De Picton nous devions nous diriger vers Christchurch là où il y a eu tremblement de terre qui a fait énormément de dommages. Beaucoup d’édifices détruits, de blessés, de décès et forcément avec des conditions d’insalubrité temporaire. Toute la Nouvelle-Zélande se mobilise pour aider cette ville qui venait à peine de se relever du séisme précédent. L’itinéraire est donc changé pour rejoindre une petite ville fondée par des Français à la fin du dix-neuvième siècle appelée Akaroa. Bel endroit de villégiature avec ses quelques rues à consonances plus familières comme « rue Jolie » ou « rue Benoit », la maison Langlois, la « Boucherie du coin » et le vestige d’un cimetière prouvant ce passage francophone. Ce sont vraiment des vestiges car on n’y parle qu’anglais avec un fort accent « british » et on y joue au criquet comme sport national, à moins que ce soit un subterfuge pour attirer quelques personnalités importantes.
Prochaine étape « Dunedin » qui est une déformation du mot « Édimbourg » en gaélique. C’est le point le plus au sud de notre voyage et la température frôle les 6 degré celcius. Voilà ce qui arrive lorsqu’on s’éloigne de l’équateur vers le sud plutôt qu’au nord. On marche plus rapidement et on reste plus longtemps dans les musées et voilà le tour est joué. Ce sera, par contre pour nous la dernière ville que nous visiterons en Nouvelle-Zélande. Le lendemain, le capitaine nous a fait voir trois magnifiques fiords dont le dernier, le « Milford Sound » est considéré comme la neuvième merveille du monde. Nous goûtons ce moment car les deux prochaines journées seront en mer pour nous rendre en Tasmanie. On nous avait dit que c’était une des mers les plus houleuses et ce matin je peux vous le confirmer. Je suis au bord de la piscine et je vous le jure on se croirait dans une des piscines à vague du village Valcartier. C’est la première fois que je suis soulevé par l’eau comme dans la mer, mais dans une piscine…
Je vous laisse et je vais rejoindre ma douce….
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