Nous nous sommes levés à 3h00 du matin afin d’être prêts lorsque nos amis viendront nous chercher pour nous conduire à l’aéroport. Je regarde par la fenêtre pour voir le temps qu’il fait et je laisse aller un soupir de soulagement en n’apercevant aucun brin de neige tombant du ciel. Vous me direz peut-être que je suis un peu trop craintif et qu’il faut que je me calme; mais ce que vous ne savez pas c’est que mon ami Jean, celui qui possède un « gros gros tracteur », c’est lui qui fait office de taxi et je ne voudrais pas qu’il soit dans un dilemme et choisir…. Mais tout va bien et nous arrivons à l’aéroport, qui fourmille, un peu trop d’activités à mon goût, pour une heure aussi matinale. Toute cette activité à quatre heures du matin…je ne comprends pas. Mais ma blonde me rappelle, d’un air un peu désinvolte, un mot qui ne faisait plus partie de mon vocabulaire : « RELÂCHE ». Hi qu’on oublie vite à notre âge.
Tous les vols jusqu’à San Diego furent impeccables et sans turbulence. Le capitaine nous annonce que la température extérieure est de 14 degrés Celsius et que nous sommes rendus à destination (une chance qu’il nous dit sinon on aurait cru à un détournement vers on ne sait où). Arrivée à l’hôtel, un écran plat nous annonce une météo de meilleur augure soit 18 degrés pour vendredi et 22 pour samedi. Par contre, je dois vous dire que les gens d’ici sont moins « frileux » que nous. Pendant que nous nous étions habillés en pelures d’oignons, eux déambulaient en short et petit t’shirt et semblaient parfaitement à l’aise. Est-ce la vieillesse ou la fatigue qui nous rend si vulnérables? A part ses gens qui sont gentils et affables, la ville n’est pas un bijou d’architecture. Pas facile de s’y perdre par contre, car les rues ont des numéros comme identification et les avenues des lettres. Notre hôtel est donc situé au coin de « Seventh Ave » et de la rue « A ». Pas trop difficile à retenir.
Depuis notre arrivée, nous avons visité un des plus gros jardins zoologiques du monde (selon leur dire). La structure et l’organisation du zoo de St-Félicien sont de beaucoup supérieures. Plus d’espace, moins de béton et plus de respect pour les animaux. Par contre il y a ici des espèces que nous n’avions jamais vues ailleurs encore, tel que le « panda », le « panda rouge » et un « kangourou grimpeur ». La particularité de ce zoo réside dans sa construction en flanc de montagne. Dur dur pour les mollets et les articulations.
Aujourd’hui c’est le « Balboa park » que nous avons arpenté de long en large. L’atmosphère ressemble aux magnifiques « Plaines d’Abraham » sur lesquelles on aurait construit tous les musées qu’une ville ou une région peut imaginer. Demain nous embarquons sur le Rotterdam pour le début de notre croisière en direction d’Hawaii d’où le prochain communiqué vous sera émis.
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