dimanche 11 décembre 2011

Sydney nous voilà... (publié le 17 mars 2011)

Hier, le 13 mars à 7h00 nous accostions devant le magnifique théâtre de Sydney, emblème de jeux olympiques passés.  Juste à côté, nous avions un autre monument qui fait la fierté des gens de cette ville,  soit le pont qui relie les deux rives.  Il ressemble à un immense cintre un peu comme le pont « Laviolette » à Trois-Rivières.  C’est ici que la moitié des passagers terminent leur voyage, donc c’est le branlebas de combat des valises.  Nous débarquons pour notre visite officielle des lieux, mais nous dûmes emprunter une autre sortie pour  ne pas,  je crois, nous confondre avec les bagages….

« Trèfle » de plaisanterie nous partons à la découverte de la ville.  On regarde partout, l’air hébété, espérant des passants, la même réaction que nous avions connue auparavant c’est-à-dire l’empressement à nous indiquer quelques chemins à prendre.  Mais non, c’est l’indifférence totale qui passe tout près de nous sans même une déviation du regard, ce qui nous aurait permis de montrer nos yeux inquiets.  On se regarde et on prend une décision, avec un vote à main levée, soit celle de partir à l’aventure et de se laisser aller au gré des événements.  Chemin faisant, en direction du théâtre et tout en regardant le ciel, la mer et la carte, pour quand même avoir une idée de l’endroit où nous nous trouvions, Adrienne perd pied, virevolte, lève les bras pour s’accrocher à quelque fil invisible et se retrouve à mes pieds.  Je me confonds en excuse, car à mon âge je n’ai pas eu suffisamment de réflexe pour la récupérer au vol.  Nous étions quatre pour remettre Adrienne sur pieds : trois Australiens et moi.  Ces derniers évaluaient peut être une quelconque difficulté à m’acquitter seul de cette tâche.  Rassurez-vous, Adrienne peut continuer le voyage avec le sourire.

Malgré cet intermède nous poursuivons notre chemin en direction du théâtre.  Magnifique en photo, mais encore mieux en réel.  C’est un assemblage de quatre modules qui, de loin, nous semble n’en faire qu’un.  Voyant le parvis rempli de gens déambulant nonchalamment je fis la remarque suivante : « Mais personne ne travaille dans cette ville? »  Voyons tit’Pit (c’est comme ça qu’elle m’interpelle; méchant moineau!), c’est dimanche personne ne travaille comme chez nous. Nous continuons et plus nous nous rapprochons, plus la mer se fait sentir.  Elle est là, juste au pied de ce monument, envahie par des baigneurs en tenue de circonstance. C’est que nous étions à Sydney au moment « de la journée annuelle de la natation » qui amène des centaines et des centaines de personnes de tous les âges afin de participer à une épreuve d’endurance.  Un genre de marathon mais dans la mer et par groupes successifs d’âges et de sexes.  Soudainement, un coup de fusil donnant le départ d’un "X ième" groupe et une voie nous annonçant qu’un des participants avait fait le parcours en 45 minutes et 44 secondes.  Je dois dire, qu’après avoir marché le parcours (non sur les eaux mais bien sur la terre ferme, à côté quoi…) que c’est un excellent temps.

Par la suite nous avons marché dans les rues de la ville essayant de nous perdre, mais mission impossible à réaliser car les rues et les avenues suivent indubitablement les points cardinaux.  Donc nous marchons, nous marchons, traversons des parcs avec des « ibis », des rues avec beaucoup de monde qui attendent respectueusement le droit de traverser aux feux de signalisation.  Nous continuons cherchant les points d’intérêts, montant un escalier, gravissant une colline pour nous amener sur le plus haut point de vue et profiter de ce privilège.  Surprise, ce haut point abrite un observatoire que nous avons pu visiter.  À l’extérieur il y avait un « professeur Tournesol » qui nous a fait voir à l’aide de son télescope des planètes entourées d’un regroupement d’étoiles.  Sans l’affirmation de cet expert nous aurions identifié le tout comme un défaut dans la lentille ou du moins une poussière, c’est pour vous dire que c’était petit, très petit.

Après un bon quatre heures de marche, nous sommes rentrés au bercail pour nous reposer, nous rafraichir avant d’être sur le pont pour le départ du navire vers une autre destination.  Nous nous serions crus dans un grand film hollywoodien, avec les riverains répondant aux salutations des passagers, quand le capitaine fit retentir la sirène comme pour obliger tout le monde à nous remarquer.

Demain on sera en mer pour toute la journée permettant à la cuisse d’Adrienne d’augmenter sa coloration…

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