dimanche 11 décembre 2011

Darwin où est-tu? (publié le 20 mars 2011)

D’abord des nouvelles de l’ecchymose d’Adrienne.  Eh bien, il bleuit bien permettant de constater une nette différence avec la couleur naturelle de la peau.  Elle est courageuse et ne se plaint presque pas.  Elle aurait voulu le dissimuler mais elle n’a pas apporté suffisamment de fond de teint pour en atténuer momentanément l’ampleur.  Après trente-six heures de navigation, le capitaine jette l’ancre au large de « Hamilton Island ».  Nous sommes tout près du « tropique du capricorne » et la végétation est magnifique avec un soleil qui émet une chaleur telle qu’il nous oblige à arpenter les endroits plus ombragés.  Les « cacatoès » et autres oiseaux multicolores nous côtoient avec indifférence sachant qu’ils sont chez eux.  Ici presque tous les motorisés sont électriques.  Vous pouvez vous déplacer à pieds, mais ce n’est que montées et descentes bordées d’oiseaux du paradis, d’hibiscus qui s’accommodent de cette chaleur, mais pour nous il est préférable d’opter pour un autre moyen de transport.  Donc vous avez le choix : ou vous vous laissez conduire ou vous conduisez vous-mêmes.  Cette dernière option vous obligera à louer un « car de golf » électrique.  Exceptions faites des véhicules de livraison ou du transport en commun gratuit, c’est un chapelet de voiturettes que vous apercevrez.  Écologique non!  Il est 2h17 et nous repartons pour Cairns nous rapprochant un peu plus de la barrière de corail.

Nous naviguâmes toute la nuit pour accoster à Cairns comme prévu.  On a vraiment un bon capitaine, car en mer les noms des rues sont assez difficiles à lire.  Programme de la journée : débarquer, marcher, manger, magasiner, marcher, rembarquer….  Maintenant développons un peu.  10 heures le débarquement qui se fait sans douleur, mais vous vous rappelez qu’il est interdit d’apporter de la nourriture sur la terre australienne (il y a même des chiens renifleurs pour détecter toute trace possible) et bien,  plein de fruits ont été confisqués.  Tous les passagers ont un feuillet dans leur langue qui explique le tout, alors cherchez l’erreur.  Cette étape passée sans problème pour nous, nous mettons le pied à terre.  Nous nous lançons sur l’esplanade d’un pas énergiques et décidés.  Après un demi-kilomètre nous commençons à réduire l’allure, car le soleil et l’humidité nous écrase de plus en plus.  Ce ralentissement nous permet de constater l’aménagement génial des abords de cette promenade.  Des aires d’exercices et de musculature pour les passants, une très grande piscine avec le pourtour et son entrée à l’eau en sable, deux autres piscines pour les  touts petits avec des jets d’eau et une végétation magnifique.  Tout va bien et nous avançons d’un pas régulier ayant atteint une vitesse de croisière raisonnable lorsque le temps, comme pour nous rappeler où nous sommes, nous envoie une douche froide typique des tropiques : un orage.

Mis à part ses habitants aimables, son esplanade, ses orages soudains, sa chaleur intense, une cathédrale avec ses vitraux rappelant la création et l’évolution de la terre, d’immenses chauve-souris (30 cm) accrochées à des manguiers, un centre d’achat super climatisé, cette ville présente peu d’intérêt.  Déjà 40 minutes de climatisation que la compagnie du « roi soleil » nous manque.  Trois heures cinquante nous rebroussons chemin pour revenir au bateau.  Lorsque les portes automatiques s’ouvrent pour  nous libérer, une masse humide nous enveloppe de si près que nous regrettions de l’avoir délaissée.  Prenant notre courage à deux mains et comme si nous avions honte du geste accompli nous longeons les murs ombragés des rues jusqu’au bateau.  Enfin là, au pied du MS Volendam nous laissons aller un soupir de satisfaction suivi d’une agréable surprise : une dégustation de fruits locaux offerts par l’office touristique de la place,  UN DÉLICE, UNE RÉCOMPENSE.

Nous partons dans quelques heures pour trois jours en mer avant d’atteindre Darwin, dernière étape en Australie.  

Encore une fois « Bonne fête à mon ami Laval et à bientôt ».

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