samedi 2 février 2019

En attente de la croisière


Nous sommes présentement dans un hôtel sur le bord de la plage, à Fort Lauderdale, en attendant de pouvoir commencer véritablement notre croisière.  Dès les premiers instants en terre de Donald, nous nous rendons compte de la faiblesse du dollar canadien.  Une course de 20 minutes en taxi pour 25 USD (32$) et une collation de 45 USD (59$) pour un club sandwich (d’où Adrienne a dû se faire greffer une mâchoire de python afin de pourvoir prendre la première bouchée) et un fish and chips (n’ayant que le poisson et les chips…)  Bien entendu le coût ne comprenait pas le pourboire mais, une suggestion de 18% pour ce dernier, nous était proposée.  Pour entamer toutes les digestions possibles,  nous décidons d’aller marcher sur le bord de la mer afin de nous réconcilier avec un élément plus positif. Après quelques kilomètres d’étirement du temps, nous nous dirigeons doucement vers notre chambre car, la fatigue nous assaille de plus en plus.  Nous nous endormons avec l’image de la plage et de tous ses attributs qui nous font miroiter des jours meilleurs.  Après une nuit des plus réparatrice et un petit déjeuner (sans commentaire), nous mettons en place nos espoirs de la veille.  La plage est magnifique mais, sapristi qu’il fait froid.  Trump a bien raison, le monde est rempli de « fake news ». 


Nous avons entamé ce voyage avec l’espoir de ne plus entendre : « 40% de probabilité d’averse de… ».  Eh bien non, ce ne sera pas possible car, ils ont adopté le même système « dépressionnaire » pour tout le monde, c’en est décourageant!  Malgré tout, c’est quand même vingt degrés et non moins vingt comme à Québec.  Nous devons dire que nous nous accommodons de cette variation mais, on dirait que c’est vraiment le même système avec ses imperfections car, il n’y a eu que du soleil protégé par les nuages.  Nous longeons et re-longeons le bord de mer à la recherche d’un café ou d’une activité.  Rien à faire, tout reste immuable dans la répétition.  Entre la plage et la piscine, le mouvement des touristes ressemble à celui d’une fourmilière tandis que sur la plage, les immenses tracteurs tirant des « ramasses algues » qui ne ramassent rien.  Dans le ciel des monos moteurs bruyants tirant des banderoles de publicité que nous ne pouvons nous empêcher de relire à chaque fois.  Nous maugréons à peine car, nous sommes en attente pour la croisière et que nous prévoyons des jours meilleurs.  Il faut dire qu’il y a des attentes qui sont moins pénibles que d’autres.

Samedi matin, nous nous engageons dans notre petite routine.  Rapidement nous nous rendons compte que l’espace est plus restreint car l’hôtel s’est rempli.  Il n’est plus aussi facile de se trouver une place à l’ombre ou au soleil, comme pour nous dire qu’il est temps de partir.  Nous montons donc à la chambre pour préparer les valises pour le lendemain… et nous attendons le signal.

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