Vous vous rappelez que la
dernière fois que j’ai communiqué avec vous, nous étions à Fort Lauderdale et
nous nous sommes conformés aux exigences du moment. Depuis, il n’y a pas eu beaucoup de choses à
raconter. Ma précieuse production reste
au beau fixe, les deux jours en mer ont été relativement calmes (ou c’est le
navire qui est plus stable) et le ciel était plutôt couvert. La vie en mer n’est pas toujours facile. Vous devez sans cesse faire des choix. Par exemple, après le petit déjeuner devons-nous
prendre une marche sur le pont 3 ou utiliser une chaise longue au neuvième afin
d’améliorer l’uniformité de la « grillade » ou encore, assister à une
conférence sur l’histoire des Caraïbes? Vous voyez bien dans quel dilemme nous
nous trouvons et nous ne voulons pas vous embêter avec ça.
Sainte-Lucie est une île
volcanique, impressionnante par sa curiosité géologique. Une
beauté sauvage avec ses montagnes, ses plages éblouissantes, ses pitons jumeaux et son volcan la « Soufrière ». Ici, on pourrait dire qu’il y a deux langues officielles : l’anglais, reconnue officiellement et le créole parlé par les insulaires. Nous avions décidé, au départ, de visiter la ville de « Castries » qui est la capitale. C’est dimanche et, outre la multitude de chauffeurs de taxi voulant tous les uns plus que les autres nous faire visiter les environs, les rues sont désertes. Nous résistons et l’étalement s’étiole quelques peu mais il faut quand même rester en alerte car, à tout moment, un autre peut vous faire la surprise d’être encore actif. Au fur et à mesure que nous nous rapprochons de notre destination et la chaleur aidant, nous ralentissons le pas comme pour nous mettre en harmonie avec l’entourage. Erreur…. La surprise veillait au grain, comme on dit, et nous aborda avec tellement d’empathie que nous n’avons pu refuser. Nous nous engouffrons à l’intérieur de son bus-taxi pour un tour de deux heures. Il nous fera voir un autre aspect de ce que nous convoitions. Nous débutons par le premier point d’intérêt que nous avions décidés de voir, la « Basilique de l’Immaculée Conception ». Toutes les places étaient occupées (c’est dimanche) dans une magnifique enceinte colorée envahi par un chant choral qui vous enveloppait entièrement. Les différents paysages et points de vue démontrés ne furent pas la meilleure surprise que nous ayons eue, mais, notre chauffeur lui-même. À tout moment, il s’arrêtait pour saluer des personnes qu’il connaissait et, vice-versa, nous aurions dit que tout le monde faisait partie de sa famille. Il nous expliquait les différents événements soit en anglais, soit en créole ou soit en vieux français, passant de l’un à l’autre sans sourciller. Si nous faisions mine de ne pas comprendre, il recommençait, quelques fois, en français mais tellement rapidement qu’on aurait dit du créole. Il nous a fait l’honneur de nous amener à son village. C’est dans ces moments que nous rendons grâce à Dieu d’avoir cédé à la tentation et de nous retrouver dans un moment de pur bonheur car, les arrêts sont fréquents autant que les salutations dans un créole enchanteur. Nous sommes dans un autre monde. Notre chauffeur était vraiment un gentil monsieur de soixante-dix-sept ans (septante sept pour les amis Belges) qui adore son île et les gens qui y habitent.
beauté sauvage avec ses montagnes, ses plages éblouissantes, ses pitons jumeaux et son volcan la « Soufrière ». Ici, on pourrait dire qu’il y a deux langues officielles : l’anglais, reconnue officiellement et le créole parlé par les insulaires. Nous avions décidé, au départ, de visiter la ville de « Castries » qui est la capitale. C’est dimanche et, outre la multitude de chauffeurs de taxi voulant tous les uns plus que les autres nous faire visiter les environs, les rues sont désertes. Nous résistons et l’étalement s’étiole quelques peu mais il faut quand même rester en alerte car, à tout moment, un autre peut vous faire la surprise d’être encore actif. Au fur et à mesure que nous nous rapprochons de notre destination et la chaleur aidant, nous ralentissons le pas comme pour nous mettre en harmonie avec l’entourage. Erreur…. La surprise veillait au grain, comme on dit, et nous aborda avec tellement d’empathie que nous n’avons pu refuser. Nous nous engouffrons à l’intérieur de son bus-taxi pour un tour de deux heures. Il nous fera voir un autre aspect de ce que nous convoitions. Nous débutons par le premier point d’intérêt que nous avions décidés de voir, la « Basilique de l’Immaculée Conception ». Toutes les places étaient occupées (c’est dimanche) dans une magnifique enceinte colorée envahi par un chant choral qui vous enveloppait entièrement. Les différents paysages et points de vue démontrés ne furent pas la meilleure surprise que nous ayons eue, mais, notre chauffeur lui-même. À tout moment, il s’arrêtait pour saluer des personnes qu’il connaissait et, vice-versa, nous aurions dit que tout le monde faisait partie de sa famille. Il nous expliquait les différents événements soit en anglais, soit en créole ou soit en vieux français, passant de l’un à l’autre sans sourciller. Si nous faisions mine de ne pas comprendre, il recommençait, quelques fois, en français mais tellement rapidement qu’on aurait dit du créole. Il nous a fait l’honneur de nous amener à son village. C’est dans ces moments que nous rendons grâce à Dieu d’avoir cédé à la tentation et de nous retrouver dans un moment de pur bonheur car, les arrêts sont fréquents autant que les salutations dans un créole enchanteur. Nous sommes dans un autre monde. Notre chauffeur était vraiment un gentil monsieur de soixante-dix-sept ans (septante sept pour les amis Belges) qui adore son île et les gens qui y habitent.
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