Avant de traverser l’autre bord…
En mer pendant la nuit, nous accostons à Wellington pour la journée. Surprise il y a encore des côtes à grimper. Pour vous dire ils ont même un « Cable Car » comme à San Francisco. Nous partons donc après le petit déjeuner à sa recherche. Nous nous étions appliqués à cette tâche depuis près de 30 minutes lorsqu’un bon samaritain se pointa pour nous indiquer le chemin qu’il croyait être le bon, tout ça parce que nous regardions partout et nulle part en même temps. Nous nous dirigeons donc, d’un pas alerte, à la recherche de cet ultime point de rencontre. Mais pour atteindre ce « nirvana » nous avons dû continuer notre ascension ce qui nous amène toujours un plus haut (c’est Jean-Pierre Ferland qui serait fier).
Après quelques minutes de marche forcée, nous nous arrêtons et recommençons à regarder dans tous les sens à la recherche d’un indice nous permettant de souffler. Devinez ce qui nous arriva par derrière? Eh bien oui, une bonne samaritaine qui était peut-être elle aussi à la recherche d’accomplissement d’une promesse faite lors de son passage chez les « guides » (le féminin de scout). Je me risque à demander à nouveau le chemin et vous savez que c’est l’une des actions les plus difficiles pour un homme. Elle nous regarda avec un air rempli de pitié et de désolation car elle devait nous annoncer une mauvaise nouvelle. Nous étions trop haut et trop loin de l’endroit que nous recherchions. Nous nous dirigions sans nous en rendre compte vers le terminus et non l’embarquement. Ce qui veut dire que nous avons dû redescendre, accompagnés par cette gentille dame afin de rejoindre le vrai point de départ.
Enfin nous apercevons l’enseigne de ce fameux « Cable Car ». Remplis de joie, nous nous précipitons. Une autre surprise nous attendait. Il y avait une file d’attente assez longue. Déterminés à mener à bien notre projet nous avons augmenté cette dernière. Lentement, mais sûrement, comme dirait l’autre…, nous nous dirigeons vers cet avaleur de touristes et d’autochtones qui nous amène vers notre destination. C’est à ce moment qu’on se rend compte que nous avions fait presque le tiers de la distance. Il ne faudra pas se surprendre de l’augmentation de nos mollets, à notre retour.
Rendus à destination nous avons pu visiter un musée expliquant l’évolution de ce grimpeur mécanique, un jardin botanique et un petit observatoire. De retour à la basse ville nous arpentons les rues à la recherche de monuments ou de magasin, selon le cas. Deux d’entre eux attirent notre attention soit le parlement qui ressemble à une ruche d’abeilles (y a-t-il là un message subliminale?) et une ancienne cathédrale anglicane entièrement en bois sauvé de justesse de la démolition par les contestations populaires. Après avoir arpenté de long en large et de haut en bas la ville, nous retournons sur le navire. Dans quelques heures le « Volendam » repartira pour sa prochaine destination : « Picton ».
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