Nous naviguâmes toute la nuit pour accoster à Cairns comme prévu. On a vraiment un bon capitaine, car en mer les noms des rues sont assez difficiles à lire. Programme de la journée : débarquer, marcher, manger, magasiner, marcher, rembarquer…. Maintenant développons un peu. 10 heures le débarquement qui se fait sans douleur, mais vous vous rappelez qu’il est interdit d’apporter de la nourriture sur la terre australienne (il y a même des chiens renifleurs pour détecter toute trace possible) et bien, plein de fruits ont été confisqués. Tous les passagers ont un feuillet dans leur langue qui explique le tout, alors cherchez l’erreur. Cette étape passée sans problème pour nous, nous mettons le pied à terre. Nous nous lançons sur l’esplanade d’un pas énergiques et décidés. Après un demi-kilomètre nous commençons à réduire l’allure, car le soleil et l’humidité nous écrase de plus en plus. Ce ralentissement nous permet de constater l’aménagement génial des abords de cette promenade. Des aires d’exercices et de musculature pour les passants, une très grande piscine avec le pourtour et son entrée à l’eau en sable, deux autres piscines pour les touts petits avec des jets d’eau et une végétation magnifique. Tout va bien et nous avançons d’un pas régulier ayant atteint une vitesse de croisière raisonnable lorsque le temps, comme pour nous rappeler où nous sommes, nous envoie une douche froide typique des tropiques : un orage.
Mis à part ses habitants aimables, son esplanade, ses orages soudains, sa chaleur intense, une cathédrale avec ses vitraux rappelant la création et l’évolution de la terre, d’immenses chauve-souris (30 cm) accrochées à des manguiers, un centre d’achat super climatisé, cette ville présente peu d’intérêt. Déjà 40 minutes de climatisation que la compagnie du « roi soleil » nous manque. Trois heures cinquante nous rebroussons chemin pour revenir au bateau. Lorsque les portes automatiques s’ouvrent pour nous libérer, une masse humide nous enveloppe de si près que nous regrettions de l’avoir délaissée. Prenant notre courage à deux mains et comme si nous avions honte du geste accompli nous longeons les murs ombragés des rues jusqu’au bateau. Enfin là, au pied du MS Volendam nous laissons aller un soupir de satisfaction suivi d’une agréable surprise : une dégustation de fruits locaux offerts par l’office touristique de la place, UN DÉLICE, UNE RÉCOMPENSE.
Nous partons dans quelques heures pour trois jours en mer avant d’atteindre Darwin, dernière étape en Australie.
Encore une fois « Bonne fête à mon ami Laval et à bientôt ».
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