samedi 9 février 2019

Iles Enchanteresses…



Nous sommes déjà venus à « Curaçao » il y a quelques années et nous avions été conquis dès notre arrivée.  Nous avons été à nouveau ravis de revoir toutes ces maisons multicolores qui nous invitent à traverser le pont flottant pour les côtoyer.  Cette île fut découverte par les Espagnols en 1499 et colonisée jusqu’en 1527 mais, sans grand succès.  Les Hollandais s’emparent de l’île en 1634 et en feront leur principal centre de négoce néerlandais de la région.  L’esclavage fut aboli en 1863 et à ce moment l’économie de l’île a décliné énormément.  C’est au XXième siècle que l’île devient un état autonome au sein du Royaume des Pays-Bas.  Curaçao a été choisi comme site de la construction d’une gigantesque raffinerie pour traiter le pétrole du Venezuela.  C’est la stabilité politique et son excellent port qui lui ont permis une nouvelle prospérité.1



Cependant, nous, ce qui nous intéresse, ce sont les gens, les monuments, les rues sans plan d’urbanisme qui nous permettent d’être comme dans un autre monde.  Curaçao vous offre tout ceci simplement par son existence et sa sérénité.  Nous nous laissons aller au gré des courbes sinueuses des rues qui débouchent sur tout ou rien.  Nous arrivons au complexe gouvernemental qui semble vouloir utiliser au maximum l’espace attribué, tant les édifices sont rapprochés les uns aux autres.  Un peu plus loin, au détour d’une ruelle, le marché public couvert nous invite à y pénétrer et y vivre une nouvelle expérience.  Le maire Labeaume serait complètement découragé et s’efforcerait par tous les moyens de tout déplacer loin du milieu touristique.  Cette nuit, le navire fera route vers « Aruba », une autre île néerlandaise.

Aruba va connaître, à quelques années près, le même développement que sa grande sœur « Curaçao ».  Cependant l’économie de l’île est surtout basée sur le tourisme.  Plus d’un million de visiteurs par année mettent les pieds sur ce petit paradis.  Peut-être pour la température de l’eau qui avoisine, en moyenne, les 29oC (ce qui nous fait dire que nous nous rafraîchissons plus hors de l’eau).  L’étalement de couleurs pastelles sur les murs extérieurs des différents édifices, nous apaisent et nous obligent à ralentir le pas pour être dans le moment présent, ou est-ce, tout simplement, un effet secondaire du soleil de plomb?  Une chose est certaine, l’un ne fait pas d’ombre à l’autre.  Le nez en l’air les pieds traînants, j’aperçois l’enseigne d’une pharmacie.  Nous y pénétrons pour y acheter des lunettes de lecture car, j’ai fait fi des avertissements de ma blonde sur le sujet avant de partir.  Vous savez que l’homme ne peut faire deux choses en même temps donc, je devais obligatoirement effectuer une tâche aussi importante, au moment de la demande.  Après un certain moment d’essais, d’erreurs et de discussions nous convenons de l’appareil à acheter.  C’est bien car, maintenant, je peux lire les petits caractères utilisés sur tous les menus.  Par la suite, nous continuons notre visite tout en cherchant un endroit avec le WiFi pour mon ami et pourquoi pas accompagner le tout d’une bière locale.  Aussitôt pensé presqu’aussitôt fait, le temps de repérer la combinaison gagnante, laquelle se trouvant, pour la circonstance, au deuxième étage.  La bière est bien locale, un peu amère, mais elle accompagne très bien la décoration rustique fait par un imminent « designer » du Neandertal.  La bière ingérée et les courriels assimilés, nous rentrons à la maison afin de prendre la partie solide du repas.  Demain nous serons en mer pour nous diriger vers la République Dominicaine.
1  Caraïbes édition JPMGUIDE Curaçao dans l’histoire.

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