lundi 17 février 2014

bye bye Thailande...

14 février,

Avant-dernier arrêt de la première portion du voyage : en effet, le 17 février nous accosterons à Singapore où certains passagers quitteront le navire pour faire de la place à d’autres chanceux qui auront le bonheur de nous côtoyer.  Laissons ces blagues de mauvais goût, qui ne sont probablement pas partagées par les intéressés du moment et revenons à nos moutons.  Nous prenons donc une navette pour nous rendre à la ville la plus près soit « Pattaya » qui se trouve à 40 minutes du port de « Laem Chabang ».  Ce port est l’un des plus grands que j’ai connu ou même vu.  Il est immense et il y a du transbordement de marchandises jour et nuit, c’est vraiment impressionnant.  Disons que sur les 40 minutes de transport, les quinze premières sont réservées uniquement à sortir du port de mer.  Bien entendu, nous avons pris plus de temps que prévu pour nous rendre au point de chute car, la circulation est vraiment tout un phénomène ici.   Imaginez-vous, un vendredi soir à cinq heures sur Henri IV, que vous êtes pris dans  un magnifique bouchon qui ose à peine se déplacer.  Eh bien, dites-vous qu’ici c’est vendredi soir à toutes heures du jour (je préfère de plus en plus Duplessis…).  Arrivés à l’endroit prévu pour le début de la visite de la ville, nous prenons un temps de réflexion, qui devient vite, un temps de désorientation.  Une carte des environs très précise avec tous les noms des rues et des avenues mais, le hic, c’est que ces noms de rue n’apparaissent nulle part ailleurs que sur la carte.  Sur aucun coin de rue nous avons pu voir ou lire quoi que ce soit.  Le seul moyen de nous retrouver était les hôtels qui affichaient fièrement, leurs identités en hauteur, devenant par le fait même nos seuls repères.  Le bord de mer n’offrait que très peu d’intérêts si ce n’est que la plage accompagnée par de nombreux hôtels, des salons de massages à profusion, des magasins de souvenirs tout aussi semblables les uns que les autres.  Lorsque nous pénétrons à l’intérieur de la ville, par contre, nous nous rendons compte qu’il y a une toute autre vie, celle des gens de la place.  Des gens simples se dirigeant vers une pagode en y apportant quelques offrandes, d’autres venant rencontrer le moine pour une bénédiction recherchée.  Restaurants à la Thai, boutiques à la Thai et gens de la place de « petite thaille » nous font appréciés notre déplacement.  Et hop, la tête en l’air nous sommes sur le chemin du retour.

15 février,


Dernier arrêt avant Singapore, « Koh Samui », petit village de pêcheurs qui offre, à 30 minutes de voiture, un « petit paradis » pour les touristes avides de belles plages.  Ces dernières ont été épargnées par le tsunami de 2011.  Pour nous rendre à terre, nous devrons utiliser les « tenders ».  C’est la première fois que nous restons ancrés si loin du bord, due au peu de profondeur des eaux environnantes.  Heureusement, des traversiers thaïlandais sont venus à la rescousse pour amener les passagers à terre.  Sur le quai nous décidons de nous sacrifier et de rester dans le petit village à marcher sous un soleil de plomb, cherchant quelque chose d’extraordinaire à raconter, pénétrant, juste pour voir, dans un magasin où il faut se déchausser avant de pénétrer et enfin trouver un petit café qui pourra nous offrir « bières et WiFi » » juste pour vous.  Vous comprenez qu’il n’y a pas grand-chose à faire si on n’est pas de la place sinon, nous serions en train de couper de la sardine en quartier afin de préparer les appâts pour la prochaine pêche en haute mer.  Finalement on aime mieux le poisson dans notre assiette que dans une cage et on décide de revenir, au gré des ondes grandissantes, sur le Volendam.  Demain, jour en mer et voici que le capitaine nous annonce que la mer sera un peu plus turbulente avec des vents de 50 km/h, qu’il ne pourra pas réduire la vitesse afin de diminuer les effets car, horaire oblige.  Nous devons donc nous excuser de vous laisser aussi promptement mais nous devons nous ancrer dans notre cabine pour la circonstance….

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