Il ne nous restait que trois
îles à faire dont une où nous avions mis les pieds, il y a quelques temps, soit
« Half Moon Cay ».
Rappelez-vous que cette île a été achetée par Holland America pour faire
de la plage. Outre cette dernière, nous avons
foulé le sol de « Basseterre, St Kitts and Nevis » et le jour suivant
nous nous sommes rendus à « St Thomas » qui fait partie des Îles
Vierges américaines.
Parlons d’abord de St Kitts,
magnifique petite île accueillante sans trop de prétention mais qui a une
industrie touristique très bien développée.
Dans le centre-ville, il y a quelques séquelles du passé britannique,
tels le clocher victorien, un monument du XIXe siècle et la conduite
automobile à gauche. Ce dernier point
mérite une certaine explication, non pas que la conduite à gauche soit un
mystère en soi mais, le type de voiture utilisée est un peu bizarre. Normalement, dans les pays où cette conduite
est monnaie courante, les véhicules sont adaptés pour la circonstance. Eh bien, pas ici, car vous avez autant de
voitures dont le volant est à droite qu’à gauche. On ne s’embarrasse pas de la provenance de la
voiture, on s’adapte à la norme routière de mise. Bien avant de connaître ce phénomène, nous
avons acceptés les coûts demandés pour nous rendre à « Brimstone Hill
Fort », forteresse construite à 213 mètres du sol entre le dix-septième et
le dix-huitième siècle. Nous attendons
sagement que le chauffeur récupère son véhicule. Une « Chevrolet Traverse » nous
ouvre toutes grandes ses portes en guise d’invitation, que nous nous empressons
d’accepter. La réalité nous rattrape
rapidement lorsque nous remarquons qu’il y avait une ambigüité entre le volant
et le roulement. Nous comprenons
immédiatement pourquoi à tout moment vous entendez un klaxon, c’est tout
simplement pour avertir qu’on est présent.
C’est un peu angoissant pour nous, surtout qu’on peut s’arrêter en plein
milieu d’une rue pour saluer un ami ou dépasser un plus lent que nous sur une
route, somme toute, assez étroite. Afin
de contourner un embouteillage causé par un accident, notre chauffeur décide de
l’éviter en passant à travers les petites rues étroites de la ville. Il faut avouer que nous n’avons pas récupérer
autant qu’il espérait. C’est bien pour
nous car, nous avons pu avoir un avant-goût de notre après-midi. Après quelques kilomètres nous devenons
insulaires et trouvons cette conduite très bien adaptée.
Nous sommes aux pieds de la
montagne et nous devons gravir plus de deux cents mètres presque à la
verticale. Bon, j’exagère un peu mais,
la pente raide et la visibilité réduite entraînent les chauffeurs dans un
concert de klaxons. De plus, la route
étroite ne permet le passage que d’un seul véhicule en mouvement lors d’une
rencontre. Arrivés au sommet, nous
comprenons l’emplacement stratégique de cette forteresse qui a été reconnue « Patrimoine
mondial » par l’UNESCO en 1999. Un
monument très bien reconstitué et entretenu qui, ne l’oublions pas a été
construit par des esclaves au péril de leur vie. Au fur et à mesure que le temps passe, nous
nous réjouissons d’être venus sur le site à bonne heure. Nous nous déplaçons où bon nous semble en
imaginant la vie de caserne.
L’aménagement des locaux et des expositions nous fait revivre certaines
facettes de la vie militaire du temps. Pendant presque quarante-cinq minutes, nous
avons eu le fort presque pour nous seulement. Nous avons pu l’examiner sous toutes les coutures,
jouissant de prises de vue sans anachronisme.
En effet car, en sortant de la caserne, nous sommes confrontés à une
foule envahissante de touristes et d’écoliers venus admirer ce lieu bien
particulier. Le retour au point de
départ nous a semblé plus court mais tout aussi bruyant. Il faut dire que notre chauffeur fut aussi un
excellent guide qui n’était pas avare de commentaires et d’explications. Dans le fond, c’est peut-être pour ça que le
parcours nous a paru si court. En
après-midi, nous avons arpenté les rues de la ville. Elles nous semblaient toujours aussi étroites
et les voitures plus présentes et menaçantes qui, à chaque fois, nous
surprenaient par leur apparition du mauvais côté, pour un nord-américain. Outre le clocher victorien, les rues regorgent
de cafés, de petites boutiques où vous pouvez acheter des bijoux en coquillages
et contempler de très beaux bâtiments coloniaux.
Le lendemain nous nous sommes
retrouvés sur l’île de « St Thomas ».
Lieu de la demeure
du terrible pirate « Barbe Noire ». L’île comptera différentes nationalités au
cours de son histoire. De sa découverte
par les Espagnols (Christophe Colomb), l’île sera disputée par les Anglais et
les Hollandais, conquise par les Français, cédée aux Chevaliers de Malte, vendue
à la Compagnie française des Indes occidentales et le bal continue…. Durant la Première Guerre mondiale, les
États-Unis achètent ces cinquante îles et îlots pour la somme de vingt-cinq
millions de dollars afin d’empêcher les Allemands d’avoir une base dans les
Antilles. Depuis l’île est un état
indépendant des USA. Malgré son
histoire, cette île m’a un peu déçu ou du moins la partie où nous étions car,
cette île est relativement grande. Nous
décidons de quitter le bord de mer pour découvrir une toute autre réalité. Une rue presque aussi grande que la rue
St-Jean, n’arborant que des magasins de bijoux (diamants), collés les uns sur
les autres et offrant quelques fois des rabais allant jusqu’à 75%. Il y a peut-être des aubaines à faire mais,
si vous avez une réclamation sur l’ensemble de l’œuvre, l’opération devient un
peu plus ardue et onéreuse. Nous nous mettons
à la recherche d’autres attractions intéressantes à voir mais, peine perdue. Nous n’arpentons que des rues étroites alignant
logements après logements, regroupés dans des rues accablées par un soleil de
plomb. La nature sauvage est mieux
adaptée que nous pour faire face à cette éventualité. Ah oui, ici aussi ils conduisent du côté
gauche de la rue mais par contre, toutes
les voitures ont le volant comme chez-nous pour la conduite à droite
(souvenez-vous que nous sommes dans un état indépendant des USA). Les attractions absentes et le soleil trop
présent, nous décidons de revenir à notre quartier général. Vous venez de lire le dernier texte de cette
série. L’an prochain nous récidivons en
partant de Auckland, Nouvelle-Zélande, en passant par les Iles Fidji, la
Polynésie française, Hawaï et un retour en Californie. À la prochaine…
Chers, très chers Robert et Adrienne, les FIANCÉS de l’heure...
Je lis à l’instant ce dernier récit de l’actuel périple hivernal 2019 alors même que j’accuse un retard de lecture pour les 2 ou 3 précédents. Cela viendra bientôt.
Quels conteurs, narrateurs et historiens vous faites….. Je vous dirai un peu de ce qui s’est passé ces dernières semaines du côté du globe…
Bye Bye, savourez les prochains jours de vacances et aussi, le retour au foyer!! xxx
Gros câlins!!