mercredi 5 février 2014

On quitte Hong Kong


Dernier jour à Hong Kong et nous nous préparons pour l’embarquement mais, auparavant nous en profitons pour une dernière visite.  Pour nous y rendre nous devons gravir d’autres marches de malheur ou faire un détour en montée, de plus d’un kilomètre.   Pour moi le choix est facile c’est le plus court, quoique le plus court n’est pas nécessairement le plus facile, mais il est le plus court et étant le seul avec des problèmes de genoux je deviens le « barème » (pauvre petit moi…).  Cette première étape étant réglée nous nous mettons en route vers le « temple de Man Mo ».  Ce temple est dédié aux dieux de la Littérature (Man) et de la Guerre (Mo).  Nous partons.  Je précède le groupe quelques instants puis je suis, puis je suis de plus en plus loin tout en maugréant intérieurement car je ne veux pas être désagréable, après ces maudites marches qui n’en finissent plus de s’étendre.  Enfin le calvaire se termine mais je ne suis pas rendu au bout de mes peines car on doit redescendre un peu, ce que mes genoux tremblotants n’apprécient guère.  Tout à coup, à travers le béton, une odeur d’encens s’échappe.  Comme dans un buffet chinois, cet odeur guide notre parcours et nous amène vers une construction du 19ième siècle.  Quel contraste architectural!  C’est ici que l’on comprend d’où vient tout le « smog » de cette ville.  Des centaines de plateaux suspendus et remplis d’encens surplombent les nouvelles offrandes faites par les pèlerins, venant eux aussi, augmenter la densité ambiante.  L’odeur est tellement forte qu’elle nous oblige à rebrousser chemin afin de refaire le plein lacrymale.   Nous y retournons et avec l’entrainement nous pouvons apprécier, à travers cette brume spirituelle, les différentes divinités en place.  Après cette visite, mon ami nous suggère d’aller voir et demprunter le plus grand escalier mobile couvert au monde (800 mètres).  Bonne idée, semble-t-il car, pour atteindre cet amas de métal mouvant il faut grimper un peu plus.  C’est parti mais, je ne peux éviter de laisser paraître un faciès qui en dit long sur mon approbation.  Malgré tout, nous nous y rendons et je dois dire que je suis heureux de cette démarche car, c’est vraiment impressionnant.  Nous l’empruntons et c’est avec un certain plaisir que je me laisse glisser d’un niveau à un autre.  Le hic, c’est qu’arrivé au bout il n’y a pas de remontée.  En effet, l’escalier ne fonctionne que dans un sens à la fois, tout dépendant de l’heure.  C’en est trop, je me dirige vers l’hôtel et, qui m’aiment me suivent.
   
Nous embarquons sur le Volendam vers 13h00 afin d’éviter la cohue et profiter d’un premier repas sur le navire (gratuit et plus équilibré que chez McDo).  Nous avons dû utiliser un taxi pour nous rendre au quai d’embarquement.  Ici les taxis sont tous identiques soient des « Toyota Corolla » avec le coffre en conséquence.  Je vous dis ça, parce que nos valises sont presque plus grosses que le coffre de cette voiture et le chauffeur doit l’attacher avec un élastique pour qu’il tienne fermé.  Pas besoin de vous dire que les bagages de jour doivent prendre place avec nous.  Sans mot dire (car nous avons l’impression de parler à un technicien de « vidéotron » ou de « Bell » en anglais par surcroit), nous nous dirigeons vers notre navire.  Arrivés à destination, tout se passe à merveille et dans le temps de le dire nous nous retrouvons dans la cabine que nous occuperons pour les 28 prochains jours.  Après la reconnaissance des lieux nous allons manger quelque peu avant de retourner en ville, histoire d’être certain de ne pas regretter de quitter cette ville et ses bousculades.  Par contre en soirée, Hong Kong nous offre un tout autre aspect d’elle-même, en faisant scintiller tous ses néons comme pour nous faire un dernier clin d’œil.


Demain nous serons en mer pour nous rapprocher de notre première escale soit la « Baie d’Halong » au Viet Nam.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire