On passe du Pacifique à l’Indien…
Une magnifique journée en mer, vraiment une mer d’huile, turquoise parsemée d’atolls. Il y a même une île située près du détroit de Tores du nom de « Boody » qui a été le deuxième bureau de poste de l’Australie. Ce poste servait de relais pour le courrier au XIXième siècle. Il y a une caverne où les marins se dépêchaient à déposer le courrier destiné pour le continent australien. Le courrier était repris par un autre navire passant près de cette île en direction de l’Australie. La manœuvre pour la récupération était tout aussi rapide. La raison se nomme « crocodiles de mer » qui étaient et sont toujours présents, actifs et voraces. Présentement ce bureau de poste n’est plus actif, mais on peut quand même y voir une habitation et un phare. Donc présentement nous naviguons à travers la barrière de corail dans l’océan indien et nous serons bientôt à Darwin, dernière étape en Australie.
Mon réveille matin n’a pas fait son travail et nous nous sommes réveillés en sursaut. Le temps de prendre une douche et notre petit déjeuner, nous quittons le navire vers les neuf heures quinze. Nous arpentons les rues de Darwin en espérant y voir un attrait quelconque surgir d’un immeuble, d’un monument ou d’un « je ne sais quoi », mais rien et toujours rien. Par surcroît, nous devons nous déplacer par une chaleur torride de plus de 30oC et un taux d’humidité de plus de 90%. « Que faisons-nous dans un endroit pareil? » dis-je en pensant à tous ceux et celles qui ont le bonheur de déplacer de jolies flocons dans un autre endroit de la planète. Aucune compassion et aucune réflexion de ma compagne. Ce n’est pas toujours facile d’entretenir une conversation avec ceux qu’on aime. Nous nous arrêtons après quelques instants, pour chercher dans notre guide, s’il n’y aurait pas d’autres attraits touristiques qui nous feraient oublier tout ça. Le fait est qu’il y a la ville avant et après 1974, suite à un cyclone qui dévasta 70% de la ville.
Après quatre heures de recherche (un homme finit par comprendre) nous retournons au navire pour nous rafraichir et nous sustenter, Lors de notre retour avec la navette, nous apprenons que les intérêts historiques se trouvent à l’opposé de notre parcours initial. Nous prenons le temps de nous restaurer et nous voilà repartis pour la quête touristique. On apprend que cette partie de la ville a été bombardée par les Japonais dix semaines après « Pearl Harbour » dans un scénario similaire et qu’en 1871, on a procédé à l’installation d’un câble sous-marin entre l’Indonésie et Darwin pour le fonctionnement du télégraphe dont la première communication fut faite avec une ville du Nouveau-Brunswick. Nous avons aussi vu un monument qui indique l’emplacement du repère pour établir la longitude de l’Australie. Chemin faisant nous nous rendons compte que nous sommes à quelques kilomètres du Ms Volendam et nous décidons, de compléter notre exercice en revenant par nos propres moyens à notre point d’attache. L’avantage d’avoir de vieilles jambes c’est qu’elles connaissent le travail à faire et s’en acquittent très bien. Faut dire que nous leur faisons confiance de nous ramener au bon endroit et la confiance ça ne s’achète pas ça s’acquiert.
Demain nous serons en mer (de Timor) et la prochaine escale est « Komodo Island » en Indonésie.
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