14
février,
Avant-dernier
arrêt de la première portion du voyage : en effet, le 17 février nous
accosterons à Singapore où certains passagers quitteront le navire pour faire
de la place à d’autres chanceux qui auront le bonheur de nous côtoyer. Laissons ces blagues de mauvais goût, qui ne
sont probablement pas partagées par les intéressés du moment et revenons à nos
moutons. Nous prenons donc une navette
pour nous rendre à la ville la plus près soit « Pattaya » qui se
trouve à 40 minutes du port de « Laem Chabang ». Ce port est l’un des plus grands que j’ai
connu ou même vu. Il est immense et il y
a du transbordement de marchandises jour et nuit, c’est vraiment
impressionnant. Disons que sur les 40
minutes de transport, les quinze premières sont réservées uniquement à sortir
du port de mer. Bien entendu, nous avons
pris plus de temps que prévu pour nous rendre au point de chute car, la
circulation est vraiment tout un phénomène ici. Imaginez-vous, un vendredi soir à cinq
heures sur Henri IV, que vous êtes pris dans
un magnifique bouchon qui ose à peine se déplacer. Eh bien, dites-vous qu’ici c’est vendredi
soir à toutes heures du jour (je préfère de plus en plus Duplessis…). Arrivés à l’endroit prévu pour le début de la
visite de la ville, nous prenons un temps de réflexion, qui devient vite, un
temps de désorientation. Une carte des
environs très précise avec tous les noms des rues et des avenues mais, le hic,
c’est que ces noms de rue n’apparaissent nulle part ailleurs que sur la
carte. Sur aucun coin de rue nous avons
pu voir ou lire quoi que ce soit. Le
seul moyen de nous retrouver était les hôtels qui affichaient fièrement, leurs
identités en hauteur, devenant par le fait même nos seuls repères. Le bord de mer n’offrait que très peu d’intérêts
si ce n’est que la plage accompagnée par de nombreux hôtels, des salons de
massages à profusion, des magasins de souvenirs tout aussi semblables les uns
que les autres. Lorsque nous pénétrons à
l’intérieur de la ville, par contre, nous nous rendons compte qu’il y a une
toute autre vie, celle des gens de la place.
Des gens simples se dirigeant vers une pagode en y apportant quelques
offrandes, d’autres venant rencontrer le moine pour une bénédiction
recherchée. Restaurants à la Thai,
boutiques à la Thai et gens de la place de « petite thaille » nous
font appréciés notre déplacement. Et
hop, la tête en l’air nous sommes sur le chemin du retour.
15
février,
Dernier
arrêt avant Singapore, « Koh Samui », petit village de pêcheurs qui
offre, à 30 minutes de voiture, un « petit paradis » pour les
touristes avides de belles plages. Ces
dernières ont été épargnées par le tsunami de 2011. Pour nous rendre à terre, nous devrons
utiliser les « tenders ».
C’est la première fois que nous restons ancrés si loin du bord, due au
peu de profondeur des eaux environnantes.
Heureusement, des traversiers thaïlandais sont venus à la rescousse pour
amener les passagers à terre. Sur le
quai nous décidons de nous sacrifier et de rester dans le petit village à
marcher sous un soleil de plomb, cherchant quelque chose d’extraordinaire à
raconter, pénétrant, juste pour voir, dans un magasin où il faut se déchausser
avant de pénétrer et enfin trouver un petit café qui pourra nous offrir
« bières et WiFi » » juste pour vous. Vous comprenez qu’il n’y a pas grand-chose à
faire si on n’est pas de la place sinon, nous serions en train de couper de la
sardine en quartier afin de préparer les appâts pour la prochaine pêche en
haute mer. Finalement on aime mieux le
poisson dans notre assiette que dans une cage et on décide de revenir, au gré
des ondes grandissantes, sur le Volendam.
Demain, jour en mer et voici que le capitaine nous annonce que la mer
sera un peu plus turbulente avec des vents de 50 km/h, qu’il ne pourra pas réduire
la vitesse afin de diminuer les effets car, horaire oblige. Nous devons donc nous excuser de vous laisser
aussi promptement mais nous devons nous ancrer dans notre cabine pour la
circonstance….
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