nous rappelle le « Biodôme de Montréal ».  Après ce court instant, nous pénétrons à l’intérieur d’un aquarium en colimaçon d’où nous évoluerons en pente douce jusqu’à la fin.  Cette structure nous permet de voir ces êtres sous tous les aspects.  Nous voyons, en autres, des phoques qui viennent faire des cambrioles à la surface et où tous et chacun essaient de capter sur pellicule le moment de sortie.  Après plus ou moins de succès, nous continuons notre périple en oubliant presque ce que nous venons de voir pour nous émerveiller de ce qui se présente à nous.  Dans un détour, quelques étages plus bas, nous retrouvons nos phoques qui se présentent à nous sous un autre aspect.  Il en est de même pour toutes espèces marines qui vivent ici.  Nous continuons notre périple, lorsque nous nous retrouvons dans l’univers féérique des méduses d’eau froide.  Comme dirait Charles Tisseyre : « Mystéri e u x, mais ce sont des êtres vivants ».  Nous terminerons notre quête par une immense salle possédant des dizaines et des dizaines de lavabo et un bassin central.  Des préposés nous proposent de nous laver les mains si nous voulons toucher à certaines créatures comme les raies et les petits requins. 

C’est ici que se terminent les récits pour cette année.  La destination pour l’an prochain reste à découvrir.  Au revoir…

jeudi 5 avril 2018

Bye Bye la Chine…



« Pas fâché », comme dirait l’autre, de laisser l’héritage de Mao, dernière nous.  Nous devons avouer que nos deux dernières journées en Chine, n’ont pas été des plus remarquables.  D’abord il y a le Capitaine qui nous annonce, par un communiqué spécial, que nous traversons une période de « novovirus », probablement amener par les nouveaux clients qui sont embarqués à Shangaï.  Le novovirus est l’équivalent de la tourista en termes d’effets secondaires.  Donc, des mesures drastiques seront prises pour essayer d’enrayer le plus rapidement possible ce terrible fléau.  Encore faut-il que tout le monde collabore et prenne certaines précautions d’hygiène élémentaire.  Ce qui n’est pas nécessairement réalisable aisément, au pays de Confucius.  Il est encore de mise, pour certains résidents, d’aller chercher dans les alvéoles les plus profondes, le nécessaire à éliminer.  Certains font des efforts en cherchant et trouvant une poubelle, d’autres oublient d’enlever le couvercle.  J’entends des voix qui semblent me répéter : « Je crois que tu exagères car, on voit beaucoup de gens portants des masques, afin de diminuer considérablement l’émanation de microbes pathogènes ».  Ne vous y trompez pas, ils portent des masques parce que la pollution est vraiment importante ici.  Il y a tellement de pollution, que nous avons vu des camions citernes arrosant l’air ambiant pour rabaisser au sol, les particules en suspension.

Comme nous vous mentionnons plus haut, les deux derniers jours ont été plutôt ordinaires.
  C’est une bonne raison pour pouvoir partir, sans trop de regret.  La prochaine escale sera à « Tianjin », qui est le port le plus près de « Beijing ».  Nous sommes quand même loin de « Pékin » et, étant donné qu’il n’y a pas de rivière qui avance dans les terres comme à Shangaï, nous devons faire le trajet en véhicule motorisé pour nous y rendre.  Près de deux heures trente pour nous rendre à Pékin et trois si nous voulons poursuivre jusqu’à la « Grande Muraille ».  Nous pouvons aussi utiliser les services de Holland America, qui nous offre un éventail pertinent.  Nous devons choisir soient : la Grande Muraille, ou la Cité Interdite ou le Palais d’été moyennant la modique somme de 239USD (310$) pour chaque choix.  Si nous voulons prendre un forfait de deux jours, qui comprendrait plus d’une activité avec une nuit à l’hôtel, la facture serait de 900USD (1170$).  Nous avons donc choisi de réduire les dépenses et de nous concentrer sur « Tianjin ». 

La température avoisine les sept à dix degrés Celsius avec un taux d’humidité de 95 pourcent, ce qui nous glace les os jusqu’à la moëlle.  La première journée à Tianjin, nous décidons de prendre la navette qui nous amène dans un centre commercial.  Nous nous sommes dit que : « Nous verrons bien ce que nous pourrons voir dans les alentours lorsque nous serons rendus à destination, et nous en profiterons pour augmenter nos connaissances de la culture chinoise ».  Si nous vous disions que le plus grand intérêt touristique et le plus intéressant, est le centre commercial.  Pas besoin de vous dire que nous sommes revenus plus rapidement que nous l’avions programmé.  Le lendemain, nous avons pris une excursion pour gens moins fortunés mais intéressés par la culture locale, qui nous amènera après une heure trente d’autocar vers le « Temple de Confucius » (je crois que c’est toujours la même personne) qui est en décrépitude et décevant.  Après une visite libre de quarante-cinq minutes, c’est-à-dire dix minutes nécessaires de visite et trente-cinq minutes d’attente ou de relaxation, nous reprenons l’autocar pour nous diriger vers « Ancient Culture Street », où nous pourrons déambuler à travers les petites rues commerçantes mais dans un style vraiment typique du pays.  Après trois tours de bloc pour trouver l’endroit idéal afin de laisser aller la meute, nous débarquons à la recherche d’un souvenir à rapporter.  Ici aussi, nous disposons de quarante-cinq minutes de liberté pour assouvir nos instincts de voyageurs en manque de souvenirs.  N’oublions pas que nous avons un retour d’une heure trente qui nous attend.  Trois heures et demie d’autocar pour une heure trente de visite….  Nous ferons mieux la prochaine fois.

samedi 31 mars 2018

Conséquences…



Nous devions partir de Shangaï à 23h00, le 29 mars 2018.  Je vous annonce officiellement que notre départ a été retardé quelque peu.  Nous n’avons pu quitter le port qu’à 3h30 le 31 mars.  Vous vous rappelez que nous vous avions parlé de la chance que nous avions d’être sur le Volendam pour pouvoir pénétrer aussi loin à l’intérieur des terres.  Bien, cette chance nous a coûté une destination, soit « Qingdao » en Chine.  Vous vous demandez : « Est-ce qu’ils demanderont un remboursement et une compensation pour perte de jouissance?  Vont-ils demander à Mario de bien vouloir plaider leur cause? ».  Eh bien, non, car nous ne voulions pas aller à cette destination qui n’offrait rien, à moins de prendre un forfait un peu expansif avec le navire.  Mais quand même, ça demande un brin d’explication.

Voici les faits qui ont provoqué ce bouleversement.  Compte-tenu de la profondeur de la rivière, le Volendam doit attendre la « marée haute ».  On sait tous qu’il n’y a que deux marées par jour et ici, présentement, elles sont un peu après minuit et midi.  De plus, le navire doit attendre que le courant de la rivière soit à son minimum, soit au moment où la marée se termine et avant de commencer son mouvement inverse.  Pourquoi direz-vous?  La largeur de la rivière étant réduite, il faut absolument que le courant de la rivière n’influence en rien la manœuvre du navire lorsqu’il doit faire demi-tour sur lui-même, pour être dans la bonne direction.  Un autre phénomène s’est ajouté à la liste des empêchements.  Les autorités ne permettent de naviguer sur le fleuve « Yangtze » que si la visibilité, en cas de brume, est d’au moins un kilomètre.  Même si la visibilité sur la rivière « Huangpu » est excellente, les autorités ne donneront pas le feu vert, si sur le fleuve la visibilité ne respecte pas la règle.  Maintenant si la marée est correcte et que la visibilité est acceptable, il y a un autre aspect qu’il faut respecter.  Si les vents et les conditions de mer sur le fleuve ne permettent pas au pilote de débarquer sécuritairement, le service de pilotage est suspendu mais, il est possible de descendre la rivière et de s’ancrer dans le fleuve jusqu’à ce que les conditions soient favorables.  Cependant, si la visibilité est réduite sur le fleuve, l’association des pilotes ne permet pas de s’ancrer aussi dans le fleuve.

Il arrive, parfois, que l’association maritime et l’association des pilotes arrêtent toutes activités.  C’est que le port commercial de Shangaï est le plus utilisé et ceci a pour effet d’augmenter la congestion lorsque réouvert.  Pour palier à ce problème, il sera nécessaire d’avoir une bonne coordination de la circulation maritime.  Plusieurs des conditions énumérées plus haut se sont alignées pour retarder notre départ.  Mais à 3h30 le 31 mars, la chance nous souriait et le capitaine n’a pas raté l’occasion de reprendre sa route.  A oui, j’oubliais de vous dire, que pour le type de navire comme le nôtre, il n’y a que 3 pilotes sur 350 qui ont l’accréditation pour nous amener à bon port.  Et c’est pour cette raison que nous avons 28h30 de retard.
« Selamat Paskah »  à tous

vendredi 30 mars 2018

Shangaï…pourquoi pas?



Pour arriver jusqu’à Shangaï, le « Volendam » a dû emprunter le fleuve « Yangtze » jusqu’à la rivière « Huangpu ».  Le navire emprunte cette rivière qu’il sillonne jusqu’à Shangaï.  Nous avons accosté à 23h15 mais, le capitaine a dû se passer de nos bons services car nous, nous étions dans les bras de Morphée depuis quelques heures déjà.  Au réveil, nous avons réalisé à quel point nous avions de la chance de nous retrouver sur ce navire pour cette croisière.  L’an prochain, Holland America fera la même croisière, mais utilisera un autre navire avec un tirant d’eau plus important ce qui le limitera sur les cours d’eau qu’il peut emprunter.  Donc, puisque nous sommes à bord du Volendam, nous avons pu accoster presqu’au centre-ville.  Nous sommes face à la « Perle d’Orient » et aux édifices des différentes institutions financières qui veulent, tous et chacun, en mettre plein la vue.  Étant déjà venu, il y a plusieurs années, je n’en croyais pas mes yeux, tellement les changements sont importants et éléphantesques, je doutais même d’être arrivé à bon port.  Pour dissiper tout doute, nous nous dirigeons vers l’extérieur pour prendre la navette, sans oublier auparavant de nous soumettre aux exigences douanières, en rencontrant en personne les officiers en devoir.  Après avoir satisfait aux différentes exigences officielles, nous embarquons dans la navette qui nous amène près de la réputée promenade « The Bund ».  Magnifique terrasse qui longe la rivière Huangpu et qui est élégamment aménagée.  Ce qui nous étonne, c’est le nombre de Chinois qui foulent cette même terrasse.  Il est vrai que la ville compte vingt-trois millions d’habitants et il est possible qu’ils ne puissent pas tous travailler en même temps, ce qui expliquerait ce phénomène.  Tout en longeant la rivière, je me rends compte que certains souvenirs refont surface petit à petit car, de vieux bâtiments coloniaux ont résistés aux changements.  Ceci m’a redonné espoir de pouvoir montrer à ma blonde ce qui m’avait fait aimer cette ville.  Après un certain temps, nous décidons de traverser le boulevard et de suivre une vague intuition qui m’incitait à la suivre.  Et voilà, la vieille architecture chinoise si chère à mon cœur se redéployait devant moi, avec ses toits recourbés pour obliger les mauvais esprits à retourner d’où ils venaient, ses allées étroites avec ses boutiques et restaurants rapides qui aboutissent sur une grande place d’un autre monde.  Au détour d’un passage étroit, « La Maison de Thé » déploie tous ses charmes d’antan.  Vestige d’une colonisation antérieure et lieu de rassemblement par la suite, ce bijou est resté intemporel.  Je retrouve enfin le « Shangaï » que je connaissais.  Nous aurons tout le temps de refaire connaissance car nous restons à Shangaï pour trois jours.

Le lendemain, nous décidons d’aller du côté opposé de la vieille ville et pour y arriver, nous
devons traverser la rivière Huangpu.  Nous n’irons pas à la nage car, l’eau est un peu trop dense et la circulation est infernale, peu importe l’heure de la journée.  Nous allons utiliser la voie souterraine.  Dans tout le modernisme de cette ville, les autorités ont eu l’ingénieuse idée de construire un tunnel dans lequel, de petits wagons vitrés glissent lentement à travers un spectacle « son et lumière ».  Cent yuans (20$) plus loin et le sourire aux lèvres, nous empruntons un impressionnant escalier roulant qui nous fait voir la lumière au bout du tunnel.  Nous nous retrouvons sur une autre promenade avec tout autour un aménagement floral qui modifie considérablement l’aspect de ce que nous avions vu de l’autre rive.  Il est vrai qu’il y a une harmonie dans la recherche d’esthétique entre l’environnement et les immeubles.  Ici, les architectes ont démontré une imagination fertile, lors de l’élaboration des différentes structures.  Ils ont su jouer avec les formes, les matériaux et l’originalité qui sont encore plus éclatants le soir, avec des néons en mouvement.  C’est dans ce même quartier que nous retrouvons un centre commercial n’abritant que des Gucci, Cartier, Vutton, Céline et j’en passe.  Chaque vitrine n’exposait que quelques articles très épars dont les prix sont, encore à ce jour, inconnus.  Nous revenons à l’extérieur et nous décidons de protester, retournant à notre point de départ, en utilisant un autre traversier pour la modique somme de deux yuans.  Nous essayons de nous perdre dans une foule qui nous ignore, nous bouscule et nous signale que nous ne sommes pas nécessairement les bienvenus.  Nous n’y pouvons rien car la Chine c’est aussi ça.

Nous ne nous laissons pas intimider pour autant et le lendemain, nous décidons de visiter une autre partie de la ville.  Nous montons dans un de ces autobus à deux étages qui nous offrent des arrêts fréquents sur un parcours aux attraits touristiques intéressants.  De plus, nous avions, dans le prix du billet, des écouteurs qui, normalement, nous permettaient d’obtenir des informations touristiques dans la langue de notre choix.  Nous devons dire que l’expérience n’a pas été concluante sur le premier « bus » car, un « bug » informatique s’entêtait à nous émettre inlassablement le même morceau musical.  Nous avertissons le conducteur de cette anomalie et la réponse de ce dernier fut : « Changer d’autobus! ».  Ce que nous fîmes car nous étions rendus à notre première destination.  Le reste de la journée se déroula comme prévu et nous avons pu voir un autre côté plus positif de Shangaï.  Après avoir arpenté de long en large : l’édifice des premières rencontres du parti communiste, la place du peuple, le musée d’art contemporain, le Yuyuan garden et « Nanjing » la vieille rue piétonne de Shangaï, nous retournons sur le navire et attendant le départ prévu pour 23h00.  Nous voyagerons donc de nuit pour le retour sur la rivière.

Un réveil surprenant nous attend.  Nous syntonisons le canal « 40 » sur le téléviseur de la cabine afin de prendre les informations sur la température extérieure, la vitesse et la direction du navire.  Eh bien, croyez-le ou non, nous n’avons pas bougé d’un centimètre.  Nous ne comprenons plus rien.  Le navire a-t-il une avarie ou sont-ce (les canons) les autorités locales qui nous empêchent de partir?  Nous avons attendu que les nouvelles officielles viennent de la personne la plus importante sur le navire, c’est-à-dire le « Capitaine ».  Ce dernier nous annonce que nous sommes dépendants des marées et qu’une épaisse brume réduit la visibilité.  De plus, la circulation sur la rivière étant très importante, il a donc décidé de retarder le départ pour notre plus grande sécurité.  Disons que nous sommes d’accord avec lui et attendrons qu’il en décide autrement.

mardi 27 mars 2018

Au pays des cerisiers…





La première escale au Japon est à « Naha, Okinawa », siège d’un débarquement célèbre
de la dernière grande guerre.
  Notre choix de visite s’est orienté plutôt vers le « Shurijo Castle ».  Imaginez un film de Shogun et vous y verrez le décor qui s’offre à nous.  Les constructions et le travail du bois sont merveilleux.  Une grande enceinte avec des murs de protection, comme toute bonne forteresse, et au centre, dans une enceinte fermée, les bâtiments où siégeait le roi et sa cour.  Lorsque nous voyons la rigueur dans les détails, nous ne pouvons que nous imaginez tout le faste qui pouvait y régner.  Les bâtiments sont disposés en forme de fer à cheval.   La partie centrale, plus imposante, était le siège de décisions importantes et de gouvernance.  Les parties latérales étaient des dépendances où il pouvait y avoir des réunions, des salles de repos et où vivaient les serviteurs du roi.  Ce château a été le siège du gouvernement local jusqu’en 1879.  Il a été détruit pendant la bataille d’Okinawa et reconstruit pour célébrer le 20ième anniversaire du retour d’Okinawa au Japon.  Il est reconnu comme « site d’héritage mondial » par l’UNESCO.  Après cette magnifique visite, nous revenons vers le centre-ville pour nous promener sur « Kokusai Dori ».  C’est la rue principale où nous pouvons faire du lèche-vitrine ou trouver un bon petit resto pour le midi.  Au Japon, si vous voulez manger dans un restaurant, devez-vous connaître la langue?  Non, pas du tout car, soit le plat est photographié sur le menu ou vous pouvez choisir par des représentations en plastique qui sont exposées en vitrine.  Ce que nous avons fait et nous n’avons pas été déçus car, c’était une copie conforme à ce que nous avions commandés.  Le repas terminé, nous retournons sur la rue principale à la recherche du marché publique « Makishi ».  Ce dernier se trouve à l’intérieur d’une espèce de verrière abritant : petits commerces d’aliments locaux, de fruits de mer, de friandises inusitées, de restaurants et d’étalage de toutes sortes s’étirant sur des kilomètres.  Après quelques détours, nous retournons sur notre chemin de départ pour nous diriger vers le navire.  Demain, nous aurons une journée en mer avant d’arriver à « Fukuoka », toujours au Japon.

Déjà deux jours que nous foulons le sol du Japon et nous sommes enchantés.  Ici le respect de tout et   de tous est de mise.  Personne ne traverse les rues ailleurs qu’aux intersections et de plus, ils attendent tous patiemment d’y être autorisés.  Les automobilistes sont tout aussi avenant et sans aucune marque d’impatience.  Le respect et la discipline sont de rigueur.  Nous nous sentons comme chez-nous mais nous sommes ailleurs….  Les Japonais entament déjà les préparatifs pour la fête de Pâques.  Les jardiniers municipaux s’affairent à remplir les plates-bandes de fleurs et de couleurs, tandis que le citadin achète le nécessaire, pour faire de même à la maison.  Les tulipes déjà à pleine maturité, délimitent les espaces et au détour d’une allée, nous avons l’impression de pénétrer dans une carte postale.  C’est à Fukuoka et à Nagasaki que les cerisiers s’exhibent le plus en déployant tous leurs pétales au grand jour.  Deux villes semblables dans leur propreté, leur sécurité, leur gentillesse et tellement différentes dans leur histoire.  Fukuoka, ne nous brusque pas et nous permet de goûter pleinement l’environnement d’un parc où nous pouvons nous mêler aux gens qui magasinent fleurs et brocante dans un aménagement de kiosques temporaires.  Nous vivons parmi les gens de la place et malgré notre apparence, nous passons presque inaperçus à moins d’échanger un sourire timide avec un enfant qui permet
d’accrocher un sourire au visage du parent.  Plus loin, nous nous retrouvons à un emplacement mythique de Fukuoka, soit « Canal City Hakata ».  Un large centre d’achat de près de deux millions de pieds carrés où nous trouvons des centaines de boutiques de tout genre et plein de petits restaurants dont nous avons dû tester l’un deux.  Encore une fois, nous avons été chanceux de rencontrer une serveuse qui a acceptée de suivre notre index sur le menu proposé.  La demoiselle connaissait très bien les signes de la main car nous avons exactement eu ce que nous avions désiré recevoir.  Bell avait bien raison en disant « faites marcher vos doigts, vous irez loin… ». 

D’autre part, Nagasaki, endroit de mise en scène de la célèbre opéra « Madame Butterfly » de Puccini, a été aussi le théâtre d’un événement plus tragique le 9 août 1945 à 11h02.  C’est à ce moment qu’explosa la deuxième bombe atomique larguée par les Américains sur le Japon.  Le « Nagasaki Peace Park » a été érigé en souvenir de ce terrible moment.  Un parc où des artistes, de partout à travers le monde, ont créé des œuvres pour que nous nous souvenions des victimes et que nous poursuivions notre quête vers la paix.  Au bout de ces allées, nous arrivons à l’épicentre de l’explosion représenté par une modeste colonne de marbre noir.  Le plus saisissant, c’est le musée dévoilant toute l’atrocité et tous les ravages qu’une telle explosion a pu commettre.  Des bouteilles de verre fondus par la chaleur, des cadavres d’enfants et d’adultes dans une expression de frayeur, calcinés, le métal tordu et les édifices anéantis par le souffle de la bombe, sont les acteurs de ce musée.  Lorsque nous voyons ces atrocités et les séquelles d’un tel acte, nous ne comprenons pas comment un être humain pourrait réutiliser une telle abomination.  Je ne
vous laisserai pas sur cette triste note car, nous avons, à l’autre bout de la ville, visité un magnifique parc.  Le « Glover Garden » construit en flanc de montagne et qui était l’emplacement de la maison d’un riche marchant écossais « Thomas Blake Glover ».  C’est la plus vieille maison de « style western » au Japon, datant de 1863.  Il nous faut plus d’une heure trente pour parcourir ce magnifique jardin.  Demain nous nous dirigeons vers Shangai.

vendredi 23 mars 2018

Taïwan ou Formose…


D’abord, je voudrais revenir sur notre dernière destination, soit Manille.  Un petit détail que j’avais omis de mentionner à propos de la profession d’électricien.  Pour plusieurs, électricien n’est pas une profession mais un métier.  Pour tous ces sceptiques, il faudrait qu’ils viennent faire un tour dans les rues de Manille, pour se rendre compte qu’il vaut mieux les traiter avec plus d’égard.  On dit qu’une photo vaut mille mots, et bien constater par vous-mêmes.

Après une journée en mer d’un calme plat, nous sommes arrivés à Taïwan.  C’est au XVIe siècle, que les Portugais longèrent la côte est de l’île.  Ils ont été tellement impressionnés par la beauté de ce qu’ils voyaient, qu’ils s’exclamèrent: « formosa ».   Ce mot servira longtemps d’identification pour cette île.  En 1624 il y eut l’invasion par le Hollandais.  Pendant cette période, des colons hollandais échangèrent, aux indigènes, une parcelle de terrain pour cinq cents mètres de tissus.  Avec la venue des Hollandais, apparurent des hôpitaux, un marché public, des entrepôts et de bien d’autres structures d’affaires.  En 1653, ils construisirent « Fort Provincia » pour pallier à certains incidents guerriers.  En 1862, un terrible tremblement de terre, dans la partie sud et centrale de Taïwan, détruisait la majorité des monuments et édifices érigés par les Hollandais.  En 1895, ce fut l’invasion des Japonais jusqu’à la guerre 39-45 et Taïwan, par la suite, fut libéré par les Américains.  Autre fait important pour Taïwan c’est qu’elle a hébergé « Chiang Kai-Shek » lors de son exile.

Pour notre part, la visite s’est faite en deux temps.  En mandarin, (qui est la langue officielle
de Taïwan), « nan » veut dire sud et « pei » désigne le nord.  Donc la première journée nous avons visité une partie de Taïnan (situé dans le sud) qui est la plus vieille ville de Taïwan.  En nous dirigeant vers la « Chikan Tower » où autrefois était situé le « Fort Provincia hollandais » qui a été détruit par le tremblement de terre.  En cours de route, nous remarquons que pas une parcelle de terrain n’est laissée à l’abandon.  Dans les zones habitées, les constructions semblent être coulées dans un bloc monolithique séparé que par les rues ou les avenues.  Les milieux industriels présentent, cependant, un tout autre aspect.  Les complexes industriels sont entourés par des rizières ou par quelques plantations existantes ou en devenir.  Sur la route, la discipline et le respect de l’autre sont remarquables.  Après quarante-cinq minutes de route, nous arrivons à la « Chikan Tower » qui fut un château au temps des Hollandais, une pagode pendant la dynastie Qing et un hôpital durant l’occupation japonaise.  Un très beau jardin nous accueille et nous offre deux magnifiques et imposants pavillons à l’architecture chinoise particulière.  Après avoir laissé notre imagination se faire plein de scénarios au fil de notre visite, nous retournons à l’autocar qui nous amènera au « Temple de Confucius ».  D’ailleurs Confucius a dit un jour : « Quiconque se couche avec les fesses qui piquent, se lève avec les doigts qui… ».  Autant la « Chikan Tower » était érigée pour résister à des assauts militaires, autant le « Temple de Confucius » inspire la méditation, le recueillement et la zenitude.  Tous les bâtiments et les aménagements favorisent l’harmonie chez les êtres qui la fréquentent.  L’alignement des « chakras » étant terminé, nous nous dirigeons vers le « Sanctuaire de Koxinga ».  Ce dernier fut construit en 1874 en mémoire de Koxinga qui libéra la Taïwan de l’occupation hollandaise.  Nous visitons par nous-mêmes ce sanctuaire.  Je dois vous dire que je commence à trouver que l’architecture et les jardins ont comme un petit quelque chose de déjà-vu.  La visite terminée, nous retournons au navire et nous voyagerons de nuit afin de nous rendre au nord de l’île, pour visiter la ville de « Taïpei ».

Aujourd’hui nous visiterons Taïpei sous la grisaille et la pluie.  Comme pour la veille, nous nous limiterons à trois visites importantes soient : « Chiang Kai-Shek Memorial Hall, le National Palace Museum et Taïpei 101 »;  compte-tenue de la distance que nous devons parcourir avant de commencer les visites. Notre premier arrêt nous amène au « National Palace Museum ».  Nous sommes impressionnés par le nombre de visiteurs et la capacité qu’a le musée de procurer à chacun et chacune, des écouteurs qui permettront à notre guide de ne pas perdre la voix d’ici la fin de la visite.  Ce musée a la réputation de posséder la plus grande collection d’art et de trésors chinois.  Nous quittons ce magnifique musée pour nous diriger vers une impressionnante construction, le CKS Memorial Hall qui est ouvert au public depuis 1980.  Construit en hommage au dernier président, ce magnifique complexe nous ramène dans le passé par ses reconstitutions de moments importants de la vie de CKS.  L’exposition sur plusieurs thèmes nous est présentée afin de nous faire mieux connaître la période et l’évolution de la construction du site.  Nous retournons à l’extérieur afin de gravir les marches qui nous amèneront au bronze de CKS.  Il y a 89 marches, en souvenir de l’âge du décès de son père.  Pour ma part, j’ai préféré retourner à l’intérieur et faire l’ascension de façon mécanique et d’apprécier davantage l’œuvre.  Après quarante-cinq minutes d’attente car il y avait une personne du groupe qui s’était égarée, nous nous dirigeons vers la « Taïpei 101 » pour un arrêt photo seulement.  C’est l’un des plus hauts gratte-ciels au monde dont l’architecture ressemble à une tige de bambou attaché par un élégant ruban à chaque étage.  Impressionnantes ces constructions mais, je ne peux m’empêcher de penser aux « Tours jumelles » et au film « La Tour Infernale ».  Demain nous arriverons à « Okinawa » au Japon vers deux heures de l’après-midi.

lundi 19 mars 2018

Manille la chaude…




Nous nous préparons pour notre visite de Manille, en assistant aux différentes conférences sur le sujet.  Après la présentation des lieux les plus intéressants à voir, nous nous arrêtons sur la vielle ville de Manille.  Cette dernière se trouve à moins d’un kilomètre du port.  Mais, comme pour nous décourager ou nous encourager à prendre une visite guidée organisé par « Holland America », l’animateur nous signale la présence importante de « pick pocket » imminents.  Un bout de présentation et encore l’avertissement d’un environnement dangereux.  Ce commentaire revenait comme le mot « stop » pour terminer les phrases dans un télégramme.  Nous nous regardons et, sans mot dire, nous nous rappelons que nous avions déjà connu pareille situation.  Après ce court instant d’hésitation, nous nous penchons sur la carte pour déterminer notre parcours pour le lendemain. 

On nous avait promis une journée chaude et humide et je peux vous assurer que nous avons été gâtés de ce côté.  Un beau 32o C nous a tenu compagnie tout au long de notre visite de la vieille ville.  Nous marchions, au début, dans les rues avec une certaine méfiance.  Les hommes avec les sacs à dos en avant et nos dames à l’arrière faisant le guet et prètes à intervenir à tout moment.  Il n’a pas fallu longtemps pour comprendre que ce n’était qu’une technique de vente sous pression.  Outre les propriétaires de petits taxis locaux qui tentent de vous intéresser à choisir leur tour guidé de la ville, c’est le calme plat.  Nous sommes surpris de leur persévérance à vouloir obtenir notre faveur car, même s’ils sont conscients de la réponse précédente, ils insistent pour nous faire leur baratin (d’ailleurs tous semblables les uns aux autres).  Si l’offre est sensiblement la même, les moyens de transport diffèrent énormément.  Vous avez le choix entre : le taxi traditionnel climatisé, un siège sur roue placé latéralement à une bicyclette ou une motocyclette, ou encore une espèce de calèche avec des chevaux miniatures.  Nous persistons, quand même, à suivre notre première idée et faire la visite par nos propres moyens, soit une randonnée pédestre à l’intérieur des murs.      
 
Après un bon deux kilomètres de marche sous un soleil de plomb, nous apercevons le « Fort Santiago ».  Ce dernier construit par les conquistadors espagnols sur le site d’un vieux fort musulman.  Pour pouvoir le visiter nous devons payer un tribut, qui pour nous n’est pas un problème, mais il n’accepte que des pesos philippins.  Impossible de payer avec de l’argent américain (faut dire que ces jours-ci je les comprends un peu).  Nous avons dû accepter cette contrainte et après quelques clichés souvenirs nous permettant de rapprocher temporairement l’objectif désiré mais non assouvi, nous poursuivons notre parcours.  Nous nous dirigeons vers la « Cathédrale-Basilique Métropolitaine de Manille » dont le début de la première construction remonte en 1581.  Elle fut détruite par un tremblement de terre et reconstruite avec toute sa grandeur.  Vous souvenez-vous le temps ou lorsque nous pénétrions dans une église nous devions nous décoiffer et les dames devaient se couvrir?  Ici tous et toutes doivent se découvrir en signe de respect.  Cette cathédrale inspire le respect par sa grandeur et sa simplicité.  Nous poursuivons notre visite sans être importunés par quiconque et lorsque nous voulions nous assurer du chemin à suivre, nous abordions un affable policier nous donnant le renseignement avec toute simplicité.  Nous continuons de déambuler dans les rues ne nous laissant guider que par notre environnement physique et architectural.  Et voilà, juste devant nous, l’église « San Augustin » construite en 1571, ce qui en fait la plus vieille structure des Philippines.  La chance est de notre côté car nous sommes arrivés au même moment qu’une préparation de mariage.  Les filles d’honneur, grandes ou petites, sont vêtues du même style de robe bourgogne.  Pour les hommes, une espèce de tunique laissant entrevoir la blancheur éclatante de leur chemise.  Tous et chacun étaient fiers d’être là.  On aurait voulu être de la fête mais nous devions poursuivre notre chemin jusqu’au « Parc Rizal ».  Ce parc renferme les monuments importants de la ville incluant celui du révolutionnaire Dr José Rizal.  Magnifique parc bordée de part et d’autre de petits jardins thématiques et c’est ici que se terminera notre périple pour aujourd’hui. 

Demain nous aurons une journée en mer avant d’arriver à Taïwan anciennement « Formose ».

samedi 17 mars 2018

Nous voilà ...



Lundi 12 mars, à deux heures du matin, le réveil se fait entendre pour nous ramener à la dure réalité d’un départ éminent pour une nouvelle croisière.  Cette dernière débutera à Hong Kong pour nous amener jusqu’au Japon en passant par la Chine, Taïwan et les Philippines.  Je ne sais pas si vous le savez mais, Hong Kong c’est loin en titi.  Nous avons pris un vol de Québec vers Toronto. De là, nous sommes montés à bord d’un 777 de Boeing vers notre destination finale.  Nous sommes partis à 10h30, le 12 mars pour arriver à Hong Kong le 14 mars à 15h40.  Non, non nous ne sommes pas restés dans les airs pendant tout ce temps car, il faut tenir compte du décalage horaire, mais nous avons quand même survolé notre planète pendant quinze heures, avant d’y remettre pied.  Je ne veux pas me plaindre, mais je peux vous assurer que la ressemblance de votre humble serviteur et de sa photo de passeport, était remarquable. 
 
Jeudi le 15 mars, nous passons la journée entière à quai avant d’entreprendre notre périple vers les Philippines.  Hong Kong cache ses gratte-ciels sous un brouillard accompagné de sa pollution quotidienne.  Un temps   maussade, gris et sans intérêt qui nous maintient à bord.  Pour ma part j’essaie de me connecter pour rafraîchir un site internet et je me bute à une résistance sans borne qui m’oblige à tout arrêter pour ne pas endetter à tout jamais mon association.  J’essaierai probablement, plus tard en présence d’une meilleure connexion….  De toute façon, nous n’aurions pas pu aller très loin car, nous devons rencontrer les autorités douanières en après-midi.  De plus, nous devons participer à l’exercice d’évacuation en cas d’urgence avant le départ officiel prévu pour dix-huit heures.   

Demain, nous serons en mer pour nous diriger vers « Manille aux Philippines » notre première escale.  On nous annonce une température plus clémente qu’à la maison, ce qui élimine tous regrets de ne pas être avec vous dans la « blanche neige » qui, par conséquent, vous donnera des souvenirs presqu’inoubliables.  Certains et même certaines doivent se dire : « Y-a-ti fini de nous niaiser et s’il n’a rien à dire ou à écrire, bien qu’il en profite donc pour se taire ».  Mille excuses!  Je croyais que nous pouvions exprimer toute notre compassion pour vous.  Blague à part, nous avons bien compris le message et je vous assure que les prochains textes seront plus descriptifs de notre voyage.

samedi 3 mars 2018

Voyage en Asie...


Bonjour tout le monde,

Eh! bien oui nous récidivons une autre fois (pléonasme vicieux comme dirait ma blonde...) pour une absence prolongée.  Nous partirons le 12 mars
prochain pour nous envoler vers Hong Kong.  De là, nous prendrons le Volendam qui nous amènera aux Philippines, à Taïwan et terminer le périple au Japon et en Chine.  Compte tenu de ce que nous avons pu voir lors des olympiques, je crois que la température sera un peu plus fraîche que les années antérieures.  J'essaierai d'être le plus fidèle possible pour vous décrire ce qui se passe autour de nous.  En attendant voici notre itinéraire au jour le jour...