vendredi 9 décembre 2011

Il était un petit navire...(publié le 4 mars 2011)

Vendredi 4 mars 2011 5 04 /03 /Mars /2011

03:26




Petit navire c’est un peu exagéré car il mesure près d’un demi-kilomètre de long.  Rassurant pour Adrienne qui craint toujours les mouvements non contrôlés qui bercent certains et effraient les autres. De plus notre cabine se trouve au centre (dans tous les sens) du navire, donc c’est l’endroit idéal pour éliminer tous les roulis possibles.

La température est clémente et les Néo-Zélandais sont gentils et empressés de nous rendre service.  Il ne faut surtout pas s’arrêter sur un coin de rue avec une carte à la main les yeux à la recherche d’un repère pour voir surgir de nulle part un bon samaritain et entendre « Do you need help? ».  Ce n’est pas désagréable du tout et impossible de se perdre, c’est rassurant.  Il n’y a pas que les individus qui sont spéciaux, les paysages le sont tout autant.  On dirait que la beauté de l’environnement est conséquente à l’attitude des habitants.  Par contre je me dis qu’ils ont dû faire quelque chose de pas correct un jour ou l’autre car depuis que nous foulons la terre ferme nous n’avons pas eu la chance de faire un parcours rectiligne.  C’est comme une fusion des villes de Québec et Sherbrooke avec un soupçon de montagnes rocheuses.  J’exagère à peine demandez à Adrienne.

C’est à Tauranga que nous avons mis les pieds dans le Pacifique.  Petite ville tranquille avec une plage qui s’étend à perte de vue.  Tout en marchand dans le sable doré (comme dirait la chanson) on voit se dresser devant nous une montagne, une colline, un monticule, un buton bref quelque chose d’autre qu’il faut grimper.  L’effort en valait le coup, car la vue était imprenable et nous avons eu la chance de voir une tornade au-dessus de la mer (une trompe d’eau) tout près de nous.  On aurait dit un fil (un gros fil) reliant les nuages à la mer.  C’était très impressionnant.

Notre navire a pris la mer pendant la nuit pour nous amener à Gisborne.  Notre navire ayant un tirant d’eau trop important il a dû jeter l’ancre au large.  Pour nous rendre en ville nous avions deux choix soit : la nage ou le transport par les bateaux de sauvetage.  Notre choix s’arrêta sur les bateaux ce qui nous permettait de voir le confort qu’il offrirait s’il y avait naufrage.  Ça aussi c’est rassurant.  Après une courte visite des lieux, car nous devions être à bord avant 3h30, nous avons repris le même moyen de transport pour le retour.  La mer avait commencé à s’agiter un peu occasionnant par le fait même un retour plus arrosé et un abordage plus difficile.  Malgré tout il ne manque personne et nous partons pour Wellington.

Je dois vous laisser parce que Adrienne trouve que j’écris un roman, je vous reviendrai demain pour vous raconter la suite…

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