Nous
sommes présentement dans un hôtel sur le bord de la plage, à Fort Lauderdale, en attendant de pouvoir commencer
véritablement notre croisière. Dès les
premiers instants en terre de Donald, nous nous rendons compte de la faiblesse
du dollar canadien. Une course de 20
minutes en taxi pour 25 USD (32$) et une collation de 45 USD (59$) pour un club
sandwich (d’où Adrienne a dû se faire greffer une mâchoire de python afin de
pourvoir prendre la première bouchée) et un fish and chips (n’ayant que le
poisson et les chips…) Bien entendu le
coût ne comprenait pas le pourboire mais, une suggestion de 18% pour ce dernier,
nous était proposée. Pour entamer toutes
les digestions possibles, nous décidons
d’aller marcher sur le bord de la mer afin de nous réconcilier avec un élément
plus positif. Après quelques kilomètres d’étirement du temps, nous nous
dirigeons doucement vers notre chambre car, la fatigue nous assaille de plus en
plus. Nous nous endormons avec l’image
de la plage et de tous ses attributs qui nous font miroiter des jours
meilleurs. Après une nuit des plus
réparatrice et un petit déjeuner (sans commentaire), nous mettons en place nos
espoirs de la veille. La plage est
magnifique mais, sapristi qu’il fait froid.
Trump a bien raison, le monde est rempli de « fake
news ».
Nous
avons entamé ce voyage avec l’espoir de ne plus entendre : « 40%
de probabilité d’averse de… ». Eh
bien non, ce ne sera pas possible car, ils ont adopté le même système
« dépressionnaire » pour tout le monde, c’en est décourageant! Malgré tout, c’est quand même vingt degrés et
non moins vingt comme à Québec. Nous
devons dire que nous nous accommodons de cette variation mais, on dirait que
c’est vraiment le même système avec ses imperfections car, il n’y a eu que du
soleil protégé par les nuages. Nous
longeons et re-longeons le bord de mer à la recherche d’un café ou d’une
activité. Rien à faire, tout reste
immuable dans la répétition. Entre la
plage et la piscine, le mouvement des touristes ressemble à celui d’une fourmilière
tandis que sur la plage, les immenses tracteurs tirant des « ramasses
algues » qui ne ramassent rien.
Dans le ciel des monos moteurs bruyants tirant des banderoles de
publicité que nous ne pouvons nous empêcher de relire à chaque fois. Nous maugréons à peine car, nous sommes en
attente pour la croisière et que nous prévoyons des jours meilleurs. Il faut dire qu’il y a des attentes qui sont
moins pénibles que d’autres.
Samedi
matin, nous nous engageons dans notre petite routine. Rapidement nous nous rendons compte que l’espace
est plus restreint car l’hôtel s’est rempli.
Il n’est plus aussi facile de se trouver une place à l’ombre ou au soleil,
comme pour nous dire qu’il est temps de partir.
Nous montons donc à la chambre pour préparer les valises pour le lendemain…
et nous attendons le signal.
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