Arrivées
à « Malacca » depuis 4 heures du matin, nous attendons, pour nous
rendre à terre, que les excursions aient pris le tender et ainsi libérer la
place pour les autres. C’est qu’il y a
une priorité pour ceux et celles qui payent un tribut supplémentaire pour des
activités. Pour notre part, nous aimons
mieux essayer de négocier directement avec des gens de la place pour voir ce qu’ils
ont à nous offrir et faire les parcours à notre propre rythme. Surtout que nous apprenons que c’est une
nouvelle destination pour « Holland America », ce qui fait que nous
avons autant d’expérience qu’eux, ici.
Donc, nous débarquons et nous
nous faufilons à travers une haie de guides touristiques potentiels comme un
militaire après une graduation quelconque.
Le fait de feindre l’indifférence nous met dans une meilleure position
pour les futures transactions.
Finalement, nous ralentissons afin de permettre à certains de nous rattraper
sans difficulté et commencer la discussion nécessaire sur un parcours à établir. Heureux hasard qui s’offre à nous car, la
façon dont nous voulions faire cette visite était à bord d’un « rickshaw »
qui n’est ni plus ni moins qu’une bicyclette à laquelle on a greffé un espèce
de carrosse pouvant accepter deux passagers de taille moyenne. Je croyais qu’avec Adrienne qui est de petite
taille et moi qui suis un peu plus enveloppé pouvait équivaloir à deux
personnes de taille moyenne. Le
propriétaire du « rickshaw » aussi car il accepta le contrat. Je dois
dire que rien ne débordait à un tel point, qu’une feuille de papier n’aurait
pas pu être placée entre nous. Je crois
sincèrement que notre conducteur révisera
ses tarifs pour les prochains touristes. Nous pensons que nous venons de contribuer à
l’élaboration de nouveaux barèmes. Malacca
a été lors du sultanat qu’il y avait aux 15ième et 16ième
siècles, un port international pour l’est et l’ouest ainsi que pour l’Asie du
sud-est, la Chine, l’Inde et l’Europe.
On y parlait plus de 84 langues et dialectes différents. Pendant des
siècles et des siècles on s’entretuait pour le pouvoir des épices. Cette île a été sous l’emprise des Portugais,
Hollandais et Anglais qui nous ont laissé plein de vestiges qui nous permettent
aujourd’hui d’entrer dans leur histoire. Je regarde à ma droite et je vois le pauvre
conducteur qui pédale sans relâche pour nous faire voir tous ces trésors et ce,
toujours avec le sourire, ça m’impressionne
vraiment. La vie est quand même bonne
pour lui car, comme pour lui donner une chance, elle a placé la majorité des attraits touristiques dans un espace
assez rapproché les uns des autres. Par
contre, nous nous rendions bien compte que le sourire grandissait avec une
pente descendante. À la fin de la course,
je ne sais si notre compagnon de fortune était content de terminer, mais nous,
nous étions pleinement satisfaits et du parcours en rickshaw de des endroits
visités.
Demain
nous nous dirigerons plus vers le nord ce qui amènera des baisses de
température appréciables pour nous. Le
capitaine nous annonce qu’il fera 27o C (soit 2 degré plus bas que
la normale…d’ici). Nous aurons donc une
nuit de navigation pour nous rendre à Penang considéré comme la « perle de
l’Orient ». Une île, où hindouistes,
bouddhistes et musulmans se côtoient sans problème. Une île où on ne compte plus les écoles et
collèges, qui sont toujours unisexes et basés sur la religion. Nous ne sommes pas surpris avec toutes ces
écoles de différentes confessions de voir autant de temples bouddhistes ou
hindouistes et ou de mosquées. C’est ici
que nous avons vu le plus de temples au pied carré. Une chance que nous visitons ces monuments en
voiture climatisée car la température atteint les 30oC (c’est bien
pour dire que même le capitaine peut se tromper quand il se fit à d’autres) et
avec un taux d’humidité de 90%. Nous
retournons au vaisseau où on pourra mieux se préserver des rayons du soleil et
se la couler douce dans la piscine en mangeant quelques fruits exotiques
embarqués à bord juste pour nous.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire