samedi 23 février 2019

Un petit dernier…



Il ne nous restait que trois îles à faire dont une où nous avions mis les pieds, il y a quelques temps, soit « Half Moon Cay ».  Rappelez-vous que cette île a été achetée par Holland America pour faire de la plage.  Outre cette dernière, nous avons foulé le sol de « Basseterre, St Kitts and Nevis » et le jour suivant nous nous sommes rendus à « St Thomas » qui fait partie des Îles Vierges américaines.


Parlons d’abord de St Kitts, magnifique petite île accueillante sans trop de prétention mais qui a une industrie touristique très bien développée.  Dans le centre-ville, il y a quelques séquelles du passé britannique, tels le clocher victorien, un monument du XIXe siècle et la conduite automobile à gauche.  Ce dernier point mérite une certaine explication, non pas que la conduite à gauche soit un mystère en soi mais, le type de voiture utilisée est un peu bizarre.  Normalement, dans les pays où cette conduite est monnaie courante, les véhicules sont adaptés pour la circonstance.  Eh bien, pas ici, car vous avez autant de voitures dont le volant est à droite qu’à gauche.  On ne s’embarrasse pas de la provenance de la voiture, on s’adapte à la norme routière de mise.  Bien avant de connaître ce phénomène, nous avons acceptés les coûts demandés pour nous rendre à « Brimstone Hill Fort », forteresse construite à 213 mètres du sol entre le dix-septième et le dix-huitième siècle.  Nous attendons sagement que le chauffeur récupère son véhicule.  Une « Chevrolet Traverse » nous ouvre toutes grandes ses portes en guise d’invitation, que nous nous empressons d’accepter.  La réalité nous rattrape rapidement lorsque nous remarquons qu’il y avait une ambigüité entre le volant et le roulement.  Nous comprenons immédiatement pourquoi à tout moment vous entendez un klaxon, c’est tout simplement pour avertir qu’on est présent.  C’est un peu angoissant pour nous, surtout qu’on peut s’arrêter en plein milieu d’une rue pour saluer un ami ou dépasser un plus lent que nous sur une route, somme toute, assez étroite.  Afin de contourner un embouteillage causé par un accident, notre chauffeur décide de l’éviter en passant à travers les petites rues étroites de la ville.  Il faut avouer que nous n’avons pas récupérer autant qu’il espérait.  C’est bien pour nous car, nous avons pu avoir un avant-goût de notre après-midi.  Après quelques kilomètres nous devenons insulaires et trouvons cette conduite très bien adaptée.

Nous sommes aux pieds de la montagne et nous devons gravir plus de deux cents mètres presque à la verticale.  Bon, j’exagère un peu mais, la pente raide et la visibilité réduite entraînent les chauffeurs dans un concert de klaxons.  De plus, la route étroite ne permet le passage que d’un seul véhicule en mouvement lors d’une rencontre.  Arrivés au sommet, nous comprenons l’emplacement stratégique de cette forteresse qui a été reconnue « Patrimoine mondial » par l’UNESCO en 1999.  Un monument très bien reconstitué et entretenu qui, ne l’oublions pas a été construit par des esclaves au péril de leur vie.  Au fur et à mesure que le temps passe, nous nous réjouissons d’être venus sur le site à bonne heure.  Nous nous déplaçons où bon nous semble en imaginant la vie de caserne.  L’aménagement des locaux et des expositions nous fait revivre certaines facettes de la vie militaire du temps.   Pendant presque quarante-cinq minutes, nous avons eu le fort presque pour nous seulement.  Nous avons pu l’examiner sous toutes les coutures, jouissant de prises de vue sans anachronisme.  En effet car, en sortant de la caserne, nous sommes confrontés à une foule envahissante de touristes et d’écoliers venus admirer ce lieu bien particulier.  Le retour au point de départ nous a semblé plus court mais tout aussi bruyant.  Il faut dire que notre chauffeur fut aussi un excellent guide qui n’était pas avare de commentaires et d’explications.  Dans le fond, c’est peut-être pour ça que le parcours nous a paru si court.  En après-midi, nous avons arpenté les rues de la ville.  Elles nous semblaient toujours aussi étroites et les voitures plus présentes et menaçantes qui, à chaque fois, nous surprenaient par leur apparition du mauvais côté, pour un nord-américain.  Outre le clocher victorien, les rues regorgent de cafés, de petites boutiques où vous pouvez acheter des bijoux en coquillages et contempler de très beaux bâtiments coloniaux.

Le lendemain nous nous sommes retrouvés sur l’île de « St Thomas ».  Lieu de la demeure
du terrible pirate « Barbe Noire ».  L’île comptera différentes nationalités au cours de son histoire.  De sa découverte par les Espagnols (Christophe Colomb), l’île sera disputée par les Anglais et les Hollandais, conquise par les Français, cédée aux Chevaliers de Malte, vendue à la Compagnie française des Indes occidentales et le bal continue….  Durant la Première Guerre mondiale, les États-Unis achètent ces cinquante îles et îlots pour la somme de vingt-cinq millions de dollars afin d’empêcher les Allemands d’avoir une base dans les Antilles.  Depuis l’île est un état indépendant des USA.  Malgré son histoire, cette île m’a un peu déçu ou du moins la partie où nous étions car, cette île est relativement grande.  Nous décidons de quitter le bord de mer pour découvrir une toute autre réalité.  Une rue presque aussi grande que la rue St-Jean, n’arborant que des magasins de bijoux (diamants), collés les uns sur les autres et offrant quelques fois des rabais allant jusqu’à 75%.  Il y a peut-être des aubaines à faire mais, si vous avez une réclamation sur l’ensemble de l’œuvre, l’opération devient un peu plus ardue et onéreuse.  Nous nous mettons à la recherche d’autres attractions intéressantes à voir mais, peine perdue.  Nous n’arpentons que des rues étroites alignant logements après logements, regroupés dans des rues accablées par un soleil de plomb.  La nature sauvage est mieux adaptée que nous pour faire face à cette éventualité.  Ah oui, ici aussi ils conduisent du côté gauche de  la rue mais par contre, toutes les voitures ont le volant comme chez-nous pour la conduite à droite (souvenez-vous que nous sommes dans un état indépendant des USA).  Les attractions absentes et le soleil trop présent, nous décidons de revenir à notre quartier général.  Vous venez de lire le dernier texte de cette série.  L’an prochain nous récidivons en partant de Auckland, Nouvelle-Zélande, en passant par les Iles Fidji, la Polynésie française, Hawaï et un retour en Californie.  À la prochaine…

1 commentaire:



  1. Chers, très chers Robert et Adrienne, les FIANCÉS de l’heure...

    Je lis à l’instant ce dernier récit de l’actuel périple hivernal 2019 alors même que j’accuse un retard de lecture pour les 2 ou 3 précédents. Cela viendra bientôt.

    Quels conteurs, narrateurs et historiens vous faites….. Je vous dirai un peu de ce qui s’est passé ces dernières semaines du côté du globe…

    Bye Bye, savourez les prochains jours de vacances et aussi, le retour au foyer!! xxx

    Gros câlins!!

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